Fleye, la boule volante autonome

fleye-08Les multirotors, c’est facile à faire voler, mais ils ne sont pas du tout évidents à piloter lorsqu’il s’agit de réaliser de belles images aériennes. Il y a aussi une part de danger, les hélices sont coupantes même lorsqu’elles se trouvent derrière des protections. Le Fleye, c’est un drone de la taille d’un ballon de foot capable de voler de manière autonome, sans danger, capable de filmer et de réaliser des mouvements de caméra automatisés.

Sur Kickstarter

Il n’est pour l’instant disponible que sous la forme d’un prototype opérationnel, imaginé par Laurent Eschenauer et Dimitri Arendt. Les deux concepteurs viennent de lancer une campagne de financement participatif sur Kickstarter pour que l’appareil devienne un produit industrialisé ! Laurent Eschenauer a accepté de répondre à nos questions…

Fleye_teamHelicomicro : Fleye a été fondé en Belgique, fin 2014. Mais qui êtes-vous ? Il semble que vous ayez déjà procédé à une levée de fonds ?
Laurent Eschenauer : Nous sommes deux ingénieurs passionnés ! En ce qui me concerne, j’ai une formation d’informaticien et Dimitri en ingénierie aérospatiale. Ce projet a débuté à l’automne 2013, et nous avons bidouillé pendant une petite année, dans un esprit « makers » avec des Arduino, de la découpe laser, etc. Au printemps 2014, nous avons réussi un premier vol de notre prototype. On s’est rendus compte que cette idée n’était pas complètement folle. Nous nous sommes alors mis à la recherche de  moyens de financement, que nous avons trouvés auprès d’un investisseur belge. La société a été créée en décembre 2014. Nous avons alors commencé à travailler à temps-plein sur le projet.

HM : Quel est le moyen de propulsion du Fleye ? On peut le prendre en main sans risquer quoi que ce soit ?
LE : Fleye utilise le principe du « rotor caréné », déjà utilisé depuis de nombreuses années dans des drones militaires de plus grosse taille, par exemple le T-Hawk de Honeywell. L’enjeu était donc de réduire le poids et le taille de l’engin, ainsi que d’ajouter des grilles de protection, en minimisant l’impact sur la poussée et donc sur l’autonomie. fleye-01Le rotor est donc entièrement protégé, il n’est pas possible de rentrer en contact avec lui, ce qui permet à l’utilisateur de prendre le drone en main, le faire décoller en le lançant, de l’arrêter en l’attrapant en l’air, etc.

HM : Il est solide ?
LE : Oui, le carénage est en EPP, la même mousse que les casques de vélo. Elle apporte une bonne rigidité structurelle. Nous avons opté pour un design qui permet le remplacement facile d’une pièce par l’utilisateur si elle venait tout de même à casser suite à une chute.

HM : Il repose sur une batterie Lipo 3S amovible de 1500 mAh. Quelle autonomie peut-on en attendre ?
LE : Nous utilisons effectivement des batteries standard du monde RC. L’utilisateur peut donc se les procurer auprès de son revendeur habituel et utiliser des chargeurs haute-puissance. fleye-12Nous ciblons une autonomie de 10 minutes.

HM : L’appareil peut-il voler de manière autonome ? Dedans comme à l’extérieur ? Quels sont les capteurs que l’on trouve à l’intérieur ?
LE : Fleye embarque un sonar pour un contrôle précis de la distance au sol, et une caméra verticale pour une mesure de sa vitesse au sol. Ceci permet un vol stationnaire avec une précision de l’ordre de 10 cm en l’absence de GPS. Pour le reste des capteurs, c’est assez classique : accéléromètre, gyroscope, magnétomètre, baromètre et GPS.

HM : Le pilotage sur smartphone peut être réduit à des missions simples. Vous pouvez nous en dire plus ?
LE : Nous voulons proposer une machine autonome, qui permet de réaliser des missions sans se soucier du pilotage. Fleye propose donc des modes automatique comme un panorama 360°, un selfie, ou une « perche virtuelle ». Le tout avec un clic sur son smartphone.

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HM : Y aura-t-il d’autres manœuvres automatisées par la suite ?
LE : Oui, d’autant plus que Fleye propose une interface de programmation permettant aux développeurs de créer leurs propres applications contrôlant Fleye. On s’attend donc à voir de nouvelles applications, offrant des modes de fonctionnement nouveaux, que ce soit pour le fun, ou pour des applications métiers spécifiques.

fleye-10HM : Sera-t-il aussi possible de prendre le contrôle du Fleye, par exemple avec une radiocommande ?
LE : Il est possible de contrôler Fleye en mode manuel de trois façons : avec un gamepad virtuel sur votre smartphone, en utilisant un gamepad Bluetooth relié au smartphone, ou en ajoutant votre récepteur RC. Fleye supporte l’ajout d’un récepteur RC à 6 canaux.

HM : Quels sont vos choix matériels et logiciels pour exploiter les données des différents capteurs ?
LE : Au niveau hardware, nous combinons un microcontrôleur (cortex m4) pour le contrôle de vol, et un ordinateur embarqué ARM A9 dual-core avec 512MB RAM pour le traitement d’images, le wifi, etc. Ceci en fait un véritable ordinateur volant, qui peut être programmé pour réaliser des missions en autonomie. La couche software est développée en interne et ne repose pas sur un autopilote Opensource.

fleye-06HM : Le Fleye est une caméra volante. Mais à quelle qualité peut-on s’attendre ?
LE : Nous utilisons un capteur 5 mégapixels de chez Omnivision, qui délivre de la vidéo Full HD 1080p à 30 images par seconde. La qualité est bonne, mais ne rivalise évidemment pas avec une Gopro 4K montée sur une nacelle stabilisée.

HM : Il y a possibilité d’obtenir un retour vidéo sur le smartphone. La latence est-elle suffisamment faible pour que ce soit exploitable ?
LE : Oui, un flux de prévisualisation en basse résolution est disponible. Nous avons une latence de 300 millisecondes environ, ce qui est suffisant pour cadrer des photos et des vidéos, mais peut-être trop lent pour faire des courses en FPV !

fleye-07HM : Peut-on espérer des fonctions qui tirent parti de la reconnaissance de l’image ?
LE : C’est l’ambition. Fleye est bien plus qu’une caméra volante, c’est en fait un robot volant. Il peut être programmé pour effectuer des missions en autonomie complète, utilisant la vision par ordinateur pour découvrir son environnement et prendre des décisions. Notre plate-forme supporte OpenCV, une bibliothèque Opensource très populaire de vision par ordinateur.

HM : Quel sera le prix du Fleye ?
LE : Il sera de 1250 € avec la TVA. Nous proposons une réduction jusqu’à 50 % durant la campagne Kickstarter.

HM : Quand le Fleye sera-t-il livré à ses contributeurs ?
LE : Le planning actuel, discuté avec nos fournisseurs, vise une livraison en septembre 2016.

fleye-09HM : Suite aux différents projets de financement participatif qui se sont révélés des fiascos, les contributeurs potentiels sont devenus frileux. Comment pouvez-vous les rassurer sur le projet Fleye ?
LE : Allez visiter notre blog, cela fait six mois que l’on communique, que l’on partage nos progrès, que l’on poste des vidéos du prototype en toute transparence et déjà plusieurs événements où l’on a montré Fleye au public. Faites-vous votre idée, prenez le temps de poser vos questions. On espère que vous serez convaincu autant que nous par cette technologie.

Fleye flyingHM : Vous serez prêts dans les délais ?
LE : Au niveau de la production, nous savons très bien qu’un projet hardware est difficile et qu’il reste des étapes importantes à franchir avant de livrer. Nous nous faisons bien conseiller, avec des partenaires et sous-traitants habitués à ce genre de travail et en ayant anticipé un maximum de choses. Enfin, nous allons continuer à communiquer avec la même transparence et honnêteté sur les étapes du projet.

Ce qu’on en pense ?

Il y a des projets de financement participatifs pour lesquels on ne se prononce pas, par manque d’informations. D’autres pour lesquels on vous prévient qu’une arnaque est très probable. Et d’autres, beaucoup plus rares, pour lesquels nous avons un vrai coup de coeur. Fleye_logo_horizontal_whiteC’était le cas des Nano Racers. Le Fleye est de ceux-là. Nous aimons l’idée d’une caméra volante capable d’évoluer en présence de public sans danger, de voler sans devoir être un pilote chevronné C’est un projet qui nous semble viable, sans objectifs à l’évidence impossibles à atteindre dans l’état de la technologie, avec des délais raisonnables, avec des essais qui ont montré la réalité du projet, avec des créateurs passionnés par leur quête… qui ont d’ores et déjà travaillé sur le financement. Car Fleye a déjà été capitalisé à hauteur de 600 000 €, ce qui a donné à l’équipe les moyens de leur développement. La campagne Kickstarter est destinée à apporter 175 000 € supplémentaires pour lancer la production industrielle…

La page Kickstarter du Fleye se trouve ici. La page officielle est là. Et le blog se trouve là

Les vidéos

fleyevideo

23 commentaires sur “Fleye, la boule volante autonome

  1. je pige pas bien le mode de fonctionnement : le rotor fournit une poussée verticale, et ensuite pour se diriger ça se passe comment ?
    pour ma culture personnelle, merci 🙂

  2. Si c’est comme le modèle de flyability:
    http://www.flyability.com/

    C’est 2 hélices contra rotatives avec des ailerons en dessous. J’ai un projet en standby sur ce principe.

    Par contre la cage tournante extérieur de flyability, permet de rouler sur les murs, plafonds, sol… c’est plus abouti que le flyEye, mais pour une utilisation moins orientée loisir.

  3. Vu l’assemblage, non c’est pas des hélices contre rotatives. C’est des tuyères qui s’inclinent.

  4. je ne sais pas pour vous mais dès que je lis « projet participatif » ça éveille deux possibilités:

    – grosse arnaque: les instigateurs promettent tout et n’importe quoi pour récupérer un maximum de fric et ensuite planter la boite.

    – projet totalement aberrant et irréalisable de geeks a peine (ou pas encore) sortie des banc de l’école qui pensent révolutionner un monde qu’il ne connaissent même pas !

    Pour preuve faite votre choix entre les truands ou incompétents de Pocket drone, plexi drone, hexo + etc…

    Bref je préfère encore aller au casino que donner un seul centime a ce genre de mec

  5. @estya une seule hélice qui génère une poussée et dans le flux d’air quatre flaps indépendant que l’on utilise pour créer des moments. Le tout avec un contrôleur de bord qui maintient la boule stable, et lui donne une inclinaison pour créer un avancement.

    N’hésitez pas si vous avez d’autres questions, je suis un des créateurs du projet. Merci à tous pour les encouragements !

  6. @sylvain

    Je dirais que flyability se concentre sur la sécurisation du drone par rapport à son environnement. Quant à nous à sécuriser l’environnement par rapport au drone 🙂

    Deux use case différents, et deux supers projets européens 🙂

  7. @dede J’aimerais vous prouvez que dans notre cas ce n’est ni l’un ni l’autre. Vous invite à lire notre blog où l’on parle des étapes depuis six mois, etc… Et je répondrai à vos questions avec plaisir. -Laurent

  8. @dede : C’est dommage que les Pocket Drone, Techject et autres Zano aient fait tant de mal au système de financement participatif. Il ne faut pas placer tous les projets dans le même sac. Lily, ça n’augure pas grand-chose de bon. Hexo+, j’ai pris en mains, ça fonctionne de manière étonnante et ça marque une rupture par rapport aux précédentes caméras volantes avec un (non) pilotage innovant. Nano racers est une porte ouverte vers les compétitions de FPV racing dans des environnements qui ne peuvent pas accueillir des racers classiques. Fleye marque une autre rupture, celle qui permet de réduire la dangerosité des caméras volantes… Mais bon, ce n’est que mon avis 🙂

  9. Moi ce que je vois, c’est que le marché commence a être inondé de trucs et de machins en tout genres… Entre les daubes brushed (c’est juste des jouets chinois pour moi, j’arrive pas à prendre ces machines au sérieux), les moultes multi magiques avec évitement d’obstacles (la blague), les Lily qui font tout, limite voler sous l’eau, et les Hexo+ intransportables tellement c’est énorme (en regard des disciplines visées…), je trouve que tout les gens qui ont des idées et qui essayent de se lancer comptent un peu trop sur la vague du multi.

    Je parle pour la France, en tout cas…

    Entre les coups de massues des médias et du gouvernement, et la prise de conscience des problèmes de sécurité, les multis de type prise de vue, follow me, etc… vont s’adresser à qui ? Une poignée de surfers ou ski-freestylers fortunés, qui iront faire du hors-piste ou du surf dans des endroits déserts (vi, va sortir ton multi à Avoriaz ou la Canau et le faire voler au dessus de toit, et des gens par la même occasion… avec la psychose des « drones » ambiante, je te donne pas une heure avant que les bleus t’attendent en bas des pistes pour te confisquer le bazard, et limite te coller au poste). Xavier Delerue se tire lui-même une balle dans le pied sur son site, en parlant de la sécurité, et des conditions d’utilisation de son Hexo, ce qui est très bien d’ailleurs. Mais quand t’as fini de lire le chapitre, tu te dis : « Mais alors à qui tu vas vendre ça ? »… à personne, et c’est bien le cas malheureusement…

    De plus, est ce que vous croyez vraiment que les passionnés de sport extrême vont se casser le c… a trimballer un Hexo+ ou autre dans un gros sac a dos, pour sortir le machin avant de descendre, en vérifiant régulièrement que ça suit, qu’il s’est pas pris un sapin, que la batterie tient encore ?

    Et pour pondre quoi, encore une de ces vidéos anonymes sans intérêt qui pullulent sur le net ? Je vis à la frontière Suisse, et j’ai pas mal d’amis en Suisse qui pratiquent ces sports (ski HP, VTT Enduro, etc…) Des fois ils parlent de ces multis, trouveraient ça marrant de pouvoir faire le truc, mais jamais n’iraient foutre 1000€ dans un de ces multis, avec toutes les contraintes que ça implique. Ils foutront plutôt leurs tunes dans le matos de leur passion.

    Pour revenir au produit présenté (encore 1000 fois merci Fred pour nous faire découvrir en détail toute cette actualité !), on mise sur un autre public. Mais la encore, y’a t’il réellement un marché à long terme, est il suffisant et pérenne…?

    Je rejoins un peu Dédé sur les kickstarters, en moins catégorique. Combien de projet se cassent la gueule, ou pire, aboutissent, puis végètent après pour finalement disparaitre…

    En tout cas le projet est techniquement intéressant, et je leur souhaite de réussir. Moi j’en achèterais pas, mais comme dèja expliqué, je prends autant de plaisir à construire mes bons vieux multis à la sauce DIY que de piloter mes racers. Je ne suis donc pas vraiment la cible de ce projet, et je ne suis peut-être pour le coup pas vraiment objectif…

  10. 1250€… je rejoint bertin25@, c’est cher pour de l’epp… un ordi volant pour faire de la prise de vue? surdimensionné… je fait des drone pour la prise de vue de site archeo et je ne vois pas bien techniquement comment la camera au dessus puisse profiter d’une vue plongeante, bénéficiant de la vue la moins déformée (au centre du grand angle) sans être oblige d’incliner la « balle » et donc d’avancer, ce qui amènerai un rendu photo en déplacement pour le moins hasardeux… ou alors faut énormément de lumière… du coup ca me semble limite meme dans le concept…. ou alors la camera vole a des altitudes basses et ne présente finalement que peu d’avantage par rapport a une perche ou le contrôle est total et la sécurité absolue… pourquoi la camera est elle au dessus? ce qui se passe au dessus est quand meme moins intéressant que le dessous quand on vole…
    je dis ca… je ne suis que designer industriel de formation…

  11. plus je regarde le concept plus me demande pourquoi avec une telle puissance de calcul vous n’avez pas mis genre 5 ou six cameras, incrustées dans la structure en epp tout autour et en dessous pour faire des prises de vues sphérique…
    genre ca :http://www.ebay.com/itm/360-Degre-Spherique-Panorama-Mount-f-6x-GoPro-Go-Pro-HERO-3-3-4-accessoire-/171651252134 mais avec une camera de moins, le plafond, on s’en fout, et votre hélice et système de contrôle au milieu…
    la y’aurai un truc en plus qui n’existe pas… bref je n’ai que des idées et pas d’investisseur belge…

  12. Bonjour,
    Pour moi ce type de produit sans reel danger pour les personnes autour est l’avenir et est la condition sine quanone pour un deveoploppement grand public des cameras et appareils photos volants
    Bon vent a ce produit!
    Phil
    (Là je dis pas Beurk!)

  13. @aschnod

    L’accès à la technbologie dans le monde des camera est très compliqué, la très grande majorité des fabricants ne discutent pas en dessous de volumes de 100.000 unités par an…. Autant dire que pour une équipe de deux liégeois dans un garage ce n’est pas évident:-)

    Plutôt que de baisser les bras, nous avons décidé de centrer le produit sur le concept de robot volant programmable. Il n’a donc pas pour ambition d’aller très haut, plutôt de se balader entre 3~10m et explorer un univers. De servir de plateforme de développement pour bidouilleur motivés qui veulent programmer un nouveau jouet.

    Au niveau du prix, nous sommes donc obligés d’utiliser des composants ‘off-the-shelf’, disponibles en petits volumes (module camera, ordinateur de bord, etc..) mais du coup ceux-ci sont couteux.

    Si on était une grosse boite avec de gros volumes et budgets R&D alors on pourrait faire un Fleye à 499€ TVA comprise. On pourraient y mettre 6 camera et faire une boule qui filme à 360, et même surement réduire sa taille.

    On espère devenir une grosse boite et pouvoir un jour réaliser notre vision. Ceci est juste une petite première étape. Et si une grosse boite nous lit, ils peuvent nous appeler 🙂

  14. ESHNOU@… pardon tu ne fait qu’illustrer le manque d’ambition… je passe mon temps a élaborer des concepts et des prototypes… une camera qui prend a 170degres vaut dans les 25 euros( X5, c’est pas ce qui fait passer le truc a 1200€…) et vu la puissance de calcul deja embarque, le hardware a besoin de peu en plus…
    ca sent quand meme le projet qui va mourrir dans l’oeuf faute d’ambition, faute d’originalité…. et je pense que ca va finir par exister d’une manière ou d’une autre, que si vous ne décidez pas de finir le chemin alors que la moitié du parcours est deja faite, alors, effectivement ca finira par sortir sous la marque dji ou walkera ou un autre gros qui finira un projet inabouti et dénué de reelles innovations

  15. @aschnod : j’ai bien l’impression que tu as tout dit quand tu affirmes que tu passes ton temps à élaborer des concepts et des prototyep. Il t’a un moment ou il faux savoir arreter les ambitions pour que ce soit viable et pas des projets super sexy mais irréalisable comme Lily. Bien sûr des caméras 4K a 360 c’est mieux. Mais tout le monde sait que ce n’est pas envisageable. Laisse les entrepreneurs entreprendre raisonnablement et continue à concepter et a prototypes de ton côter. My two cents, from an industrial guy.

  16. @aschnod Vous faite erreur, notre module (un iMX6) ne supporte qu’une seule camera via une interface MIPI CSI 4-lanes, la limitation étant au niveau du IPU. Pour réaliser ce dont vous parler il faudrait un développement custom FPGA, comme le fait Giroptic avec sa camera 360. Bien au delà de nos moyens pour ce premier produit.

    Je n’ai pas la prétention de tout savoir, donc n’hésitez pas à nous envoyer un email si vous pensez pouvoir faire mieux et nous aider.

  17. l’idée d’un drone « protéger » est bonne, c’est ce qui m avais plus dans la gimball.
    par contre je rejoint d’autre avis, la camera au dessus me parai une aberration, et le prix également me parai aberrant. on a quand meme un phantom 2 a ce prix, ou un racer 250 avec tout le matos de vue FPS…
    si au moins a ce prix on avais des autorisation de vol en ville, mais c’est meme pas le cas ,ca reste un drone qui a droit de voller que aux meme endroit que les autres… du coup ses « protections » serve a rien… 😉

  18. @Luke : Je suis persuadé que le Fleye pourra voler en intérieur et filmer là où on ne se risquerait pas à dégainer un Phantom, encore moins un racer, pas même un Bebop, pour d’évidentes raisons de sécurité… Genre filmer en gymnase ou les endroits couverts, par exemple.

  19. @eschnou: avec plaisir, des le mois de janvier car le travail me prend tout mon temps en ce moment…
    et je rappel que je ne pense pas que le concept est mauvais mais qu’il n’est pas abouti, il bien du potentiel et j’ai l’esprit critique…
    @jvincent: ce n’est bien qu’une impression… j’émet juste mes idées, j’essaie d’aider dans un domaine que je connais et côtoie. j’aboutis mes concept aussi, sois en sur. ou a tu lu le 4K dans ce que j’écrivais? pas envisageable? par les esprits restreints certainement… pas pour les visionnaires…pas pour les créatifs… on aurais pu envisager ce discours dans les années 90 sur les drones domestiques… mais c’est tout de meme devenu une réalité et la technologie ne fait qu’accélère sa progression chaque jours…
    an real industrial guy should try his best….

  20. Moi, je fais des films et je ne sais pas faire voler de drone (correctement). Dans mon cas et dans mon secteur, je trouve que l’avenir est au « Follow Me » et surtout à tout ce qui peut voler en intérieur (en automatique et sans danger et… sans autorisations). Notre manière de prendre des images a été révolutionnée par les DSLR et les nacelles directement adaptées des drones. Et bien d’autres choses comme les Segway etc… Du coup, on nous demande des choses de plus en plus complexes pour le même prix: Je viens de filmer une panthère sur fond vert…Avec une voiture RC sur laquelle j’ai mis une caméra sur nacelle. bref, faut pas décourager les initiatives de ce genre. En revanche, commercialement, en tant que « boîte », je ne mettrais pas ce prix sans une possibilité de prise de vue décente: autrement dit, a minima une Gopro 4K. Le 4k n’étant là encore et pour un bon moment, que pour recadrer et sur stabiliser une prise. Plus simplement, faite évoluer le concept pour supporter ces quelques grammes ou pour vous associer à Gyroptics… (on va recevoir d’ailleurs la notre de 360 avec un an de retard, mais elle sera très vite rentabilisée…).

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