Teal Sport
Voici un concept très intéressant de racer, avec une capacité de séduction pour un public nouveau. Les deux modèles, le Teal Sport Freestyle et le Teal Sport Racer, reposent sur un principe modulaire. Un bras cassé ? Vous pouvez le réparer de manière classique en dégainant le fer à souder, mais il y a plus simple : il suffit de racheter un bras complet, d’ôter celui endommagé, et de le remplacer. La batterie est intégrée dans le carénage, amovible. Les batteries propriétaires, ça ne vous enchante pas ? Il est possible de brancher une batterie classique avec prise XT60 – mais c’est moins sexy. Le concepteur de la gamme Teal est George Matus, un américain qui n’a pas encore fêté ses 20 ans. Son projet a démarré il y a 3 ans, il a su séduire des partenaires comme Lumenier, la Team BlackSheep et les Rotor Riot.
Les deux versions
Elles partagent le même boîtier plat avec un petit embonpoint, un contrôleur de vol Kiss de Flyduino, 4 ESC Kiss Ultralite de 24A, une caméra FPV RunCam Swift Rotor Riot Edition associée à un émetteur vidéo Tramp HV de ImmersionRC, une batterie Thunder Power R/C de 1300 mAh et 70C. Les différences ? La version Teal Sport Racer est la plus minimaliste, prévue pour voler de manière agressive. Elle repose sur des moteurs Lumenier MX2206 à 2450KV pour des hélices Lumenier Butter Cutter. La version Teal Sport Freestyle s’appuie sur des moteurs TBS Mr Steele Silk 2345KV et des hélices HQ V1S. Ces deux versions sont commercialisées $500 (hors port, hors taxes), avec des batteries supplémentaires à $44. Les deux versions sont aussi déclinées en RTF, livrées avec une radiocommande Taranis QX7, un récepteur FrSky X4R, et des lunettes FPV FatShart Teleporter V. Les deux versions en RTF sont proposées à $800 (toujours hors port et hors taxes). Le site de Teal se trouve ici !
Et la suite ?
Dans un premier temps, seules ces 4 déclinaisons seront disponibles. Mais George Matus a indiqué travailler sur une version plus riche en électronique, avec un GPS, une caméra 4K, et un processeur haut de gamme pour réaliser des calculs complexes en vol. Le boîtier est dimensionné pour accueillir sans souci ces composants supplémentaires. Evidemment, il ne sera plus question de racing ni de freestyle, mais de vols destinés aux prises de vues. Avec la possibilité, à tout moment, de « lâcher les watts ».
Joli travail d’intégration de l’électronique ! Par contre, je suis moyennement convaincu par la longévité de la structure, qui semble entièrement en plastique.
Pareil
C’est comme pour les concessionnaires automobiles, vous avez une panne, on ne répare plus on change l’ensemble de la fonction … pourquoi pas 🙂
Le prix pique un peu tout de même ; pas sûr que le concept accrochera beaucoup d’amateurs 🙁
Soyons réalistes, sur ce bestio si un bras est cassé il y a 99% de chance pour que le point de fixation du bras le soit encore plus (sans parlé de la connectique) et là c’est le corps du drone qu’il faut changer.
Ceci-dit, un grand bravo à son jeune concepteur!:-D