Tout savoir sur la solution DJI AeroScope

Helicomicro : Avez-vous envisagé de pratiquer du reverse-engineering sur les protocoles de concurrents, s’ils ne vous suivent pas avec AeroScope, pour détecter tout de même leurs appareils ?
Vincent Richir : Cette option est exclue, nous pensons que la voie à suivre est de travailler avec les autres constructeurs et les pouvoirs publics de différents pays à l’émergence d’un standard pour de l’identification électronique locale. Ce type de système est une alternative efficace aux systèmes de tracking en continu.

HM : Et pour les autres drones, ceux qui ne fonctionnent pas avec du wifi ?
VR : Dans ce cas, il faut un module hardware à ajouter. Là où d’autres solutions ont forcément besoin de monter des add-ons, AeroScope n’en requiert que sur une minorité d’appareils, ceux qui ne fonctionnent pas avec des protocoles DJI ou du wifi standard.

HM : La simple détection d’une machine par sa signature radio ne suffit pas ?
VR : Les discussions dans différents pays ainsi qu’au niveau européen portent généralement sur des informations comme l’identification de la machine, sa position, etc. Comme la réglementation imposera aux appareils de décliner ces informations, ceux qui ne le feraient pas à proximité d’une zone sensible pourraient être considérés comme suspects par les forces de l’ordre. La posture à adopter face à un appareil qui ne décline pas son identité électronique est de leur ressort, pas de celui de DJI.

HM : Comment se présente AeroScope ?
VR : Il y a deux versions de l’outil. La première est fixe, destinée aux aéroports par exemple. Il y en a déjà deux qui l’utilisent dans le monde, mais nous ne communiquons pas encore à leur sujet. Elle peut aussi être installée pour surveiller l’espace aérien de prisons, de centrales nucléaires, etc. La deuxième est portative, sous la forme d’une mallette. Elle est destinée aux forces de l’ordre sur le terrain, ou lors d’événements ponctuels comme un festival. La version mobile repose sur une batterie amovible, mais elle peut aussi être alimentée sur secteur. Sa mise en place est très rapide.

HM : Les deux versions sont-elles capables de détecter les liaisons radio en 2,4 et 5,8 GHz ?
VR : Oui, absolument. Les récepteurs captent les signaux via des antennes, en continu. Les données reçues sont exploitées par le système qui les affiche sur l’écran.

HM : Quelle est la portée de la détection ?
VR : AeroScope détecte des signaux jusqu’à 5 kilomètres. La détection est quasiment instantanée, de l’ordre de la seconde.

HM : AeroScope est-il capable de détecter plusieurs machines en même temps ?
VR : Oui, nous avons fait des essais avec 16 drones simultanément.

HM : Comment sont affichées les données ?
VR : Quand un drone est détecté, il est affiché sur la carte. Il suffit de toucher son icône pour consulter les données qui le concernent. La méthode correspond à ce que nous voulions mettre en place : c’est une détection locale, capable de fonctionner partout sans besoin d’un accès à un réseau quel qu’il soit, qui ne traque pas les appareils partout 24 heures sur 24, mais uniquement sur les zones à risque.

HM : Etes-vous confiant sur son acception à la fois par les clients de vos drones et par les forces de l’ordre ?
VR : Ce système nous permet de proposer un outil qui nous semble proportionné aux risques. Le coût d’installation pour nos clients est nul, puisqu’il n’y a rien à ajouter. Il est limité aussi pour les constructeurs. Cela nous semble très important dans la mesure ou presque tous les drones déjà vendus seront facilement compatibles. Il est minime pour les appareils qui requièrent un module supplémentaire. Ce coût nul ou très réduit est la condition pour qu’une réglementation soit applicable.

HM : Et dans le cas de vol automatisés ?
VR : Les liaisons radio restent actives, donc le drone est détecté. Il n’y a que lorsque la radio est éteinte que la détection ne se fait plus. Mais dans ce cas, l’appareil n’est plus pilotable et déclenche la séquence prévue dans les réglages en cas de perte de liaison.

HM : Il n’y pas moyen de tromper AeroScope, avec des outils de type spoofing par exemple ?
VR : Hacker AeroScope n’est pas facile dans la mesure où il faut se trouver à proximité du drone, là où des solutions en réseau peuvent être plus facilement piratées. Aucun système n’est infaillible, nous en sommes conscients, et je comprends votre question. Mais le principe est d’être efficace dans l’immense majorité des cas, et nous continuerons à travailler pour améliorer continuellement cette solution.

HM : Quels sont selon vous les avantages d’Aeroscope ?
VR : Notre solution repose sur des technologies déjà utilisées dans nos appareils. Elle est difficilement contournable pour des personnes malintentionnées, à la différence d’un module additionnel qui peut être retiré physiquement. Qui peut aussi provoquer des effets secondaires comme des perturbations électromagnétiques, une fois installé. Par ailleurs, Aeroscope ne nécessite pas de connexion Internet ou GSM pour que la détection fonctionne. Enfin notre solution est opérationnelle, donc prête à fonctionner très rapidement.

HM : A qui allez-vous proposer AeroScope ?
VR : Nous le destinons exclusivement aux forces de l’ordre et aux autorités en charge du trafic aérien.

HM : Et pour les sociétés ? Pour les particuliers ?
VR : Non, ce n’est pas prévu, nous nous limitons aux pouvoirs publics.

HM : Et le coût d’AeroScope ?
VR : On ne communique pas sur son coût. Pour cela, il faut contacter le département AeroScope chez DJI pour faire une demande. L’adresse mail pour plus de renseignements se trouve dans notre communiqué de presse.

30 commentaires sur “Tout savoir sur la solution DJI AeroScope

  1. Ca serait bien que les députés les sénateurs la Dgac et les autres lisent Helicomicro avant de nous coller des usine à gaz chere & inutilisables. Jdcjdr…

  2. ta raison, et surtout utilisé tout ce fric pour des trucs plus utiles, et plus y’a des interdits et plus les gens ont envie de passer outre, allé, bientôt Noël, faisons nous plaisir, envoyons nous tous en l’air…
    « Toute ma vie, j’ai rêvé De voir le bas d’en haut. Toute ma vie, j’ai rêvé D’avoir, d’avoir Les fesses en l’air. »
    (Jacques Dutronc)

  3. Ca veut dire ….. Protocol radio DJI ou rien d’autre…. Quid de toutes les machines volants avec des protocoles ancestraux ? Si ca passe, j’espère que les autorités vont forcer DJI à ouvrir les spécifications et pièces logicielles…
    En fait, il suffirait que chaque puce MCU possède une sorte d’adresse MAC transmise par un protocole bidirectionnel… Le problème en général, la voie descendante est moins puissante donc l’identification se ferait que dans une zone assez proche. Bref, il est temps de passer à un protocole « ouvert » universel à l’instar de ce que peut être le TCP/IP. Paradoxalement, ces législations pourraient le glas à l’anarchie des protocoles radios.

  4. Il n’y aura jamais de standart radio, jamais, tous le monde reste sur ses protocoles, surtout en vidéo et comme la réglementation us europe chine ne sera jamais la meme c’est sans espoir. Ceux qui veux dire que la solution de dji est la plus satisfaisante pour obtenir un identification et les autre infos comme le veut la loi drone de 2016. Le reste ce serons des boîtiers autonomes usines à gaz qui engraisserons des constructeurs qui répondrons à un appel d’offre franco français. Un petit boîtier obligatoire Thales ou Safran ou Dassault de 50 gramme sans batterie a 50 euro + abo gsm/sigfox, c’est ce qui nous pend au nez. Non seulement ça ne marchera pas mais tous le monde s’en passerat ! La solution de dji ça détecte 7 drones sur 10 et probablement bien 9,99 drones sur 10 si on considerre que les malveillant ne sont pas des geeks… En plus ça detecte que la ou il y en a besoin ça ne va pas emmerder ceux qui volent a l’ecart Des endroit sensible. My 2 cents 😉

  5. c’est la solution de l’avenir… ce n’est pas aux télépilotes d’en subir les frais d’installation de tel ou tel module
    d’identification, les zones sensibles doives être équipé de cette façon, et celui qui fera le con payera.

    les autres pilotes qui feront preuve de bon sens ne seront plus inquiété et on ne jettera plus l’opprobre sur la majorité des dronniste en cas de pseudo near-miss et autres contacts entre machines volantes, nous ne seront plus désigné du doigt au moindre pet de travers!

  6. Bon s’ayez, on y est. Bientôt big-brother pour nos drones…pff…Vive la liberté…

    -Le responsable dji interview à beau minimisé ça et tenter de nous berner, le fait est là. Je crains qu’avec un tel système, le nombre de contrôle explose et ça parait vraiment évident.

    -Puis, cerise sur le gâteau, ça aura aucun impact sur les actions malveillantes des pilotes peu scrupuleux, qui se feront un malin plaisir à éviter cette identification…

  7. @ terry : c’est dommage de pensé comme ça. Le gars t’explique que les trucs imaginés par la loi sont des vrai big Brother parce qu’il scanne partout et tout le temps alors que dji ne scanne que sur un perimetre réduit celui des zones sensible ou tu ne doit pas être. Tu n’a rien à faire pres d’un airport ou d’une prison ou d’un ministère ou d’une foule de concert alors ou est le soucy ? Qu’il y en ai partout ? Le prix l’empechera. Moi cette solution me vas bien, mais ceux qui préfère des outils encore plus intrusive et payés par eux comme on nous prépare, Ben tant pis pour eux !

  8. @Sergio : C’est ce que je dit, il minimise l’impact. Mais faut pas être naïf, l’identification, comme son nom l’indique, aura lieu tout le temps..

    Puis, les zones interdites sont très vastes dans certaines régions. Abusivement vaste j’ai envie de dire…Donc le système sera constamment en alerte.

    Puis, c’est toujours comme ça. Au début, ils prennent la main (NFZ), puis après, c’est le bras (Identification)…Et après, ça sera les cou****… lol

  9. @ terry : L’identification à distance, DJI la préconise depuis pas mal de temps pour réaliser des levées de doute. Mais peu importe en France, que DJI soit pour, que d’autres constructeurs soient contre et que les utilisateurs soient d’un autre avis encore, l’identification est inscrite dans la loi, déjà promulguée. Reste simplement à savoir comment elle sera appliquée. Et comme dit Sergio (qui pourrait faire un effort sur l’orthographe), on peut craindre le pire s’il s’agit d’une solution industrielle franco-française…

    Il ne faut pas confondre les zones interdites par la loi française, et le périmètre de détection de l’outil de DJI. Dans le cas d’un aérodrome, un seul boitier suffit puisqu’il couvre environ 5 kilomètres de rayon. Pour un aéroport comme Roissy, la couverture nécessite plus de boitiers. Il y a sans doute moyen de rendre les boitiers plus sensibles avec de meilleures antennes, mais le risque est évidemment d’avoir des faux positifs. Je doute que DJI ait envie d’aller dans cette direction, ne serait-ce que parce qu’il est pour eux plus intéressant de vendre 4 bases AeroScope à ADP qu’une seule qui requiert de la R&D et ne fonctionne pas forcément bien.

    Pour l’instant DJI assure qu’il ne vendra qu’aux forces de l’ordre. On peut donc logiquement s’attendre à ce qu’il ne soit utilisé que sur des zones très sensibles puisque l’outil coûte de l’argent à l’administration. Dans la mesure où ça ne couvre que les zones comme les aéroports, prisons, usines sensibles, bâtiments administratifs, ce n’est pas un souci puisque personne n’est supposé y voler. Sur les grandes zones interdites ou réglementées, AeroScope ne convient pas. Ce n’est pas cet outil qui permettra de surveiller la R 275 parisienne par exemple.

    La question, évidemment, est de savoir si DJI continuera à vendre son outil de cette manière, ou s’il le proposera à des clients privés qui, eux, pourront abuser…
    Mon avis, c’est que ce n’est pas DJI qu’il faut craindre avec ce type d’outil, mais des sociétés tierces qui réaliseront des produits semblables en reverse engineering, sans demander rien à personne. Là, il y a aura surveillance, à tout moment, et dans la (dé)mesure des moyens déployés pour établir un maillage. Ah, on me dit que ça existe déjà (mais que ça ne fonctionne pas bien 🙂 )

    Petite précision pour ceux qui m’ont demandé pourquoi il ne suffit pas tout simplement d’écouter les ondes radios sans les décrypter pour réaliser une détection. La raison sera réglementaire : les autorités veulent récupérer un numéro d’identification, et si possible une position, une hauteur, une altitude, une vitesse, un cap, ce que ne peut pas donner une simple détection. AeroScope « parle » avec le contrôleur de vol puisque DJI maitrise la chaine entière, les solutions évoquées en groupe de travail « identification » partaient sur des outils lourds et communicants 24/24 (en vol, mais parfois aussi au sol !) – mais je ne sais pas où ça en est, le groupe de travail dont j’avais des nouvelles ayant été interrompu.

    Pour résumer, l’outil de DJI me semble très intéressant pour la levée de doute, ne plus avoir ces « near miss » exaspérants et ces survols dont on ne sait rien sauf à écouter des témoins rarement compétents pour savoir de quoi il retourne. Effectivement AeroScope ne couvre pas tous les types de « drones », mais ceux susceptibles d’être utilisés de manière malveillante ne sont pas des machines construites à la main, ce sont des appareils RTF achetés (ou volés !) pour leur simplicité d’emploi, donc très probablement du DJI. Cette solution me semble aussi un rempart contre des outils d’identification invraisemblables et avec un risque d’usage Big Brother bien plus important. Ce qui n’empêche pas de rester particulièrement attentif à la stratégie de DJI…

    Je lis avec attention les différents avis sur le sujet, surtout ceux que je ne partage pas 🙂

  10. Dji redonnais donc qu’il vendent des matériels hors de la réglementation Francaise, car capté un signal 2.4G ou 5.8 numerique type wifi, n’est théoriquement pas possible avec les puissance d’émission autorisé chez nous… J ne parle pas des 7 km annoncé pour cetraine machine de cette marque…

    Perso je dit remettons les gonio de recherche radio et puissance en marche.

  11. @ FPV_67 : Ce que je disais dans mon long reply, c’est que la restriction de liberté sera bien pire avec les outils d’identification basés sur la connexion 100 % du temps de vol. Et pour l’instant, c’est ce qui se profile…
    Qu' »on »sache tout le temps où je vole, avec quoi je vole, ça me chagrine. Maintenant qu’on me détecte uniquement si je pénètre dans une zone sensible, ça me gêne pas puisque je n’y vais pas.

  12. @ Laverre : N’oublie pas que le numérique avec sauts de fréquences permet d’avoir des puissances d’émission supérieures, et que le 7 km n’est pas proposé par DJI en Europe.
    Pour le gonio, malheureusement il ne répond pas au cahier des charges de l’état qui requiert un identifiant en retour d’alerte…

  13. j’ai vraiment envie de leurs envoyer mon mavic dans la geule , c’est pire qu’apple serieux c’est quoi ce truc , bientot ils vont faire quoi , mettre cette machine en route et foutre des amendes en direct ?

    foutage de geule total de la part de dji !

  14. @ jesuispascontentvouslaurezcompris et pas uniquement : Plus les commentaires s’ajoutent, plus je me rends compte que peu d’entre vous ont conscience de ce que la réglementation va imposer lorsque les arrêtés et décrets d’application de la partie identification de la loi d’octobre 2016 seront publiés. L’outil de DJI est light, et très permissif par rapport à ce qui est demandé par les textes…

    J’ai vraiment l’impression que tout le monde fait l’autruche en espérant que la loi ne passe pas. Pourtant elle est DEJA promulguée, il ne reste plus qu’à savoir à quel point elle va être pénalisante…
    Bon, ce n’est pas faute de l’avoir annoncé ici, hein 😉

  15. Je trouve que la solution DKI ménage la chèvre et le chou. Se faire détecter en zone « interdite » pour ma part c’est une solution « idéale ». J’habite tout près (à l’échelle des dégâts) de deux centrales nucléaires. Que les trublion s qui osent des vols sur ces zones se fassent calmer direct, ne me posent aucun problèmes. De mon avis, ceux qui s’alarment contre Big brother ont soit des trucs à se reprocher soit une envie de nuire notable. Je trouve que les amateurs de droneries ont tout à gagner avec ce genre de solutions techniques; ne plus être catalogué s comme « serial and dangerous » mais comme adeptes d’un loisir comme un autre. On devrait plus s’alarmer de la dissociation entre multi-rotors et autres pratiques de aéro-modélisme.

  16. Certaines loi sont restées 10, 15, parfois 20 ans sans décret d’application et donc sans application. Certaines ont même été abrogées avant d’avoir connu la moindre mise en oeuvre. De nos jours beaucoup de lois sont faites uniquement dans une logique de marketing politique. C’est le cas de celle qui vous préoccupe. Avec les enjeux commerciaux et le lobbying qu’il y a dernière, on peut raisonnablement espérer que le processus reste bloqué pendant bien des années encore.

  17. Entièrement d’accord avec Fred et Greg : mais comme toujours, on veut du changement pour tout mais surtout pas pour soi. Je trouve que l’outil de DJI est une bonne idée plutôt que des solutions lourdes plus restrictives et qui ne fonctionneront pas forcément mieux. Et malheureusement il faut en passer par un vrai cadre législatif autant pour les professionnels que le loisir et avec de vrais formations si l’on veut que notre loisir et/ou outil de travaille soit intégré dans nôtre pays plutôt que d’être vus comme des bêtes de foires ou des voyeurs. Et arrêtons d’être tout le temps négatifs et de nous plaindre avant d’avoir mal : discutons et faisons de la pédagogie au lieux de créer des communautés qui se regardent en chien de faïence. Si personne ne fait d’efforts, je crains que nous ne sommes en train de creuser notre propre tombe.

  18. Je trouve le principe DJI tout a fait simple et puissant a la fois.
    Comme expliqué, il identifie ce qui collé a proximité d’une zone INTERDITE !
    Comme Fred, je m’inquiète énormément de l’avenir de toutes ces lois et surtout de leur mise en oeuvre.
    Au delà des racers fpv qui volent a coté de moi, avec cet outil de détection je pourrais utiliser mes 2 appareils DJI (spark et mavic) sereinement et aussi équiper mon gros hexa (naza M v2) rapidement et continuer a l’utiliser sans crainte.
    En tant qu’utilisateur de DJI, je ne peux que saluer cet outil de « détection » (je préfère dire identification) et les encourager a continuer de le développer.
    Avant de critiquer DJI, il faut comprendre leur position. Mieux vous pour nous qu’ils sortent un outil comme Aeroscope en caressant les autorités dans le sens du poil et qu’on les laisse tranquille pour faire des drones encore mieux que le Mavic ou le Spark. Bien entendu que c’est intéressé, mais tant mieux pour DJI j’ai envi de dire. Si cela permet de voler l’esprit tranquille.
    Cet outil est plus là pour nous aider que pour nous faire du tord. DJI veut continuer a vendre des drones et que l’on soit contant d’utiliser leur matériel.
    C’est mon point de vue, après je peux comprendre certaines craintes, mais a bien y réfléchir… un ad-on car c’est de cela qu’il sera question si c’est une autre solution qui est choisi, quelle sera son coût et son encombrement ?
    Moi mon choix est fait !!!

  19. l’avenir est dans la miniaturisation

    comment vont-ils pouvoir surveiller et interdire (ou sanctionner financièrement plutôt) les drones de moins de 100 g qui commencent à avoir des portées élevées ??Et quasiment le même

    ils vont placer des agents de surveillance partout?

    on va continuer à faire comme avant … même pour les 200 /600 mw soit disant légaux en France… qui s’est déjà fait contrôler par des vol… fonctionnaires assermentés ?

    Comme la puissance de l’émetteur en 2,4 ghz …qui n’a jamais utilisé les 100 mw ??

    bref, encore du bruit pour pas grand chose, si DJI veut se faire sepuku , c’est leur problème 🙂

  20. C’est plutôt futé de la part de DJI et surtout ca renvoie la balle du côté des censeurs : tu veux avoir cette info ? Pas de pb, tu payes pour t’équiper du matériel, pour l’entretenir, pour le faire évoluer, l’exploiter… Et tu me donnes les sous.
    C’est certain que c’est un autre budget que d’écrire quelques lignes sur le journal officiel. Et puis pour les utilisateurs qui veulent passer outre, il y a plein de solutions comme pour les voitures, il y a les fausses plaques, les immatriculations à Monaco, les auto « empruntées »… Ca a un petit goût de Hadopi cette loi, et tous les jours, on voit l’efficacité diabolique de la chose. Quoiqu’il en soit, le meilleur traceur que tout le monde utilise avec bonheur sans se poser de question reste le téléphone mobile 😉

  21. Perso, je ne fais pas l’autruche et je sais pertinemment comment cela va finir:

    Un bon gros hack des familles pour flinguer toute tentative d’identification de ma bécane et byebye DjiGo/Litchi. Les indiens sont déjà au top en matière de hack sur machines DJI! c’est par là bas qu’il faut jeter un oeil…google trad est votre ami.
    J’ai déjà hacké ma TX afin de lui laisser prétendre ses réelles capacités, reste plus qu’à hacker le ziozio.

    Fred,
    T’as beau avoir un oeil moralisateur, tu ne me laisseras pas croire que tu ne vois pas la direction prise par les autorités depuis plus de 3 ans (depuis toujours en fait). Nous allons tout droit vers une magnifique tentative d’intimidation afin de ne plus permettre aux petites gens que nous sommes de faire joujou avec ces engins. Je n’ai jamais pris de risques avec mes appareils et n’en prendrai jamais. Je ne supporte donc pas ces ingérences dignes de 1984 visant à me décourager de faire des souvenirs de vacances où je n’emmerde pourtant personne si ce n’est les hirondelles un peu curieuses.
    L’une des motivations inavouées de nos autorités est de masquer leur dantesque trouillardise de l’attaque terroriste aérienne…en vain j’ai envie de dire puisqu’un simple quad home-made de bonnes dimensions, échappant à toute possibilité de contrôle exo-engin, suffirait à faire péter la tronche de n’importe quel cakos politique du haut de son aristocratie gerbante ou à le filmer entrain de bouffer les crottes de nez de son clébard de race depuis son jardin à la française.

    Moi je les emmerde avec leurs restrictions et leur flicage. Toi Fred, tu te sens peut-être investi d’un rôle moralisateur dans l’espoir secret d’éviter le pire, à savoir l’interdiction de commercialisation, mais ouvres les yeux: nous y allons à grandes enjambées de nos petits pieds chaussés de bottes de 7 lieues. Big Brother ne supporte pas l’idée d’avoir un oeil au dessus de sa tête et il fera tout pour tuer le cyclope dans son envolée. Ceux qui croient le contraire ne sont que des captifs au pays des poneys luisants. Aucune bienséance ne permettra à court terme d’éviter d’interdire la vente de ces « drones » au grand public. Nous y allons, nous y allons…qui ne le voit pas?
    Nous perdons ainsi toutes nos libertés les unes après les autres et ceci n’est que la face visible de l’iceberg qui cache un contrôle quasi-absolu de nos faits et gestes depuis l’ère internet.

    J’ai donc envie, en homme qui se veut libre, de choisir quelles sont/seront mes libertés d’aujourd’hui et de demain, sans en demander l’avis à quiconque, du moment qu’elles restent respectueuses d’autrui et qu’elles émanent de bon sens. Un point c’est tout. Rien à foutre de ce qui est écrit dans sur un bout de torche cul rédigé par des esclavagistes trouillards en mal de contrôle. Ils auront toujours un train de retard sur ceux qui osent rester libres intelligemment.

    Et pour finir, Fred, une sodomie avec ou sans vaseline reste une sodomie. Si pour toi la vaseline aéroscopée te fait oublier la sodomie, pour moi elle ne camoufle en rien l’initiative de l’acte…et non, nous n’avons pas que l’unique choix de la manière (avec/sans vaseline). Nous avons aussi le choix de résister en commençant par rendre nos joujoux invisibles de toute technologie d’identification.

  22. @ Brice : Hé, tu ne serais pas un poil moralisateur, là ? 😉
    Libre à toi d’être persuadé que les lois sont faites pour être contournées parce qu’elles sont toutes faites par des esprits malins, que la priorité est d’être libre, que le bon sens de l’homme l’emporte sur le reste, que les règles sont forcément faites pour nous écraser, que tout le monde adopte un comportement sans risque comme le tien… Il y a probablement du vrai là-dedans. Il y a certainement du faux aussi !
    Moi j’aime bien les utopies, ça fait avancer les choses…

  23. Je croyais cela concernais que les drones de plus de 800 grammes hors dans l’article est mentionné le Mavic Pro. Oups

  24. @ Kaelvin : La loi française a indiqué un seuil de masse de 800 grammes pour l’identification à distance. Mais DJI détecte tout les appareils de sa marque, y compris les plus légers comme le Spark. Le seuils sont différents dans d’autres pays.

  25. ça fait déjà longtemps que tous les drones seraient interdit en France s’il n’y aurait Parrot et son lobbying (100 000 euros de frais en 2015 ) A voir si l’entreprise française continue le drone de loisir, ou pas ! En tous cas, ils se sépare du tiers de leurs employés en 2017…
    DJI doit avoir la pression et pondre des systèmes de contrôles innovants pour éviter le pire ! mais le pire n’est-il déjà pas atteint !? (flicage et interdiction en temps réel, référencement, « carte grise », identification etc …)
    Ils vont arriver un jour a faire penser dans la conscience collective que la vue d’un drone de quelques centaines de grammes dans les airs et équivalent a un gun chargé …

  26. “Je veux être libre », « je ne veut pas être fliquer », « le pire »…
    Hé les gares, dji veut simplement que vous ne volez pas sur des centrales et des aéroports (nfz) et veut savoir qui le fais sur ces zones interdite (aeroscope).
    Alors faut être clair, vous vouler simplement continuer à faire des chose illégale sans être pris. Si vous voler légalement, dji ne vous interdit rien et ne vous détecte pas…
    Donc les grands discourts sur la libértee, l’etat Flic, la castrations de la vie privé, c’est du grand non sense.
    Arrêter de vous la jouer, et retourner vérifier vos settings Facebook et google, il y en a plus a apprendre que sur dji go.
    Vivement que cette loi passé et qu’elle sois appliquer, on a besoin d’un peu de cleansening dans l’univers des multi-rotors…

  27. AeroScope est une solution light qu’il faut absolument défendre. Toute verrue rajoutée n’apportera que des inconvénients et pourra facilement être contournée par les personnes malveillantes.
    Avec cette solution Dji est dans notre camp pour une fois et œuvre vers la préservation de nos données personnelles.

    Merci Fred pour cet excellent article

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