Le canton de Genève évalue les « drones taxis »

Ehang 184. Crédit photo : Ehang

Après Dubaï, c’est le canton de Genève en Suisse qui s’intéresse de près aux engins volants sans pilotes. Une étude appelée « Drone Taxi » est lancée, sous l’égide de la Commission Européenne avec le soutien de l’Office Fédéral de l’Aviation Civile (OFAC) et Skyguide. Elle vise à mesurer les aspects énergétiques, économiques et environnementaux pour les entreprises du et canton et le monde académique. Elle doit statuer sur la faisabilité technologique, juridique et financière de ce moyen de déplacement. Chez Helicomicro, on préfère réserver le nom « drone » aux appareils sans personne à bord. Mais le terme semble définitivement passé dans le langage courant…

Pour quand ?

Ehang 184. Crédit photo : Ehang

L’étude s’inscrit dans une volonté de décongestionner la ville, de privilégier le partage des outils de locomotion. A cela s’ajoute la volonté de faciliter les travaux d’entreprises suisses pour proposer des alternatives aux projets chinois et américains. C’est pour quand ? L’étude sera évaluée par le Conseil d’Etat au premier trimestre 2019. Si le projet est poursuivi, des expérimentations sont prévues pour 2020.

Source : République et du Canton de Genève, Département de l’environnement, des transports et de l’agriculture, Département de la sécurité et de l’économie

4 commentaires sur “Le canton de Genève évalue les « drones taxis »

  1. Cela ne viendrait à l’esprit de personne de mettre sur le marché des tondeuses à gazon avec la lame non carrossée à l’air libre ..
    On connait tous le danger des hélices de nos drones.
    Mais pourquoi diable s’entêtent-ils à nous proposer des concepts de drones taxi avec des hachoirs géants à hauteur d’homme !

  2. Tout simplement pour laisser enfin tranquille les TRES nombreux aéromodelistes qui vivent uniquement de leur passion nommé… LOISIR ! 😉
    Nos ronds de cuirs auront pour le coup ENFIN, légitimement matière à légiférer avec ces transports de personnes par « Drones ».

  3. @ Seti si techniquement c’est faisable, il y aura surement des drones taxi avec les hélices protégées comme sur les tiny woop. C’est effectivement étrange que ça ne soit pas le cas sur les photos présentées, en cas de mésusage ou d’accident l’intérêt semble évident…

  4. Et les hélicos sont carrossés ? Pourtant les accidents de rotor anticouple (à hauteur d’homme) sont relativement rares.
    Au lieu de se focaliser sur les rotors (si tu as quelque chose dans le citron tu attends que la machine soit stoppée pour sortir de ta cabine), faudrait plutôt s’inquiéter sur les solutions de survie en cas de panne… car sur un multi on ne peut pas compter sur une manœuvre salvatrice d’auto-rotation, d’autant plus en auto-pilote.
    De toute façon sans de meilleures batteries ou autres générateurs électriques (pile à combustible), les taxis volants ne resteront qu’un phénomène marginal passager.

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