Ehang Ghostdrone 2.0

ehang-ghostdrone20-08Edit : le EHang GhostDrone 2.0 est désormais commercialisé en Fance par Archos. A lire ici !

Le compte à rebours est terminé, la nouvelle machine volante Ehang a été dévoilée, voici le Ghostdrone 2.0 ! « Une nouvelle génération de drones », assure le constructeur chinois. On nous l’a déjà faite à plusieurs reprises, et le Ghostdrone 2.0 ressemble beaucoup au Ghost premier modèle, notamment avec les hélices orientées vers le bas… Mais la société a tout de même été capitalisée l’an passée à hauteur de 10 millions de dollars. De quoi embaucher une solide équipe d’ingénieurs et de développeurs…

Alors, révolutionnaire ?

Le Ghostdrone, équipé d’un GPS et de plusieurs capteurs, reprend à son compte l’une des caractéristiques des appareils de Parrot : il se pilote avec un smartphone. L’application est d’ores et déjà disponible sur les stores d’Apple et de Google (mais une nouvelle version est à venir pour iOS). L’interface sur le smartphone permet, simplement en touchant l’écran, de décoller, d’atterrir, de revenir au point de départ, de suivre le mobile (mode Follow me). ehang-ghostdrone20-14Mais aussi de déplacer l’appareil avec un contrôleur virtuel qui permet d’avancer, de reculer, d’aller vers la droite ou la gauche, sans se préoccuper de l’orientation de l’appareil. Une simulation d’une seule manette de radiocommande. D’autres icones et curseurs permettent de contrôler la hauteur, l’orientation, ainsi que le tilt et l’inclinaison de la caméra (s’il y en a une à bord).

Les autres modes de pilotage

En appuyant sur une icône en forme de joystick, on accède à un mode où le Ghostdrone 2.0 reproduit les mouvements du smartphone. Le pilotage se pratique donc en inclinant le smartphone pour lui indiquer la direction à prendre. L’application offre aussi un mode Waypoint, qui permet de pointer l’endroit où vous désirez envoyer l’appareil, sur une carte. ehang-ghostdrone20-01Ce n’est pas un mode à plusieurs points de passage, lequel sera disponible plus tard. Si vous avez besoin de faire revenir l’appareil, il suffit d’initier un RTH, le retour automatique au point de départ. Le Ghostdrone peut-il fonctionner sans GPS, en intérieur par exemple ? Ehang ne l’indique pas.

Les versions

Ce sont 4 modèles de Ghostdrone 2.0 qui sont proposés sur le site de Ehang. Le premier, à $499, est une version simple de l’appareil, sans dispositif de prise de vues. Le deuxième est l’Aerial, à $699 , qui ajoute une nacelle stabilisée en brushless à 3 axes pour une caméra Gopro ou de type Gopro. ehang-ghostdrone20-15Le troisième est l’Aerial+, dont le prix n’a pas été annoncé et qui n’est pas encore disponible. Il est équipé d’une caméra stabilisée capable de filmer en 4K. Enfin, le dernier modèle est le VR, doté d’une caméra stabilisée, 4K, et livré avec des lunettes d’immersion capables de suivre les mouvements de la tête pour orienter la caméra (headtracking). Le retour vidéo fonctionne en 5,8 GHz, analogique. Pas de prix non plus pour cette version. Ils seront disponibles en habillage noir et rouge ou blanc et bleu.

Comment ça marche ?

ehang-ghostdrone20-16La batterie, au format propriétaire, est un modèle de 4500 mAh qui assure jusqu’à 25 minutes d’autonomie (moins avec une caméra). Un écran permet de visualiser l’état de la batterie. Ehang assure que la portée de l’appareil est de 1000 mètres environ, sans obstacles. Comment est-ce possible avec un smartphone, puisque ni le wifi ni Bluetooth ne permettent d’aller aussi loin ? Le Ghostdrone 2.0 s’appuie sur un petit boîtier appelé le G-Box, qui s’occupe de la connexion longue distance avec le multirotor, et de la connexion à courte distance avec le smartphone.

Des précisions

ehang-ghostdrone20-12Ehang indique que la version de base pourra être mise à jour par la suite vers la version Aerial, Aerial+ ou VR. Des protections d’hélices seront disponibles sous forme d’accessoires. Et la radiocommande ? Il n’y en a pas, et cela ne semble pas être prévu. L’appareil fait donc partie de cette nouvelle génération de multirotors qui se passe de radiocommande et basent le contrôle sur un smartphone ou une tablette, comme l’Hexo+ de Squadrone System. Il faudra encore attendre un peu pour obtenir des caractéristiques techniques plus précises… Révolutionnaire ? Pas vraiment. Mais le Ghostdrone 2.0 montre que le pilotage des caméras volantes va probablement s’effacer pour laisser la place à un simple contrôle. Le site officiel de Ehang se trouve ici.

D’autres photos

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ehang-ghostdrone20-04ehang-ghostdrone20-03ehang-ghostdrone20-05ehang-ghostdrone20-13

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 ehang-ghostdrone20-08Le compte à rebours est terminé, la nouvelle machine volante Ehang a été dévoilée, voici le Ghostdrone 2.0 ! « Une nouvelle génération de drones », assure le constructeur chinois. On nous l’a déjà faite à plusieurs reprises, et le Ghostdrone 2.0 ressemble beaucoup au Ghost premier modèle, notamment avec les hélices orientées vers le bas… Mais la société a tout de même été capitalisée l’an passée à hauteur de 10 millions de dollars. De quoi embaucher une solide équipe d’ingénieurs et de développeurs…

Alors, révolutionnaire ?

Le Ghostdrone, équipé d’un GPS et de plusieurs capteurs, reprend à son compte l’une des caractéristiques des appareils de Parrot : il se pilote avec un smartphone. L’application est d’ores et déjà disponible sur les stores d’Apple et de Google (mais une nouvelle version est à venir pour iOS). L’interface sur le smartphone permet, simplement en touchant l’écran, de décoller, d’atterrir, de revenir au point de départ, de suivre le mobile (mode Follow me). ehang-ghostdrone20-14Mais aussi de déplacer l’appareil avec un contrôleur virtuel qui permet d’avancer, de reculer, d’aller vers la droite ou la gauche, sans se préoccuper de l’orientation de l’appareil. Une simulation d’une seule manette de radiocommande. D’autres icones et curseurs permettent de contrôler la hauteur, l’orientation, ainsi que le tilt et l’inclinaison de la caméra (s’il y en a une à bord).

Les autres modes de pilotage

En appuyant sur une icône en forme de joystick, on accède à un mode où le Ghostdrone 2.0 reproduit les mouvements du smartphone. Le pilotage se pratique donc en inclinant le smartphone pour lui indiquer la direction à prendre. L’application offre aussi un mode Waypoint, qui permet de pointer l’endroit où vous désirez envoyer l’appareil, sur une carte. ehang-ghostdrone20-01Ce n’est pas un mode à plusieurs points de passage, lequel sera disponible plus tard. Si vous avez besoin de faire revenir l’appareil, il suffit d’initier un RTH, le retour automatique au point de départ. Le Ghostdrone peut-il fonctionner sans GPS, en intérieur par exemple ? Ehang ne l’indique pas.

Les versions

Ce sont 4 modèles de Ghostdrone 2.0 qui sont proposés sur le site de Ehang. Le premier, à $499, est une version simple de l’appareil, sans dispositif de prise de vues. Le deuxième est l’Aerial, à $699 , qui ajoute une nacelle stabilisée en brushless à 3 axes pour une caméra Gopro ou de type Gopro. ehang-ghostdrone20-15Le troisième est l’Aerial+, dont le prix n’a pas été annoncé et qui n’est pas encore disponible. Il est équipé d’une caméra stabilisée capable de filmer en 4K. Enfin, le dernier modèle est le VR, doté d’une caméra stabilisée, 4K, et livré avec des lunettes d’immersion capables de suivre les mouvements de la tête pour orienter la caméra (headtracking). Le retour vidéo fonctionne en 5,8 GHz, analogique. Pas de prix non plus pour cette version. Ils seront disponibles en habillage noir et rouge ou blanc et bleu.

Comment ça marche ?

ehang-ghostdrone20-16La batterie, au format propriétaire, est un modèle de 4500 mAh qui assure jusqu’à 25 minutes d’autonomie (moins avec une caméra). Un écran permet de visualiser l’état de la batterie. Ehang assure que la portée de l’appareil est de 1000 mètres environ, sans obstacles. Comment est-ce possible avec un smartphone, puisque ni le wifi ni Bluetooth ne permettent d’aller aussi loin ? Le Ghostdrone 2.0 s’appuie sur un petit boîtier appelé le G-Box, qui s’occupe de la connexion longue distance avec le multirotor, et de la connexion à courte distance avec le smartphone.

Des précisions

ehang-ghostdrone20-12Ehang indique que la version de base pourra être mise à jour par la suite vers la version Aerial, Aerial+ ou VR. Des protections d’hélices seront disponibles sous forme d’accessoires. Et la radiocommande ? Il n’y en a pas, et cela ne semble pas être prévu. L’appareil fait donc partie de cette nouvelle génération de multirotors qui se passe de radiocommande et basent le contrôle sur un smartphone ou une tablette, comme l’Hexo+ de Squadrone System. Il faudra encore attendre un peu pour obtenir des caractéristiques techniques plus précises… Révolutionnaire ? Pas vraiment. Mais le Ghostdrone 2.0 montre que le pilotage des caméras volantes va probablement s’effacer pour laisser la place à un simple contrôle. Le site officiel de Ehang se trouve ici.

D’autres photos

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11 commentaires sur “Ehang Ghostdrone 2.0

  1. Pourquoi orienter les hélices vers le bas ?????? 🙁 🙁
    -) Pour qu’elles touchent plus vite le sol lors des atterrissages ?
    -) Pour qu’elles apparaissent plus vite dans le champ de la caméra ?
    -) Ou juste pour que si elles se dévissent elles restent sur l’axes ?
    -) Sinon pour tondre le gazon ?

    Des choix que l’on ne comprend pas toujours 🙂

  2. Les hélices vers le bas sont une bonne idée pour éviter de blesser d’éventuels rapaces qui fondent sur le drone pour l’attraper.

  3. en meme temps, le rapace qui fonce sur un truc qui fait ce boucant n’a aucun sens de la survie…

  4. 3 avantages du montage moteurs hélices vers le bas:
    1 le plan des hélices se trouve rapproché du centre de gravité
    2 les hélices travaillent en mode push
    3 ça fait causer, surtout les conventionistes!!

  5. Je vois que l’ignorance transforme facilement le standard en fondamental!!!

    Alors que le meilleur rendement est bien évidement les hélices « vers le bas », pas de turbulences, flux régulier sur la portance.
    Donc excellente stabilité aussi, le top quoi!

  6. @Ghost87 : Regardes me machines pour voir qui est « conventionnel » 🙂
    @Comtevert : Peut-être mais le flux traverse aussi les bras de haut en bas donc l’effet même s’il existe, n’est pas si différent que cela 🙁 Mais si tu as des tests avec mesures à l’appuis je suis preneur …
    Peut-être que je me déconventionnerait 🙂 🙂 🙂

  7. peux tu expliquer, rapidement sans trop rentrer ds les details pourquoi il y a moins de turbulences. Le flux d air est bien obligé de traverser le drone, non ? merci

  8. @ Fpv 67: vaste sujet! impossible ici pour moi d’en faire un résumé cohérent. je te conseil vivement d’effectuer des recherches (passionnantes) sur le sujet. Et en plus le risque « détachement de la cloche » avec l’hélice n’existe plus, la contrainte importante sur le circlips n’existe plus, Et en plus les roulement sont en compression sur le siège en plus du flux non perturbé; le reste à toi de le découvrir . . .

  9. c’est un multi qui à l’air pas mal avec l’option lunettes
    a condition qu’on puisse le piloter avec une vrais radio.
    autant le smartphone est un super outil technologique mais en aucuns cas je serait en confiance sans une vrais radiocommande
    entre les mains.

    on vois que les constructeurs veules toucher une grande partie des consommateurs lambda avec le pilotage « smartphone »…

  10. Il se passe quoi si on échappe le tel de la main et qu’il tombe au sol ?? Mdr!
    ( le multi fait la crêpe aussi ?)

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