Retour sur la WDR Lyon FPV World Cup 2017

Le mauvais temps…

La météo du samedi a été parfaite pour le déroulement des qualifications, avec beaucoup de soleil et peu de vent. La météo avait annoncé un vent fort qui promettait de s’amplifier au cours de la journée. Elle avait raison : le dimanche matin, les bourrasques étaient trop fortes pour envisager de poursuivre la compétition. La décision d’arrêter a été prise, à contre-coeur. L’événement a été déclaré en préfecture comme « en présence de public ». Il n’était pas raisonnable de poursuivre les vols avec un risque de perte de contrôle en présence de spectateurs. Poursuivre la compétition en interdisant l’entrée aux spectateurs le dimanche n’aurait pas limité les risques, sachant que le stade Vuillermet se trouve en pleine agglomération, entouré d’habitations.

Frustration !

C’était rageant de devoir stopper la compétition d’autant que les obstacles étaient solidement arrimés avec des contrepoids, malgré la difficulté majeure que représente un sol en revêtement synthétique sans possibilité de planter quoi que ce soit dans le sol. Le règlement de la FAI indique que l’organisateur peut interrompre les vols si le vent dépasse les 9 m/s soit 32,4 km/h – les bourrasque ont atteint plus du double de cette vitesse. Les manches éliminatoires n’ont donc pas eu lieu. Déception pour les pilotes qui comptaient bien en découdre, et pour les organisateurs… Le règlement FAI stipule que le classement, dans ce cas, est celui constaté au moment de l’interruption de la compétition.

Le podium ?

Les qualifications ont désigné le vainqueur : l’allemand McStralle (Andreas Hahn). Le second sur le podium est BLS (Benjamin LavaySsière), suivi en 3e position par Heliflyer (Dunkan Bossion). Ils étaient talonnés par Tomz (Thomas Panaiva), Sartorius (Benoît Couturier) et Djdjm600 (Frédéric Dauch). On doit le meilleur temps du circuit à McStralle, avec 17 secondes et 434 centièmes… Le parcours de nuit a vu la victoire de Nomis (Simon Nomis), suivi par TazFPV (Stéphane Jaine) et JulienFPV (Julien Leteve).

Remerciements !

La compétition n’aurait pas pu avoir lieu sans l’aide précieuse du maitre du parcours Julien Lesech, de Philippe Ducros à la retransmission vidéo, de Vincent Boisselier, Cédric Hanson et Nicolas Schaffner du Sénart Multirotor Racing (SMR), celle Pierre de Ponpont, Pauline Garraud pour le reportage vidéo. Vivement la prochaine FPV World Cup !

Le reportage de France3 JT 19/20 Rhônes-Alpes (Une fois la pub passée, filez à 19 minutes)
Le reportage de CNews 

La page Facebook de WDR partage de nombreux enregistrements DVR des qualifications et des vols de nuit !

D’autres photos

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10 commentaires sur “Retour sur la WDR Lyon FPV World Cup 2017

  1. Bravo à WDR.
    on voit que les énormes progrès, en terme de pilotage bien entendu mais au moins autant en terme d’organisation. Cette organisation demande une implication, une expertise et des moyens qu’on ne retrouve que dans les événements et compétitions sportives très professionnalisées. Chapeau bas messieurs les organisateurs et bonne chance pour la suivante.

  2. Salut FRED tu parles de puissances, pour avoir été (spectateur) à plusieurs meeting en Allemagne, ils ne blaguent pas et vérifient avec du matériel Rhodes & Schwarz tous les émetteurs en fréquences, spectre et puissances … Ya volt ils ont les moyens 🙂
    Si tu est fiché à plus de 25mW on te demande gentiment de remballer 🙁

  3. Salut,
    Tous les clubs ne peuvent se doter d’un analyseur Rohde est Scharwz, mais il existe des mesureurs de champs HF portable (format poche, plage de 100Mhz à 8Ghz par ex) qui pour 160€ permettent de mesurer le niveau de puissance du VTX sans problème. En l’approchant du quad en émission, il est tout à fait possible de vérifier qu’il est bien la source de ce que l’on mesure et à quel niveau il émet.
    Très bons appareils d’origine US dont le rapport Q/P est imbattable : https://www.geotellurique.fr/detecteurs-toutes-frequences/258-detecteur-d-ondes-electromagnetiques-cornet-ed78s.html

  4. @ Lesailes : Le souci, c’est que l’environnement est très saturé. Il y a les autres compétiteurs, il y a les innombrables sources wifi et Bluetooth du lieu de course et des smartphones, il y a les moyens vidéo, dans le cas de Lyon il y avait les bornes wifi de particuliers autour du stade – on captait même la borne du concessionnaire Audi. Il y a un scanner qui a été essayé en fin de journée, un Corner ED88T, dont les courbes se superposaient après tentative d’étalonnage…

  5. Salut,
    Dis, pour les chronométrage, rotormatch à fait comment ?
    Le TBS tracker assurait la double mesure ?
    Tu a plus de précisions là dessus ?

    Merci !

  6. @ Fred : ok, c’est bien le matériel dont je parlais, Cornet ED88T qui est un des modèles de Cornet (3 en 1 : champ électrique et magnétique en plus).

    Donc effectivement, il faut faire la mesure dans un espace réservé où ne se trouve que le testeur et le quad à tester (pas d’autres quad en émission à proximité immédiate, de mobiles en 3 ou 4G en émission potentielle… etc). Dans ces conditions minimum à respecter et même si le site est évidemment sous couverture de nombreuses sources ECM, il est possible en rapprochant au maximum le testeur de l’antenne vidéo (mais en deçà de la désensibilisation de l’antenne du testeur, par exemple à maximum 30 cms de la source selon le testeur) de déterminer le niveau de puissance du VTX en discriminant un émetteur à 25mW d’un autre à 200 ou 350mW par exemple, car le niveau de champ qui sera reçu par le testeur aura un rapport 10 entre les 2 VTX…

    J’ai un Cornet ED65 et j’ai fait le test chez moi entre un quad qui émet à 25mW et un autre à 350mW.
    Bien sur dans un endroit très fortement exposé aux émissions, l’interprétation est plus difficile mais je pense reste possible car les niveaux de champ se somment et un VTX de à plus de 200mW pris à 30 cms de son antenne envoie un champ très important à proximité qui ne peut pas passer inaperçu, là où un VTX à 25mW pourra être un peu noyé dans le bruit ECM ambiant (et encore à 30 cms, cela crache déjà pas mal mais dans tous les cas, 10 fois moins que l’autre…).
    Je ne sais pas si je suis clair 😉

  7. @ Lesailes : Oui, tu as été parfaitement clair. Les soucis, c’est que la vérification se fait à un moment où il y a beaucoup de sources simultanées et proches, et à un instant T. Mais rien n’empêche le pilote de modifier sa puissance au moment où il pose son quad juste avant la course.
    Du coup, les conditions de test sont difficiles : il faudrait prélever une machine juste avant un départ, aller l’isoler pour faire la mesure (en supposant que c’est possible). Pendant ce temps, la manche se fait avec un pilote de moins. Un casse-tête en logistique !

  8. Certaines courses étaient impressionnantes, les gamelles aussi, on a pu voir des pointures qui sortaient du lot sans qu’on sache qui c’est, merci les pseudos sur les transmission vidéos dans lunettes.

    Par contre j’aimerai critiquer l’organisation, je ne doute pas que pour les pilotes, de plusieurs nationalités qui plus est, ça devait être un minimum au point.
    Qu’il y ait un problème avec le prestataire et ses écrans, admettons, (un vrai presta aurait une solution de secours), le minimum aurait été de communiquer la liste des courses sur un papier affiché et surtout d’annoncer les pauses et la fin.
    Le flux youtube ? Sérieusement ?
    Bref, pour les visiteurs: musique trop forte en continu, pas de scores, pas d’annonces de pilotes, pas d’infos, rien, entrée/fouille/assis/regarde/débrouille toi, je vois que la remise des trophées s’est faite dans la tente, en VIP, c’est une blague?
    Et je ne parle pas de la non communication sur le lieu de l’évènement d’abord vélodrome, puis stade du Lou puis enfin l’ancien stade, un vrai jeu de piste.

    Sinon merci pour l’article =D

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