Yi Zhan iDrone, le test

DSC_0073-600L’iDrone est un nano hexacoptère, une toute petite machine dotée de 6 moteurs, capable de filmer avec sa caméra intégrée. Est-elle suffisamment réussie pour bien s’amuser ? Notez que l’appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement…

Tour du propriétaire

L’appareil semble assez mastoc, fait d’un plastique blanc très jouet. De moteur à moteur, il mesure 8,3 cm de diagonale. Il tient (sans tenir compte des hélices ni du train d’atterrissage) dans volume de 8,3 x 9,4 x 2,3 cm. Toute l’électronique est bien cachée et les moteurs, des modèles brushed, sont protégés par la coque, mais aérés pour éviter la surchauffe. Le look n’est pas vraiment sexy, les lignes de l’appareil sont assez carrées. DSC_0067-600A l’avant se trouve l’objectif d’une petite caméra, à l’arrière on trouve un interrupteur et une prise pour la recharge. Sous l’iDrone, côté gauche, figure une trappe pour une carte mémoire de type microSD. Avant de décoller, il faut clipser les 2 éléments du train d’atterrissage. Pas besoin de visser quoi que ce soit, chaque train tient avec 4 points d’ancrage (mais des vis sont fournies, si vous voulez vraiment les fixer solidement). Vous pouvez choisir d’installer les 6 protections d’hélices ou de les oublier. Elles sont très faciles à installer et retirer, elles-aussi sans vis puisqu’il suffit de les glisser par la base des moteurs. Le poids ? L’appareil nu (avec ses hélices) pèse 39 grammes. Il prend 0,6 grammes avec le train d’atterrissage, et encore 1 gramme avec les protections d’hélices.

Avant de décoller

DSC_0094-600Il faut mettre 2 piles AA dans la radiocommande, un modèle 2,4 GHz mode 2 au look assez fun, jouet mais pas désagréable en main, surmonté d’un écran LCD monochrome. Outre les deux joysticks et leurs trims, elle propose 4 boutons sur le dessus. L’iDrone doit être rechargé avant le décollage – Yi Zhan fournit pour cela un câble USB. Comptez environ 1 heure et 20 minutes pour obtenir une pleine charge. C’est assez long, pourtant la batterie intégrée n’est qu’un petite Lipo 1S 3,7V de 450 mAh. Non amovible, malheureusement. Pensez à insérer une carte mémoire microSD dans la trappe de l’iDrone, le constructeur n’en fournit pas. Allumez d’abord l’hexacopère, puis la radiocommande. Poussez les gaz à fond et ramenez le joystick à 0. L’appareil est prêt à décoller !

Premier décollage

Poussez les gaz, l’iDrone décolle et monte à la verticale, facilement et avec très peu de dérive. Il se révèle particulièrement stable, ce qui permet de réaliser des vols stationnaires sans effort. L’appareil répond vigoureusement à vos commandes… et c’est le moins que l’un puisse dire ! DSC_0124-600Il est très nerveux, un peu trop sans doute pour les pilotes débutants. Le réglage de base propose des débattements à 50 % au mieux – il aurait sans doute fallu réduire à 30 %. Si vous débutez, veillez à installer les protections d’hélices ! Car en cas d’erreur de pilotage, et cela arrive vite en raison de la nervosité de l’appareil, vous allez un peu épargner les hélices. Lesquelles ont la fâcheuse tendance à se sauver en cas de choc. L’assurance de passer un peu de temps à les chercher sous une commode – même si leur couleur orange est bien utile pour les retrouver. L’autonomie est correcte, sans plus : l’appareil vole pendant 5 minutes, après quoi les diodes clignotent, indiquant qu’il reste environ 20 secondes avant que les moteurs ne s’arrêtent.

Aller plus loin

DSC_0111-600Les deux boutons du haut sur la radiocommande ont chacun deux fonctions. Celui de gauche permet de rendre l’appareil un peu plus nerveux encore avec une pression sur sa partie gauche. Les débattements passent à 70 %. Il l’était déjà avant, nerveux, c’est maintenant un petit bolide. Une pression supplémentaire permet de choisir des débattements de 100 %. L’appareil devient un peu difficile à contrôler, notamment parce que les joysticks sont presque « tout ou rien » : il est difficile de doser les commandes. On note aussi, parfois, de petits retards dans les réactions, qui perturbent le vol. Une nouvelle pression sur le côté gauche du bouton de gauche remet les débattements à 50 %. Une pression sur la partie droite de la touche de droite déclenche une pirouette. Comme d’habitude, c’est très amusant les premières fois, mais on se lasse rapidement puisque l’exercice de voltige est entièrement automatisé. Un mode « headless » est proposé, pour s’affranchir de l’orientation de l’appareil. Il ne fonctionne pas très bien, c’est le moins que l’on puisse dire… Il est aussi possible d’éteindre les diodes. Pratique pour voler de manière un peu plus discrète.

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4 commentaires sur “Yi Zhan iDrone, le test

  1. Tiens Fred, vu que je me lance un peu dans les mini drones, un truc important (sisi) pour les « mini dronistes » c’est la taille des moteurs (7mm ou 8/8.5mm) afin de connaître la poussée envisageable de l’engin (et savoir si l’engin sera transformable en mini fpv racer ou pas !).

    Est-ce que, comme le hubsan, un appui long sur la gachette de droite (ou gauche) permet de configurer les débattements/rates ?

    La bise

  2. Cerise sur le gateau, le protocole est déjà hacké par goebish ….pour deviationTX

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