FuriousFPV True-D v3.7, le test

Le récepteur True-D de FuriousFPV est un accessoire destiné aux lunettes d’immersion Fat Shark. C’est un modèle qui repose sur deux modules de réception, pour un système dit « Diversity ». FuriousFPV ne communique pas sur la sensibilité de son système. Il vient concurrencer les récepteurs vendus par Fat Shark, La Forge, Eachine, Dragonfly, Iftron, ainsi que le futur RapidFIRE d’ImmersionRC. Notez que le True-D est utilisable sans lunettes d’immersion, avec l’aide du Dock-King de FuriousFPV, une sorte de station d’accueil. Est-ce un bon choix ? Réponse dans cette chronique…

Tour du propriétaire

Le True-D est un composant dont l’électronique est à nu, sans protection. Ce n’est pas un souci puisqu’il est prévu pour être placé dans la trappe d’une paire de lunettes Fat Shark. Le cache d’origine ne convient pas, mais FuriousFPV en fournit un. Pas de chance, sur les Fat Shark Dominator V3 dont je dispose, ce cache ne se clipse pas. Fort heureusement, il en existe à imprimer en 3D sur les bibliothèques d’objets 3D. Faut-il un cache ? Oui, les 9 pins ne suffisent pas à maintenir le composant en place. L’alternative cheap est évidemment un bout de scotch transparent. Le True-D est doté de deux connecteurs d’antennes de type SMA, d’un écran OLED 3 x 1,5 cm, et de 3 boutons. A cela s’ajoute un connecteur microUSB à la base du récepteur.

A quoi sert-il ?

A réaliser des mises à jour du firmware. Et il y en a assez régulièrement (à voir ici, sur le site de FuriousFPV). Pour les installer, il faut un câble USB vers microUSB, un PC sous Windows ou un Mac. Et un peu d’huile de coude, puisqu’il faut installer plusieurs applications pour que le petit logiciel de FuriousFPV fonctionne correctement. La manipulation est importante à réaliser : le module True-D que j’ai acheté était flashé avec la version 3.5 du firmware. J’ai du le flasher en v3.7 (version finale, disponible sur le site de FuriousFPV). Par ailleurs, il y a une version à flasher spécialement prévue pour l’usage dans le Dock-King, la v3.7-D.

Mise en route

Une fois le récepteur installé dans la trappe, il suffit d’alimenter la paire de lunettes pour qu’il s’allume. A la première utilisation, le True-D lance un calibrage des deux modules de réception. Il faut donc allumer un multirotor, placé à environ 50 cm de distance, pour qu’il puisse mesurer la puissance de l’émission. Cette manipulation peut être refaite à tout moment, si par exemple vous passez à une puissance d’émission plus forte, si vous volez à plusieurs, etc. L’interface est entièrement concentrée dans l’écran OLED à l’extérieur des lunettes, il n’y a pas d’incrustation sur le retour vidéo via un OSD. Ce qui signifie que pour effectuer des réglages, il faut retirer les lunettes. En revanche, il suffit de regarder l’écran d’un pilote pour savoir sur quelle fréquence il se trouve.

A l’usage ?

L’écran OLED est agréable à lire, très lumineux… mais pas suffisamment lorsqu’on se trouve en plein soleil. Cela dit, les principales informations sont affichées en gros caractères, ce qui assure une lisibilité très correcte. Les 3 boutons sont agréables au toucher, et l’interface se prend en mains assez vite. Elle repose sur de simples pressions et sur des pressions longues. Il faut évidemment un peu pianoter pour s’y retrouver, parfois pour simplement savoir comment sortir d’un réglage (cela dit il suffit d’attendre, un timer relance l’affichage principal, automatiquement). Mais on est très vite opérationnel.

Les grands principes de l’interface

L’écran rappelle la fréquence, à la fois exprimée en MHz et avec la nomenclature du 5,8 GHz (plage et fréquence), et une indication de la qualité de la réception. Il y a en fait 4 écrans possibles. Un « fun » avec une tête qui s’anime au gré de la qualité de la réception, et d’autres plus sobre avec indication de la qualité glogbale de la réception ou celle de chaque module. A chacun son préféré, en les faisant cycler par une pression longue sur le bouton du haut ou du bas ! Une pression longue sur le bouton central permet de bloquer les boutons pour ne pas appuyer dessus par mégarde.

L’interface, suite

Une simple pression sur les boutons du haut ou du bas permet de passer d’une fréquence à une autre, dans une limite de 8 seulement. Pourquoi si peu ? Parce que l’interface mémorise 8 fréquences comme les plus utilisées. Cela permet de ne pas devoir passer en revue 48 canaux (6 plages de fréquences avec 8 fréquences) pour atteindre la sienne. Evidemment, il est possible de modifier cette liste à tout moment. Elle est par défaut figée sur les 8 fréquences Raceband d’ImmersionRC, mais elle peut accueillir n’importe lesquelles des 48 fréquences de la bande 5,8 GHz. Ca se passe avec une pression simple du bouton du milieu, qui fait appel à l’écran des réglages. La fonction de recherche passe en revue toutes les fréquences et présente celles qui sont actives, il ne reste plus qu’à choisir dans la liste… Cette recherche est rapide, de l’ordre de 5 secondes.

L’interface, fin

L’option Band Scanner permet de surveiller les fréquences en temps réel, pratique pour vérifier si quelqu’un a allumé son émetteur à la sauvage, ou s’il y a déjà des fréquences actives avant d’allumer son propre matériel. Une fonction d’alarme permet de faire bipper le récepteur quand la liaison vidéo devient très faible. Deux diodes rouges et deux diodes bleues permettent de visualiser quel module parmi les deux que compte le True-D offre la meilleure réception. La fonction Race Mode permet de limiter les fréquences à un nombre encore plus réduit, pour plus de praticité. L’option Filter permet de régler la sensibilité et la vitesse de switch entre les deux modules. Je l’ai laissée sur Normal.

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8 commentaires sur “FuriousFPV True-D v3.7, le test

  1. Au passage, le coude à 45° sert à mettre une directive dans l’axe, vu que le module est incliné à 45° sur le coté. Plus facile de tracker à l’oreille en face de soi. Et le 90° permet de mettre l’antenne omni plus haut, et donc de la dégager de la tête du pilote.

    https://i.imgur.com/Xiotn7w.jpg

  2. @Olivier C : Très juste.
    Les discussions vont bon train sur les réseaux pour savoir quelle est la part de perte due aux adaptateurs, aux antennes directionnelles quand elles ne sont pas dans l’axe et selon les modèles, à l’évolution de la position de la tête pendant le vol, etc.

  3. J’aime mon Furious True-D qui est un très bon récepteur vidéo, en tout cas supérieur à mon ancien Realacc RX5808 flashé Achille ^^
    Pour la calibration c’est une vingtaine de cm en 25mw et 50cm en 200mw

  4. Je comprends pas, j’ai le True-D et les Dom v3 et le cache se clipse bien. En totu cas je suis très content de ce True-D, avec un patch TBS et une omni SpyroNet j’ai une belle portée en 25mW, comparé à des amis qui perdent le retour vidéo avant moi (quand on regarde tous ensemble la vidéo d’un pilote en live). Perso je recommande, mais j’attends quand même de voir le RapidFire de ImmersionRC qui peut pas mal changer la donne !

  5. +1 Wibration j’ai aussi les Dom v3 et aucun soucis ça ce clips tout seul et ne bouge pas. J’ai mis aussi des coudes à 45 et 90 degré et aucune perte de réception, en tout cas je ne m’en aperçoit pas ^^

  6. Tu regardes le pro58 flashé Achille s’en sortir mieux qu’un trueD avec une telle différence de prix ça fait chier

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