GW008 Skull drone, le test

Ce nano quadricoptère est probablement une série limitée : son manuel ne le documente pas exactement, il est générique pour 4 autres produits similaires. L’appareil affiche un look amusant, avec un canopy noir façon peau de pêche et or qui arbore une tête de mort à l’avant et des flammes sur le dessus. Une inspiration Ghost Rider ! Notez que cet appareil nous a été donné par la boutique Banggood. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que cette pratique a influencé notre jugement.

Tour du propriétaire

L’appareil mesure 6,4 cm de moteur à moteur, en diagonale. Avec ses protections d’hélices, il s’inscrit dans un carré de 9,4 cm de côté. Son poids est de 20,4 grammes avec sa batterie, en ordre de marche (15 grammes tout pile sans la batterie). Une plume ! Et pourtant, il n’adopte pas la structure des nano quadricoptères entièrement basée sur la carte mère : lui repose sur une structure en plastique avec des bras transparents et des caches pour les moteurs. Plus des patins en mousse sous chaque moteur. La batterie est placée dans une trappe qui permet de la retirer facilement. Bonne nouvelle : le GW008 Skull drone est l’un des rares nano multirotors dotés d’une batterie amovible. Il s’agit d’une Lipo 1S 3,7V de 150 mAh, à charger avec un câble USB fourni dans la boîte. L’attente est courte, puisque la pleine charge est atteinte en 15 minutes seulement.

Premier décollage

Pour allumer le GW008 Skull drone, il faut brancher la mini-prise de la batterie dans sa fiche. Les diodes sous les bras s’allument, ainsi que deux diodes dans les yeux de la tête de mort dessinée à l’avant. Ensuite, il faut allumer la radiocommande. Un conseil ? Appuyez sur la touche F/S avant d’allumer la radiocommande. Cette manipulation permet de calibrer l’appareil. Poussez la manette des gaz à fond et ramenez-la vers le bas. Les diodes passent au fixe, le GW008 Skull drone est prêt à décoller. Poussez les gaz, l’engin décolle de manière vive et bien à la verticale. Il dérive très peu, le vol stationnaire est facile à tenir. Le GW008 Skull drone répond bien aux commandes, de manière précise. C’est une excellente surprise, son pilotage se révèle agréable. Et même vif, au point d’être un peu rapide pour les pilotes débutants.

Aller plus loin

Il y a pourtant moyen de le rendre plus nerveux encore, en appuyant sur la touche F/S de la radiocommande. Deux bips témoignent du passage en mode avancé. Le gain en nervosité n’est pas énorme. Pour le ressentir vraiment, il faut encore appuyer sur le bouton. Trois bips indiquent qu’il s’agit du mode expert. Le GW008 Skull drone est vraiment plus rapide – un mode à n’utiliser que si on maîtrise le pilotage. Dommage, en revanche, que la rotation (le yaw) ne soit pas plus rapide. Une dernière pression sur la touche F/S est accueillie par un seul bip : l’appareil est revenu en mode débutant. La touche Flip de la radiocommande attend une commande pour déclencher une pirouette en tonneau ou en looping. Comme d’habitude avec ce type d’appareil, la manœuvre est entièrement automatisée, amusante mais sans aucune difficulté – on se lasse rapidement des pirouettes. Notez qu’un mode headless est proposé sur l’appareil, mais non documenté. Il faut pousser les joysticks vers le bas et l’extérieur. Les diodes du GW008 Skull drone clignotent, son pilotage ne dépend plus de son orientation. Sympa… mais comme souvent, l’orientation est perdue au bout de quelques minutes de vol.

Les détails

La portée de la radiocommande est très correcte, au-delà de la vue directe. L’autonomie de l’appareil était très satisfaisante, dépassant les 5 minutes et 30 secondes. Etait ! Car celle n’ pas duré : cette autonomie s’est rapidement dégradée. En une dizaine de vols tout au plus, elle est passée à 5 minutes, puis 4, puis 3, 2, et elle a fini par rendre l’âme. Ce qu’il s’est probablement produit ? J’ai du laisser le câble de la batterie branché après un vol. La batterie, de faible capacité, a été totalement vidée simplement par les LED, détruisant la batterie. En voulant utiliser une batterie d’un ancien nano multirotor (paix à son âme), surprise, la polarité s’est avérée différente. Peut-on profiter d’un peu d’autonomie en plus en retirant la protection d’hélices ? Nous n’avons pas essayé… faute de batterie, mais on doit gagner un peu puisque le poids, avec batterie, passe à 19 grammes. Mettre et retirer la protection d’hélices, en tous cas, est très simple et très rapide.

Faut-il l’acheter ?

Oui, l’appareil est très agréable en vol, suffisamment nerveux pour satisfaire les pilotes confirmés sans pour autant être inaccessible aux débutants. L’autonomie est très satisfaisante – mais attention à ne pas fatiguer la batterie, elle semble très fragile. Son avantage ? Elle est amovible, ce qui permet d’en acheter plusieurs (moins de 4 € pièce, ici) pour assurer des séances de vols plus longues. Le look de l’appareil est sympa, ce qui ne gâche rien. Son prix est léger, puisque le GW008 Skull drone est vendu moins de 20 € chez Banggood (avec le port mais hors taxes). Il est livré avec une batterie et son chargeur USB, une radiocommande en mode 2, un tournevis et 4 hélices de rechange.

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