Eachine Jumper X68S, le test

Le coup de grâce ?

Après quelques vols en extérieur, la caméra qui manquait de netteté est devenue totalement floue. En vol, évidemment. Tourner la lentille permet de refaire le point sur l’infini, mais le souci revient au vol suivant. Un point de colle, là encore, corrige le problème. Mais au décollage suivant, écran noir, plus d’image. Rideau. La caméra ne veut plus rien savoir. Le vol suivant, à vue et simplement pour réaliser des photos de l’appareil en vol, se termine par un crash : le Jumper X68S n’aime pas le vent. Résultat ? Une pale cassée. Ce qui est extrêmement rare sur un appareil de type Tiny Whoop. Les essais du Jumper X68S s’arrêtent là. Je crois avoir eu plus de chance, c’est dire, que SeByDocKy. Car pour lui, deux machines ont cessé de fonctionner suite des problèmes différents du mien (voir son test ici). Est-ce la faute à vraiment pas de chance ? C’est peu probable. Ce qui l’est plus, c’est que les composants électroniques n’ont pas été assemblés de manière efficace, ni fixés correctement.

Faut-il l’acheter ?

Vous vous en doutez, la réponse est clairement non. Cet appareil est un faux-pas dans la gamme des nano racers de Eachine, malgré ses caractéristiques séduisantes. Il n’est pas suffisamment puissant pour justifier l’adoption de moteurs brushless, l’accès aux réglages est mal conçu, les hélices ne tiennent pas en place, la caméra est fragile, les soudures trop peu résistantes. Passez votre chemin ! Si vous voulez tout de même tenter l’expérience, le Jumper X68S est proposé par Banggood pour environ 112 € (avec le port mais hors taxes).

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