Blade 120 S, le mini test

DSC_0182-1200Ils se font rares, les hélicoptères, une famille de multirotors (oui il y en a 2) totalement étouffée par les appareils 4 hélices ou plus. Il faut dire que piloter un hélicoptère, ça se mérite. Le Blade 120 S a beau être le successeur du Blade 120 SR, avec un contrôleur de vol qui offre une meilleure stabilité, il faut donner de sa personne pour le maintenir en vol. Impossible de lâcher les commandes pendant un stationnaire, il faut constamment contrer les dérives. Mais c’est en partie ce qui fait la beauté des vols d’hélicoptère et le plaisir de les piloter. Que vaut ce Blade 120 S ? Notez que l’appareil nous a été prêté par la boutique Net Loisirs. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement.

Tour du propriétaire

DSC_0189-1200D’aspect extérieur, le Blade 120 S, ressemble comme deux gouttes d’eau au Blade 120SR, qui date de 2010. 6 ans dans le monde des multirotors, c’est une éternité ! Même look avec un carénage semblable, mais vert au lieu d’être jaune, même couronne plastique blanche, même moteur principal brushed, même rotor de queue. Ce n’est qu’en étudiant la machine de près que l’on note quelques différences. La principale ? La barre de Bell a disparu, le Blade 120 S est donc un appareil dit flybarless, qui doit sa stabilité au travail de l’électronique de bord. Le rotor principal, à pas fixe, affiche un diamètre de 33 cm (au lieu de 31,8 sur le 120 SR). La batterie est une Lipo 1S 3,7V de 500 mAh 25C. La charge, avec un connecteur USB, prend environ 70 minutes. La radiocommande fournie est une MLP6DSM, de type console de jeu. Mais vous pouvez appairer le Blade 120 S avec une radiocommande compatible DSM2 ou DSMX.

Impressions en vol

Le Blade 120 S décolle facilement, mais on sent dès les premières secondes qu’il manque de pêche. Son moteur brushed, d’ancienne génération, souffre d’une inertie qui ne lui permet pas de monter brusquement, ni de descendre rapidement – en tous cas pas avec la possibilité de remettre les gaz de manière satisfaisante. DSC_0532-1200Il répond bien aux commandes, mais ce n’est pas un appareil nerveux. Son pilotage se pratique donc en douceur, et surtout en anticipant le plus possible. Nous avons noté une légère oscillation du rotor arrière. Elle ne nuit pas au vol, mais elle n’est pas très agréable à voir. L’autonomie est de 6 minutes environ. En extérieur, le Blade 120 S vole bien… s’il n’y a pas de vent. Avec des bourrasques, il est vite à la peine… C’est un engin un peu imposant pour voler en intérieur (d’appartement), trop faiblard pour l’extérieur. Son terrain de prédilection, c’est un gymnase…

Aller plus loin

Par défaut, le mode de pilotage est débutant. Il est possible de passer en mode Intermédiaire pour profiter de débattements un peu plus grands, et donc de gagner en nervosité. Attention, cela permet d’avancer-reculer, translater à gauche-droite plus rapidement, mais pas de gagner en puissance pour les gaz. DSC_0528-1200Il faut donc anticiper encore plus les mouvements. Mais ce mode permet de voler en extérieur avec une légère brise. Un dernier mode, Expert, déconnecte la stabilisation. C’est le mode le plus intéressant, les deux précédents offrant une assistance à la stabilisation un peu trop présente. Ce mode permet de passer des figures de voltige simples comme des tonneaux et des loopings, mais le manque de reprises est handicapant pour vraiment s’amuser – mieux vaut prendre de la hauteur pour se lancer. La touche « Panic » de la radiocommande permet de stabiliser le Blade 120 S si vous en perdez le contrôle – c’est une fonction assez efficace en mode Expert. Mais encore faut-il être suffisamment haut pour que le rétablissement puisse s’opérer.

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5 commentaires sur “Blade 120 S, le mini test

  1. 6 ans pour nous pondre ça franchement c’est abusé. Pour le même prix on a bien mieux.

  2. Hello,
    @Seb, t’as raison…
    On peut critiquer les chinois, faudrait-il encore que les non-chinois se sorte les pouces du…
    Le seul truc de nouveau, c’est qu’ils ont un peu baissé leurs prix semble-t’il, mon premier micro chez Horizon, je l’avais payé 300 balles… arg…
    J’ai essayé un Hisky 100s… involable… j’ai quand à moi un XK k120 que je trouve excellent même si pas exempt de défaut…
    Il n’y a malheureusement jamais eu de test de ces petites bébêtes, dommage Fred 😉

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