Le Japon et le drone, la suite

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Crédit photo Kyodo

La police a retrouvé le propriétaire du multirotor qui s’est échoué sur le toit de la résidence du premier ministre japonais Shinzo Abe (voir ici). A vrai dire, elle n’y est pas pour grand chose : Yasuo Yamamoto, le pilote (présumé, sait-on jamais) s’est présenté de lui-même au commissariat de police de Fukui, au nord de Nagoya (et à l’ouest de Tokyo).

L’équipement

L’homme, âgé de 40 ans et sans emploi, a indiqué qu’il avait placé du sable en provenance de Fukushima dans un boîtier orné d’un symbole « radioactivité », attaché à son Phantom. Lequel a été peint en noir, y compris ses protections d’hélices. Le sable a été considéré comme « faiblement radioactif » par les enquêteurs. Yasuo-Yamamoto-03Plusieurs Phantom similaires ont été présentés en photo sur son blog (ici), avec un équipement Lightbridge pour le retour vidéo. Un blog qui documente de manière exhaustive ses recherches et ses essais…

Activiste ?

Il semblerait qu’il ait voulu protester contre le redémarrage de la centrale nucléaire de Sendai dans le sud-ouest du Japon, autorisé par le premier ministre malgré un net refus de l’opinion publique dans les sondages qui reste en faveur d’un moratoire complet. Bien que le vol en lui-même ne soit pas illégal, la police a placé le pilote en détention avec pour chef d’accusation « l’entrave à l’activité officielle ». Il risque une peine maximale de 3 ans de prison et 500 000 Yen d’amende (environ 3800 €).

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9 commentaires sur “Le Japon et le drone, la suite

  1. Le premier danger avec cette cargaison c’était de perturber l’électronique de son drone!

  2. Pas avec une faible activité, il faut que ça crache énormément pour perturber l’électronique

  3. Sans emploi sans cerveau et encore une mauvaise réputation pour les multis. Dorénavant les gens voient un quadri et se sentent espionnés aussitôt.  » Allo police? Y a un truc qui me filme en train d faire ma lessive!! « 

  4. moi j apprécie l initiative 😉
    quelqun qui veut faire de l activisme utilise les moyen a disposition. meme illegale, que se soit les militant greenpeace qui penetre dans les centrale ou les femen qui s foute a poil, le fait d utiliser un outil pour ça ne fait pas une mauvaise pub a l outil, ou alors le materiel d ‘escalade serai mal vu a cause de greenpeace, et le bodypainting serai vade retro satanas , grace aux femen 😉

  5. En fait, le risque est un moratoire sur les drones, ou un durcissement de la réglementation à cause des survols, activistes ou pas. C’est comme ça qu’on se retrouve avec la préfecture du Haut-Rhin qui impose ses no-fly zones à la hussarde.

  6. ah ouai, c’est ennuyeux pour ceux qui respecte les legislation debile, j avoue…. c’est comme en kite surf on essaye de nous parquer dans des zones.. alors que pour la planche a voile on etait libre… mais bon dans les fait y a jamais un keuf pour venir nager jusqu’as nous et nous emmerder…

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