Rencontre en altitude ?

La Montagne a publié une photo montrant un Rafale à basse altitude filmé par un drone évoluant… au-dessus de lui ! Selon le quotidien, l’image a été shootée par un droniste dans la campagne de Tronget, entre Moulins et Montluçon. Il est difficile de savoir si le cliché est réel et extrait d’une vidéo ou s’il s’agit d’un montage. Supposons qu’il soit vrai. Il est délicat d’évaluer la hauteur de vol du multirotor, mais il est probable que ce soit environ 150 mètres. Le chasseur volait donc très bas. Autour de Tronget, Geoportail indique que le plafond de vol pour les drones est de 150 mètres. Idem pour le service Mach 7 Drone.

A quelle hauteur les militaires peuvent-ils voler ?

La réponse se trouve dans l’arrêté du 20 juillet 2016 fixant les règles et services de la circulation aérienne militaire (voir ici), qui fixe la hauteur minimale en CAM V (Circulation Aérienne Militaire à Vue) à 150 mètres pour les appareils à réacteur. Sauf évidemment cas particulier indiqué par un NOTAM (ou NOTAM M pour Militaire, lorsque les délais sont courts). Certains vols sont-ils effectués hors de ce cadre réglementaire ? Allez savoir. Une collision est-elle à craindre ? La probabilité n’est pas nulle, comme le montre le cliché, mais elle est très faible.

Petit rappel

Vérifiez bien, avant de voler, que vous n’êtes pas dans un secteur VOLTAC (VOL TACtique) où les vols militaires peuvent être pratiqués du sol à 150 mètres, soit exactement le plafond maximal pour les drones. Idem, assurez-vous que vous n’êtes pas dans un secteur SETBA (Secteurs d’Entrainement Très Basse Altitude à vue), dans lesquels les militaires évoluent à moins de 150 mètres. Enfin, il faut bien localiser les zones RTBA (Réseau Très Basse Altitude) qui descendent jusqu’au sol. Toutes ces zones sont actives à dates et horaires précis, selon un calendrier. Comment savoir ? Vous pouvez partir à la pêche aux informations sur le site de la DIRCAM (DIRection de la Circulation Aéronautique Militaire)… mais vous rentrerez probablement bredouille. Mieux vaut vous fier aux données distillées par le service Mach 7 Drone. Lorsque vous cliquez sur un point, une fenêtre indique les éventuelles zones ou secteurs, avec les dates d’activités. Dans le cas du cliché publié dans La Montagne, le droniste ne se trouvait dans aucune de ces zones et secteurs.

Edit : L’ENR 5.2.8 disponible sur le site de la DIRCAM indique des itinéraires à très basse altitude à vue actifs, notamment le NR 5 qui passe au-dessus de la région de Tronget. La hauteur de vol est entre 250 et 500 pieds, soit 75 et 150 mètres. Le cliché du Rafale est donc possible, même si ça ne prouve évidemment pas qu’il s’agit de l’extraction d’une vraie vidéo. Comment peut-on être au courant de ce type d’information ? Pour le grand public, on ne peut pas… Merci beaucoup à Fred pour avoir débusqué cet ENR !

Source : La Montagne
Crédit photo : La Montagne

Dessin : DGAC

Les chasseurs à basse altitude en vol à vue prennent souvent des repères bien visibles. Le château de Sainte Suzanne dans la Mayenne en fait partie, j’ai pu le constater… Heureusement, j’étais encore au sol quand ils sont passés très, très bas..

55 commentaires sur “Rencontre en altitude ?

  1. Si c’est pas un faux, l’aviion est très très bas … dans les 50m … Donc si le drone était à moins de 150m, il y a rien d’illégal

  2. bonjour,
    effectivement et en ce qui me concerne les avions de chasse en Auvergne (je suis a coté de clermont-ferrand a une quarantaine de kilomètres) font régulièrement du rase motte et sont très actifs… je suis a la campagne et pourtant en consultant les cartes cela ne m’empêche pas de voler mais avec une hauteur maxi de 30 mètres !!! … Ca me va car je fais du racer donc au pire je monte juste au dessus des arbres de temps a autres pour me faire plaisir avec quelques figures. Aucunes espèces de folie pour ma part !!! je vole depuis peu, je n’ai jamais eu de souci tout en faisant connaitre notre passion. Si j’avais du avoir un probème je pense que les gendarmes seraient déja venu chez moi 🙂

  3. Pour apporter une réponse au problème de cet article, le Rafale se trouvait sur un « Itinéraire Très Basse Altitude à vue », publié au MIL AIP (ENR 5.2.17), et qui permet aux avions se trouvant dessus de voler à 50 m de hauteur.
    Cet iti est le N°5 sur cette carte :
    https://i37.servimg.com/u/f37/12/05/44/68/iti10.jpg

    Le même iti sur la carte 1/500.000 ci-dessous (trait noir avec les flèches noires). La campagne de Tronget y est surlignée en vert. On peut voir que cet iti passe en plein milieu :
    https://i37.servimg.com/u/f37/12/05/44/68/ili10.jpg

  4.  » Dans le cas du cliché publié dans La Montagne, le droniste ne se trouvait dans aucune de ces zones et secteurs. »
    Mais alors que faisait cet avion si bas dans un secteur où il n’est pas censé évoluer ??
    Je suis in peu sceptique ..
    Les créneaux d’activation pour RTBA peuvent être connus assez facilement , en revanche les voltac c’est un peu plus compliqué .

  5. Eh bien si Spoutnik : le Rafale se trouvait sur un « Itinéraire Très Basse Altitude à vue », publié au MIL AIP (ENR 5.2.17), et qui permet aux avions se trouvant dessus de voler à 75 m de hauteur.

  6. @ Fred : Merci Fred pour l’explication ! J’ai hésité à aller fouiller sur le SIA, et puis je me suis dit que j’allais faire comme le grand public 😉 Je n’aurais rien trouvé sur le SIA d’ailleurs.

  7. @ Fred : tu ne trouveras pas cette info sur le SIA, mais sur le site de la DSAé/Dircam, partie MIAM/MILAIP.

  8. Et je précise, suite à la coquille de mon commentaire ci-dessus (celui avec les liens), que la hauteur de vol est bien de 75m (et non de 50m comme mentionné).

  9. Non Fred désolé cet itinéraire ne fait pas parti d’une zone RTBA (il est à l’est de la R144).
    C’est le SIA qui fait foi. Le MIL AIP ne fait absolument pas parti de ce que l’on doit consulter avant un vol.
    J’ai parfaitement le droit de tourner avec mon petit avion de tourisme à 150m/sol à cet endroit, tout comme le Rafale.
    Donc… c’est la règle du voir et éviter et priorité à droite !
    Ensuite si les militaires souhaite voler sous les 500Ft hors itinéraire officiel, c’est leur problème pas le notre. Tant que cet itinéraire n’est pas dans la doc officielle (et pas uniquement le MIL AIP), il n’existe officiellement pas.

    Eric (pilote avion et droniste)

  10. @Eric :
    Il n’a jamais été dit que cet iti était un RTBA. C’est autre chose, et c’est tout aussi réglementaire. Le MIL AIP fait référence au RCAM qui est un arrêté (du 08 juin 2009), donc qui fait force de loi.
    Faut pas croire qu’il n’existe QUE les RTBA où les chasseurs peuvent voler bas.

  11. Et comme tu l’as dit, tu as parfaitement le droit de voler avec ton avion a cet endroit là. La différence, c’est qu’à l’emplacement de cet iti, tu seras à 500 ft mini, et les mili à 250 ft mini. En dehors de cet iti, ils seront aussi à 500 ft mini, donc, comme tu l’as dit, ce sera la règle du « voir & éviter ».

  12. Ca se complique 🙂 Donc les drones sont entre 0 et 150 mètres, les militaires entre 75 et 150 mètres, les avions de tourisme au-dessus de 150 mètres. Et la règle du voir et éviter est mise à mal avec un drone (parce qu’il peut difficilement éviter et qu’il peut difficilement être vu).

  13. Et je termine par le fait que ces iti sont des iti officiels (contrairement à ce que tu dis). Ils sont publiés par le SIA/DIA, dans une doc officielle, qui s’appelle le MIL AIP, documentation que tu n’es, en tant qu’usager civil, pas obligé de consulter en effet.

  14. @ Fred : Exactement.
    Dans les SETBA, le problème à été résolu (drones à 50 m max, milis à75 mètres, et aviation civile à 150 m.
    Par contre, sur ces ITI très basse altitude, rien n’a été fait, et on peut y trouver des drones qui volent jusqu’à 150m, des chasseurs entre 75 et 150m, et des avions civils à partir de 150 m => risque de collision entre drones et mili avéré !
    Pour ce qui est du risque mili/avions civils, civils/civils, ou mili/mili, celui-ci n’est pas nouveau et existe quasiment depuis que l’aviation est née 😉

  15. OK, d’accord avec toi.
    Donc on il y a un gros problème pour la tranche 75m – 150 m qui effectivement ne nous concerne pas en tant que pilotes grandeurs mais ici en tant que modélistes.
    Déjà que la règle « voir » et éviter » ici à 150m avec un avion léger versus Rafale va vite trouver ses limites, je ne te parle même pas du drone versus Rafale.

  16. @ Fred : non, pas le ENR 5.2-8, mais le ENR 5.2.17 (concernant les iti très basse altitude (qui sont différents du RTBA, qu’on soit bien d’accord 😉 )

  17. P.S. Et pour les RTBA ce n’est pas forcement 75m, il y en a qui vont jusqu’au sol et d’autres dont le plancher est à 800FT, ce qui par mauvais temps nous permet de les traverser entre 500FT et 800FT (faut bien viser !)

  18. @ Eric :
    Tout à fait. Le risque sur ces iti est plus élevé qu’ailleurs, vu qu’il n’y a pas de ségrégation drones/avions militaires. Il faut savoir cependant que ces iti ne sont pas beaucoup utilisés.

  19. @ Eric : il faut distinguer 2 choses :
    1/ la tranche d’altitude de la zone R qui constitue le RTBA ;
    2/ la hauteur de vol des avions dans le RTBA.

    Pour le 1/, certaines zones R du RTBA vont, comme tu l’as dit, jusqu’au sol. Ce n’est pas pour cela que les avions y volent à n’importe quelle hauteur. En VMC, ce sera 75 mètres mini, et 90 mètres mini en IMC.
    Quand la zone R du RTBA commence à 800 ft, les chasseurs y volent à 1000 ft (300 m).

  20. Rencontre en altitude…ou comment rallumer la mèche avec une photo :-/
    Par contre, de souvenir, les publications des créneaux d’activité dans ces zones ( généralement actives en semaine et « off » le wkend..) sont très parlantes, mais elles ne sont pas accessibles facilement, d’autant que l’AIP / l’AIP MIL est carrément une usine à gaz pour le télé-pilote professionnel non-initié…
    Merci HM pour cette perle, car le débat s’était méchamment ramolli ces dernières semaines …
    😆

  21. @Fred :

    Après relecture de l’Arrêté du 17 décembre 2015 relatif à l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord, cette partie de l’AIP y est mentionnée…

    DONC : le drone aurait du voler à 50m maximum à cet endroit là…
    MAIS : les cartes mentionnant précisément ces itinéraires n’étant pas disponible au grand public, le pauvre pilote de drone ne pouvait pas le savoir…

  22. @ Fred : Dans l’ENR, on parle de la page ou de l’ENR ? Ce que j’ai, c’est l’ENR 5.2.8, page ENR 5.2-17. Mais si ça se trouve, je n’ai rien compris !
    Pour la hauteur, j’ai 250 à 500 ft, donc 75 mètres max ?

  23. J’en rajoute encore une couche:
    J’ai habité à Bourbon-Lancy vers Moulins dans les années 90. Il y a un pont qui traverse la Loire (le pont du fourneau) qui est (était ?) souvent désigné comme objectif de mission (j’avais un pote pilote de Jaguar qui m’avait expliqué ça).
    Donc hors RTBA, nous voyons très souvent passer des Jaguar et Mirage 2000 (même un Mirage IV une fois) à une altitude très très largement inférieure à 100m/sol (dès fois saute-mouton avec les haies d’arbres, on voyait la couleur des yeux du pilote).

    Difficile de leur en vouloir et de jeter la première pierre car en avion léger qui n’a jamais non plus fait de radada en rase campagne ?
    Et en drone qui n’a jamais essayé de tester un peu la porté de son matos et de monter un peu plus que de raisonnable ? Personne évidemment.

    La différence c’est qu’un petit drone n’est pas visible de loin contrairement à un avion (et encore…) et que le pilote de l’avion a sa vie en jeu.

  24. UPDATE :

    Après avoir regardé sur la carte de GéoPortail, l’iti militaire y figure bien (trait orange), et limite le vol des drones à 50 mètres…

    MAIS : en regardant la carte ci-dessous, le vol de drone se faisait au-dessus de l’étang entouré en bleu, et donc à côté de l’iti.
    Le pilote de drone voulant voler à cet endroit et regardant la carte de GéoPortail se dit donc, à juste titre, qu’il peut voler à 150 mètres 😉
    En pinaillant, on peut donc dire que le chasseur n’était pas sur son iti… Mais, à ma connaissance, aucun texte ne mentionne la largeur de cet iti mili…..

    Carte ci-dessous :
    https://i37.servimg.com/u/f37/12/05/44/68/carte10.jpg

  25. @ Fred :
    75 mètres minimum (donc entre 75 m et… 6000 mètres en vol à vue).
    Et oui, page 5.2-17, mais chapitre 5.2-8… C’est le bor*** 😉

    @ Eric : à cette époque, c’était en effet du grand n’importe quoi… Les pilots pouvaient faire ce genre de chose sans être inquiétés. Ce n’est plus le cas maintenant. Un pilote qui ne respecte pas volontairement sa réglementation pour « s’amuser », c’est une indiscipline, et cela à des conséquences graves sur la suite de sa carrière, voir finir au tribunal…

  26. @ Fred : Dans la page 5.2-17, il y a cette mention : « Ces itinéraires sont utilisables entre 250 ft et 500 ft ASFC. » qui semble contraindre à 75<->150 mètres..

  27. Yes, mais cela reste du vol à vue. Et un chasseur peut voler en vol à vue jusqu’à 6000 mètres. La différence est qu’entre 75 et 150 mètres, il sera en CAM C (vol tactique), et en CAM V entre 150 et 6000 mètres.
    Au final, les chasseurs peuvent voler en dessous de 150 mètres UNIQUEMENT dans les secteur indiqués dans le MILAIP (SETBA, itinéraires très basse altitude reliants les SETBA, et bien sûr dans le RTBA).
    Partout ailleurs, et hors SUP-AIP, les chasseurs volent à 150 mètres.

  28. *Correction : ce n’est pas de la CAM C, mais de la CAM T 😉 (La CAM C a été renommée CAM T il y a quelques années).

  29. Des jets j’en ai déjà vu passer à 20m des crêtes dans le Vercors, je les ai même en vidéo.
    Sans compter les innombrables avions de tourisme qui font pareil, autour des villes des Alpes.
    En mettant à bout tout ce que j’ai filmé comme appareils qui volent bas lors de mes sorties quad en montagne, j’ai de quoi faire une vidéo d’une heure. Donc oui, même en volant à 30m à vue on peut se prendre un avion (si on est sourd).
    Les appareils à hélices ils sont lents et on les entend arriver de loin, mais les Mirage et Rafales c’est plus délicat.

  30. J’ai fait du deltaplane pendant de nombreuses années en Auvergne près d’Ambert et il est arrivé plusieurs fois de rencontrer des chasseurs en vol. Était ce pour nous faire coucou ou nous faire peur mais c’était du radada plutôt dangereux d’après moi car le site (mont Chouvet) est un site de vol libre officiel FFVL.

  31. @ airvb :
    Rien n’interdit aux chasseurs de passer dans les sites de vol libre. D’ailleurs, ils ne les connaissent pas (il est impossible de tous les connaitre, et ils ne sont pas mentionnés sur les cartes 1/500000). Le « radada » fait parti intégrante de la formation des pilotes, et ces derniers en font beaucoup, c’est prévu, c’est encadré, c’est réglementaire.
    Ce qu’il faut comprendre, c’est que l’espace aérien de classe G est à tout le monde, et les risques de collisions sont avérées, d’où la règle « Voir & éviter ».

  32. voir et éviter, c’est tendu entre un phantom qui plafonne à 50kmh et un chasseur qui doit faire du radada à probablement 700kmh 😀
    Sur le lac d’Annecy l’été ils passent régulièrement en radada aussi sous les parapentes, ça craint un peu :-/

  33. Le voir & éviter, c’est que entre aéronefs pilotés. Les drones sont ségrégués de toute autre type de circulation aérienne (cependant, l’objet de cet article nous en montre les quelques failles).
    Pour les Parapentes, il vaut mieux passer en dessous que de faire un virage vers un autre parapente que le pilote n’aurait pas vu… Savant que vu la vitesse de leurs avions, les pilotes voient les parapentes souvent tardivement…

  34. Un beau fake ! 🙂

    -La probabilité qu’un drone vole en même temps que le rafale, déjà, c’est très faible.

    – Plus, probabilité de voler plus haut que le rafale = très faible

    -Plus, filmé le rafale, avec un angle mystérieusement très faible sur la vidéo = très faible

    En comparaison, les rafales ont bien plus de chance de ce prendre des oiseaux sur la face que des drones.
    D’ailleurs, ça fait parti de leurs exercice d’esquiver les oiseaux xd. Et même à 700 km/h, ils y arrivent.

    Au pire, les rafales, c’est des avions blinder. Faut pas oublier ce détail.

  35. A ignorer mon post ci-dessus, me suis trompé avec l’angle de la caméra, j’ai supposé un Phantom 4, mais pas pris la bonne valeur, je vais refaire plus tard 🙂

  36. J’ai vu cet été un A400m passer très très bas dans la R144 et hors horaire d’activation RTBA.

    Et pour avoir une maison dans la R144 je peux affirmer que ce type de rencontre est parfaitement possible. J’en ai déjà vu passer à 30m au dessus de la maison certes il y a longtemps…

    Ce que je trouve plus gênant c’est que j’en entend voler hors horaire d’activation.

    Je suis preneur de tous les sites qui permettraient de savoir précisément ou et quand on est susceptible de les croiser. (Je connais déjà le SIA avec horaires d’activation mis à jour plusieurs fois par jour)

  37. @ Bobby :
    Cela a été répété plusieurs fois : un aéronef militaire n’a pas besoin d’être dans le RTBA pour faire du vol très basse altitude. Hors RTBA, les chasseurs peuvent voler à 150m, les transporteurs à 100m, et les hélicos à 50 mètres.
    De plus, dans plusieurs secteurs géographique (qui n’ont pas besoins d’êtres activés car actifs en permanence la journée), les aéronefs mili peuvent descendre jusqu’à 75 mètres, et jusqu’au sol pour les hélicoptères.
    Donc, rien d’anormal à en entendre voler hors horaire d’activation du RTBA. Le RTBA sert juste à s’entrainer à voler sans regarder dehors, et donc à être ségrégué de toute autre circulation aérienne.

    Le Rafale de cette vidéo se trouve justement sur un itinéraire de vol à 75 mètres.

    @ Terry : Le Rafale, blindé ??? Lol, c’est nouveau 😉
    Le lieu où a été faite cette vidéo rend complètement plausible cette rencontre, du fait de l’itinéraire de vol militaire juste en dessous 😉

  38. C est un montage il manque l ombre de l avion regardez les arbres meme le plus petit a l ombre

  39. @ Did : tu ne pend pas en compte la hauteur de l’avion… Le soleil est rasant, et l’ombre de l’avion est hors champ de la photo, à gauche !

  40. Meme le soleil rasant ont verrait l ombre du nez de l avion puisque ont voit celui du petit arbre derrière et devant

  41. La différence, c’est que l’arbre est bien plus bas que l’avion, et que celui-ci touche le sol. L’avion vole à au moins 3 fois la hauteur de l’arbre. Donc si tu reportes 3 fois l’ombre de l’arbre au niveau de l’avion, dans le sens de l’ombre, tu verras que l’ombre de l’avion est en dehors du cadre 😉

  42. @Fred, je ne trouve pas sur le Géoportail la carte dont tu as fait un screenshot avec l’itinéraire en orange !
    Pourrais tu m’envoyer le lien ?
    Merci !
    Cdt
    Bobby

  43. À toutes fins utiles, pour les pilotes privés (qui ont l’obligation de vérifier les activations des zones RTBA avant de décoller s’ils risquent de devoir y passer, y compris en déroutement !), la site qui fait foi est celui du SIA, section AZBA (Activation des Zones Basse Altitude) : https://www.sia.aviation-civile.gouv.fr/schedules
    Profitez-en, ça a été refait le mois dernier et c’est BEAUCOUP plus clair qu’avant ! 🙂

  44. Comme je l’ai déjà écrit, les petits avions de tourisme fleurtent très souvent en dessous des 150 mètres au dessus de chez moi avec un plafond Drone a 50 mètres donc jusqu’ici tout va bien.

    mais qu’en est-il de ceux qui font de la voltige alors qu’ils ont un plan de vols pour aller de A a B. Peut-on les signaler a la gendarmerie ?

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