Hubsan X4 H502E, le test

Mais pourquoi ?

Tout d’abord parce qu’il y a toutes les chances que les moteurs ne démarrent pas. En effet, il faut impérativement que le GPS ait détecté suffisamment de satellites pour que le contrôleur de vol accepte de lancer les moteurs. DSC_0017-1200La détection est assez rapide, et en espace dégagé, on peut aller jusqu’à 11 satellites en vue, pour une position très précise. Le nombre de satellites est indiqué à l’écran de la radiocommande. Mais en intérieur, tout se complique. Si le H502E ne décolle pas, c’est tant mieux. Car s’il décolle, le contrôleur de vol fait tout son possible pour le maintenir dans sa position. Sauf que, si le nombre de satellites détectés décroît, la précision diminue, et le contrôleur de vol se lance dans une correction automatique qui a toutes les chances d’envoyer l’appareil contre un mur. Le X4 H502E est fait pour voler en extérieur, et uniquement en extérieur.

Premier décollage, repetita

Poussez les joysticks pour armer les moteurs : les hélices se mettent à tourner lentement. D’ailleurs parfois certaines hélices ne démarrent pas. Peu importe, poussez les gaz. Les hélices tournent plus vite et le H502E décolle. Il oscille un peu, de manière peu engageante, mais finit par se stabiliser tout seul. DSC_0026-1200Premier constant ? Vous n’avez pas besoin de savoir piloter ! Car une fois l’appareil en l’air, vous pouvez lâcher la radiocommande, il reste en vol sur place, en maintenant son altitude. La position est gérée par le GPS, l’altitude par un baromètre altimétrique. Il ne bouge vraiment pas ? Si, tout de même, on est loin de ce dont est capable un Phantom de DJI. La hauteur varie, parfois jusqu’à toucher le sol. La position est maintenue de manière satisfaisante, mais s’il y a des bourrasques de vent, il bouge et ne revient pas toujours à sa position initiale. Vous pouvez donc lâcher la radiocommande, mais il faut rester à côté pour effectuer de petites corrections au besoin.

En vol

DSC_0029-1200Le H502E n’est pas une bête de course, c’est le moins que l’on puisse dire. Il répond au quart de tour à vos sollicitations, mais il progresse lentement, quelle que soit la direction. C’est rassurant pour les pilotes débutants, mais cela devient rapidement frustrant parce qu’on ne peut pas prendre de vitesse. Il y a bien moyen d’augmenter un peu les débattements, en appuyant sur le joystick de gauche. Mais le gain sur toutes les commandes, y compris le yaw (la rotation), est assez léger. Si le pilote est tout de même en difficulté, le H502E offre un mode « headless », à déclencher avec une pression sur le joystick de droite : le pilotage ne tient plus compte de l’orientation.

Facile…

DSC_0071a-1200Un peu trop d’ailleurs, le mode « headless » est parfait pour donner de mauvaises habitudes aux pilotes débutants… d’autant qu’il fonctionne plutôt bien ! Autre outil en cas de panique : la touche avant droite de la radiocommande déclenche un retour au point de décollage (RTH). Cette fonction est assez efficace, et peut être interrompue – pratique pour faire revenir l’appareil et le poser soi-même. Une fois au sol, les moteurs continuent à tourner, il faut les désarmer, avec la même manipulation que l’armement. Les sensations en vol sont rassurantes pour le pilote novice, nous l’avons vu, mais uniquement parce que les vols sont lents. Le contrôleur de vol a des réactions très bizarres. Par exemple, avancer à fond et baisser les gaz n’entame pas une descente comme cela devrait être le cas, mais stoppe l’appareil sur une embardée qui le fait reculer en descendant. Un comportement anormal ! L’autonomie est de 8 minutes environ. Correct, sans plus. Mention bien pour la portée, qui dépasse largement la vue, soit plus de 200 mètres.

Photos…

DSC_0090-1200Pour prendre un cliché, il suffit d’appuyer sur le bouton avant gauche de la radicommande. Facile et pratique. Pour lancer l’enregistrement d’une vidéo, il faut une pression longue. Et ne pas oublier d’interrompre cet enregistrement avant d’éteindre le H502E sous peine de perdre la vidéo. Le résultat ? Les photos sont stockées en jpeg dans une résolution de 1920 x 1080 pixels. La qualité est… plus que médiocre ! Les couleurs sont assez bien respectées, mais les images ne sont pas vraiment en 1920 x 1080 pixels. Ni même en 1280 x 720. Il s’agit probablement de VGA (640 x 480), interpolé de manière logicielle. Cela donne des pâtés de pixels dignes d’un tableau de Van Gogh. Sans le talent de l’artiste et surtout sans que cet effet soit recherché !

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5 commentaires sur “Hubsan X4 H502E, le test

  1. Je me demande si ces nouveaux modèles hubsan sont compatibles avec les radios deviationtx?

  2. Idem pour moi mais je serais intéresse de l’équiper (H502E) d’une radio commande avec un écran de contrôle, d’autre part impossible d’avoir des photos digne de ce nom j’ai un flou multicolore et je ne sais pas quel logiciel pour ouvrir ces photos il se pilote bien mais la partie camera est extrêmement décevante.

  3. Bonjour,
    Très bonne chronique.
    Bon appareil pour débuter sans tress !
    Acheté pour mon petit fils.
    Synchronisation (facile) TC -drone à prévoir sur mon drone lors de la première utilisation .

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