Le FBI, les criminels et les drones ?

Vous avez été très nombreux à m’indiquer une actualité relatant une opération de sauvetage d’otages par le FBI mise en difficulté par un essaim de drones. De très nombreux sites ont repris cette news, dont l’origine est le site Defense One. Il rapporte les propos de Joe Mazel, Chief Operational Technology Law Unit au FBI, tenus lors d’une conférence pendant l’événement AUVSI Xponential. Il n’y a malheureusement pas de trace écrite, audio ni vidéo de la présentation du responsable du FBI.

Gêner une opération ?

Lors d’une intervention organisée pour le sauvetage d’otages, durant l’hiver dernier, dans une grande ville américaine, l’équipe du FBI s’était positionnée sur un point élevé pour surveiller le déroulement de l’opération. De petits drones sont venus survoler les agents, pratiquant « des passages bas à grande vitesse pour les débusquer ». Joe Mazel l’assure : « nous étions aveuglés », ajoutant que « cette situation était un challenge ». Il a précisé que les drones avaient été placés sur site dans des sacs à dos, par anticipation de l’arrivée du FBI.

Nouvelles technologies

Il a également indiqué que « les pilotes avaient déclenché un streaming vidéo vers YouTube, ce qui permettait à d’autres, avec un smartphone, de visionner les vols ». Une description qui pourrait figurer dans le scénario d’une nouvelle saison de 24 Heures. Le speaker du FBI a poursuivi son intervention en indiquant que l’usage des drones qui se développe le plus vite chez les criminels est la surveillance aérienne des forces de l’ordre : la pratique permet de savoir « qui entre et sort des bâtiments et qui coopère avec la police ».

Ce qu’il faut en penser ?

La technologie permet tout ce qui est décrit par Joe Mazel, mais on manque d’informations complémentaires. Il faut se contenter de ce qui a été dit rapporté de la conférence. Tout ceci constitue une excellente nouvelle… pour les professionnels de la détection des drones et leur neutralisation. A tel point que la véracité du récit est remise en cause sur les réseaux sociaux, malgré le C.V. impressionnant de Joe Mazel. A vrai dire, peu importe qu’elle soit vraie ou inventée, une telle situation est possible. Il faudra donc des outils pour y faire face.

6 commentaires sur “Le FBI, les criminels et les drones ?

  1. Rhooo…. les prochains scénarios des polars de Netflix ont fuité !!! ^_^
    Plus sérieusement, j’adhère avec cette idée que certaines situations relatées sont possibles…

  2. C’est l’histoire du chasseur, qui a vu l’ours, qui a vu a Joe Mazel, qui a vu les agents du FBI qui ont vu les drones les survoler.

  3. L’article en question liste plusieurs autres cas d’utilisation de drones par des malfaiteurs.

    Par contre je ne vois pas trop les technologies anti-drones qui pourraient être employées… Ça risque de se terminer par une interdiction totale.

  4. scénario possible d’ici quelques années, par exemple batteries améliorée, portée améliorée des mini drones. Mais là… en + provenant des clowns de FBI.
    Des mecs payés pour vivre comme au cinéma toute la journée, mais qui ont tellement la pétoche si tu leur file une info sérieuse, qu’il ne connaissent qu’une seule réponse standard : « la ferme ». ( et à cause de ce principe, que pullulent fatalement les complotistes de touts bords. Parce que l’obscurantisme ne peut générer que l’obscurantisme. )

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