MJX X600, le test

C’est un hexacoptère, avec 6 hélices donc, que propose le constructeur chinois MJX. Un engin assez imposant avec un look plutôt réussi, surtout pour la version noire de l’appareil. Que vaut cette machine au prix très léger ? Réponses dans cette chronique. Notez que le MJX X600 nous a été donné par la boutique GearBest. Comme d’habitude, dites-nous si vous pensez que la pratique a influencé notre jugement. Comme d’habitude aussi avec les posts qui comportent de nombreuses photos, il a été divisé en 3 pages.

Tour du propriétaire

La coque de ce multirotor est faite de deux parties en plastique dur, fixées par 17 vis. Il faut de la patience pour l’ouvrir ! Le design est particulièrement réussi, avec un look très agressif et une peinture en noir mat. Les moteurs, des modèles brushed, sont protégés par des cages en plastique aérées. La finition est très satisfaisante : aucun fil ne dépasse, les couronnes et pignons sont emprisonnés dans les cages. Sous chaque bras moteur se trouve une diode : 4 bleues pour symboliser l’avant, 2 rouges à l’arrière. Deux autres diodes, bleues, se trouvent dans les encoches frontales qui s’apparentent à des yeux. Sur le dessus de l’appareil, on trouve un interrupteur on/off. Une trappe se trouve sous le X600, elle cache la batterie. Mais pas ses câbles : ils dépassent par une ouverture pratiquée à l’arrière. Les dimensions ? L’appareil mesure 31 cm de large (sans les hélices), 27 cm de longueur, et 4 cm de hauteur. Le poids ? 139 grammes sans la batterie, 178,4 grammes avec.

La batterie

La batterie est une Lipo 2S 7,4V de 700 mAh, munie d’une prise d’équilibrage et d’un connecteur de type JST rouge. Pour la recharger, MJX fournit un chargeur secteur avec une prise d’équilibrage – on peut supposer qu’il répartisse vraiment la charge des cellules, ce qui assure en théorie une meilleure durée de vie à la batterie. Notre testeur de batteries a indiqué 4,18 et 4,17V sur les deux cellules après la charge, ce qui semble correct. La durée totale de la charge est de 50 minutes. Pour placer la batterie dans le X600, il faut retirer une vis. C’est suffisamment casse-pieds pour remiser cette vis et ne plus jamais la remettre. Même sans la vis, la trappe tient bien puisqu’il faut la faire glisser avant de l’ouvrir. Elle est exactement aux dimensions de la batterie : vous ne pourrez pas la remplacer par une autre de dimensions supérieures. Vous pouvez la brancher, le X600 ne s’allume pas tant que vous n’avez pas poussé son interrupteur sur On.

La radiocommande

Elle affiche un look très plastique, très jouet aussi, qui n’est pas à la hauteur de l’hexacoptère. Mais sa prise en main est plutôt agréable – c’est le plus important. Il faut 3 piles AA pour alimenter la radiocommande, qui fonctionne en 2,4 GHz. Elle est livrée en mode 2 (gaz à gauche). Mais peu importe, elle peut être modifiée en mode 1 en moins de temps qu’il ne faut pour le dire ! Car en plus des habituels trims, on trouve 2 boutons à côté des joysticks. Les basculer permet d’activer ou désactiver la remise au neutre des joysticks. Ce n’est pas tout à fait terminé. Il faut allumer la radiocommande et vérifier ce qui est écrit à l’écran. « Stick mod » est suivi d’un chiffre, qui correspond au mode. Appuyer sur la touche « Aile / rudd » en façade permet d’alterner entre les modes 1 et 3, et les 2 et 4. Cette radiocommande est donc compatible avec les 4 modes de pilotages existants. Parfait !

Les accessoires livrés

Le X600 peut se poser sur ses supports de moteurs, mais MJX fournit 2 patins qui font office de train d’atterrissage. Ils s’enfichent sous le canopy, et tiennent plutôt bien. Mais vous pouvez les sécuriser avec des vis (fournies). Est-ce qu’ils servent à quelque chose ? Si vous comptez placer une caméra sous l’appareil, oui. Sinon, ils ne font qu’ajouter 3,4 grammes dont vous pouvez vous dispenser. Dans la boîte se trouvent aussi 6 protections d’hélices. Si vous êtes pilote débutant, il est préférable de les installer. Là encore, elles tiennent en les enfichant, mais il est possible de les fixer plus solidement avec des vis. A vrai dire, il semble préférable de ne pas les visser pour qu’elles puissent faire office de fusible : en cas de crash, elles amortissent le choc et sautent s’il est vraiment fort, ce qui leur évite de casser. Si vous prenez de l’assurance ou si vous volez en extérieur, retirez-les, vous gagnerez 13,8 grammes.

Premier décollage

Allumez la radiocommande, passez l’interrupteur du X600 sur On, poussez les gaz et ramenez-les à zéro : les diodes passent au fixe, l’appareil est prêt à décoller. Il suffit de mettre les gaz pour qu’il décolle facilement et sans dériver. La stabilité, sans aucun réglage, est tout simplement exemplaire ! Peut-être est-ce la chance d’être tombé sur un exemplaire bien réglé ? Ou est-ce le fait que ce soit un hexacoptère ? Le résultat est très agréable, et la bonne impression se poursuit avec les premières commandes. L’appareil réagit bien, de manière très saine… mais très doucement. Les pilotes débutants ne seront pas mis en difficulté : la stabilité associée à la douceur des mouvements met en confiance. Regrettons tout de même que la rotation (le yaw) soit un tout petit peu trop lente. L’autonomie ? Le X600 vole pendant 11 minutes et 50 secondes avant que les diodes ne se mettent à clignoter. Après 12 minutes et 10 secondes, il se pose. C’est assurément une belle autonomie pour ce type de machine ! La portée ? Nous avons dépassé 80 mètres, après quoi le vol à vue est difficile, sans coupure de connexion. Au-delà de cette distance, on peine à le distinguer.

>>>>La suite de la chronique de X600 de MJX se trouve ici !