Le Scamp grimpe aux murs
Le SCAMP, Stanford Climbing and Aerial Maneuvering Platform, est un projet de bio mimétisme, la discipline qui consiste à s’inspirer du vivant pour réaliser des systèmes imaginés par l’humain. Imaginé par le Stanford’s Biomimetics and Dexterous Manipulation Lab, c’est un robot léger qui associe le vol à des facultés d’escalade. Il décolle et vole comme un multirotor – c’est d’ailleurs un multirotor, pour partie. Lorsqu’il rencontre un obstacle, il s’en aperçoit avec son accéléromètre. Il suppose qu’il s’agit d’une paroi verticale à laquelle il peut tenter de s’accrocher. Avec l’aide de ses rotors, il bascule à la verticale et tente de planter un micro crochet dans les aspérités du mur. Si ça fonctionne, il coupe les moteurs, totalement ou partiellement. Ensuite, il utilise de grandes pattes pour tenter d’escalader le mur. S’il dévisse, il actionne immédiatement ses moteurs pour reprendre son vol.
A quoi ça sert ?
En l’état, à rien. Mais les chercheurs de l’université de Standford espère que ces travaux pourront déboucher sur des usages, à l’avenir. Le vol d’un multirotor gourmand en énergie pourra profiter d’un… amurrissage ! Car sur le lieu d’une catastrophe naturelle, un tremblement de terre par exemple, le sol n’est plus praticable. Il est possible d’envoyer un drone sur les lieux. Et là, autant se servir de ce qu’il reste de murs debout pour se poser et économiser de la batterie. On peut imaginer un tel appareil qui vienne se poser le plus haut possible sur les ruines de bâtiments pour profiter d’une connexion radio ou vidéo avec une bien meilleure portée qu’au sol. Ou pour filmer un endroit difficile d’accès. Ou rester sans bouger pour mesurer l’intensité de répliques sismiques…
Source : le Stanford’s Biomimetics and Dexterous Manipulation Lab
Whaa énorme! Quand on le voit monter on dirait une espèce d’insecte, effrayant!
Super combinaison de multi et robotique en tout cas.
Par ces temps troublés on voit bien que pendant que certains veulent détruire le monde d’autres ne pensent qu’à le sauver !
Bien vu… moi qui travaille dans le domaine de la Recherche & Sauvetage (SAR) depuis près de 20 ans ça me parle.
Et merci à Fred pour relater au grand jour ces belles trouvailles 🙂