RClogger RC Eye One S, le test
Voici la nouvelle version de ce quadricoptère en provenance de Chine, mais très différent des Ladybird de Walkera, X4 de Hubsan et Nano QX de Horizon Hobby, ainsi que leurs innombrables copies plus ou moins bien réussies. Le RC Eye One S est le successeur du RC Eye One, commercialisé en France par Conrad, sous le nom Reely MC 120. Le test de cet appareil, pour mémoire, se trouve ici. Que vaut cette nouvelle version ? Voici nos réponses…
Ce qui change ?
Le look du RC Eye One S est, à peu de choses près, le même que celui de son prédécesseur. Cette remarque constitue le fil conducteur de cette chronique : ce nouveau modèle est très peu différent du précédent. A commencer par le canopy, qui promettait pourtant d’être revu et corrigé. RClogger avait publié des photos d’un canopy plat, idéal pour placer une mini caméra. Mais non, celui du RC Eye One S est exactement le même que celui du RC Eye One, légèrement bombé sur le dessus. Un artifice qui le rend plus solide, mais qui empêche le positionnement stable d’une caméra. Les hélices n’ont pas changé non plus, ce sont les mêmes en plastique dur. A la différence de celles qui équipent les appareils concurrents, elles ne plient pas. Une particularité qui les rend très fragiles : elles cassent au moindre choc un peu sérieux. Et elles font mal si vous les touchez quand elles tournent, malgré leur petite taille ! Nous avons fait subir (non intentionnellement !) de gros crashes à notre RC Eye One. Les hélices ont été les premières à lâcher (au premier crash, d’ailleurs), puis les fixations des supports moteurs. Le reste a tenu bon.
Alors, ce qui change ?
Les moteurs n’ont pas été modifiés non plus. En revanche, la cage qui leur sert de support a été raccourcie, elle perd son pied en caoutchouc qui servait à amortir les chocs. A la place, RClogger a utilisé une lamelle de plastique qui semble beaucoup plus efficace. La batterie est toujours une LiPo de 7,4V, 350 mAh, 2s, 10C, qui assure une autonomie de 6 minutes et 20 secondes en mode Sports. C’est peu, l’achat de batteries supplémentaires est donc indispensable. La recharge est assurée par une clé USB, en 40 minutes environ. L’un des principaux reproches adressés au RC Eye One était son connecteur de batterie difficile d’accès. Déception : il n’a changé sur le nouveau modèle : la batterie est toujours maintenue de manière satisfaisante par un Velcro, mais il faut batailler pour enfoncer correctement le connecteur dans son logement, difficile d’accès. Le résultat ? Nous avons expérimenté deux crashes simplement parce que le connecteur s’est débranché pendant le vol, probablement en raison des vibrations. Il y a perte d’alimentation, donc plus de moteurs, et la chute est inévitable. Dommage que ce point n’ait pas été modifié.
Les modes
La radiocommande ressemble en tous points à la précédente, en forme de joystick. Un look très jouet. C’est à l’intérieur que se trouve la principale différence : la connexion entre la radiocommande et le RC Eye One s’opère sur la bande de 2,4 GHz. Sur la précédente version, elle était parfois en 433 MHz, parfois en 914 MHz, deux bandes de fréquence qui posent problème dans de nombreux pays, la France y compris. Les distributeurs ont du faire le forcing auprès de RClogger pour qu’il obtempère et propose enfin du 2,4 GHz. Une autre nouveauté, c’est la disponibilité de la radiocommande en mode 2 (c’était déjà le cas avec le RC Eye One) et le mode 1 (manette des gaz à droite). Un bonheur pour les pilotes, comme votre serviteur, qui peinent à utiliser une radiocommande en mode 2. Attention, la radiocommande est figée dans son mode, il faut choisir la bonne version à l’achat.
Les modes (bis)
La mention « Mode » sur l’un des boutons de la radiocommande est trompeuse. Non, il ne s’agit pas des modes évoqués au paragraphe précédent, mais des « flight modes ». Autrement dit le comportement du RC Eye One S en vol. Par défaut, le « flight mode » est le Beginner. Comme son nom l’indique, il est destiné aux pilotes débutants, avec une stabilisation maximale pour faciliter la prise en mains. La diode témoin sur l’appareil est positionnée au vert. Une double pression sur la touche Mode de la radiocommande passe au « flight mode » Sports, que la diode indique avec une couleur orange. La stabilisation est moins prononcée, vous pouvez piloter de manière plus agressive. Encore une double pression sur la touche Mode et vous voilà en « flight mode » Expert. Le nom est explicite : la stabilisation de l’appareil est réduite à son plus strict minimum, c’est à vous de jouer le rôle du gyroscope et à rétablir l’équilibre. C’est donc avec la télécommande – uniquement lorsque l’appareil est au sol – que vous pouvez changer de « flight mode ». Une méthode bien plus pratique que le bouton situé sous l’appareil, dans la version précédente ! Notez que ce bouton est toujours présent sur le nouveau modèle, mais inopérant.
Premier décollage
En mode Beginner (diode verte), le RC Eye One S décolle facilement, droit, sans trop dériver. Vous pouvez tout de suite tenter de le contrôler, l’appareil répond au quart de tour, et les mouvements sont suffisamment lents pour réaliser un premier vol sans aucun stress. S’il dérive un peu, vous pouvez corriger le défaut avec les boutons de trim situés sur la radiocommande. Parfait pour s’initier au pilotage en intérieur, le « flight mode » Beginner est vite trop « pépère ». L’appareil manque singulièrement de pêche. Enclenchez le « flight mode » Sports pour passer à la vitesse supérieure. Les réactions sont plus rapides, plus agréables aussi puisqu’il gagne en manœuvrabilité. Les vols en intérieur sont toujours possibles, mais l’appareil devient un peu rapide pour évoluer sereinement. Passez à l’extérieur : le RC Eye One S est idéal pour un jour sans vent. La vitesse élevée de rotation de ses hélices lui permet, ceci dit, d’affronter des bourrasques sans trop être balloté. L’appareil monte vite et bien, mais la descente est plus difficile : le RC Eye One S souffre du même syndrome que ses concurrents quadricoptères, il est instable en descente verticale.
Secouez-moi !
Dans le « flight mode » Sports, vous pouvez vous frotter aux acrobaties. Aucune crainte à avoir, les tonneaux que vous allez réaliser sont automatisés. Prenez un peu d’altitude (pour vos premiers essais), appuyez sur la touche avant-gauche, maintenez la pression, et faites une embardée vers la droite ou la gauche. Le RC Eye One S réalise un tonneau hyper rapide, sans perdre trop d’altitude – il suffit de mettre les gaz s’il descend un peu vite. La manœuvre est très simple à réaliser, exactement comme avec un AR.Drone 2 de Parrot. Mais elle va forcément vous aider à épater la galerie ! Dommage, les pirouettes vers l’avant et l’arrière ne sont pas prévues. Envie d’aller plus loin encore ? Le « flight mode » Expert est pour vous. Attention, il est à réserver aux pilotes avertis, qui ont déjà pas mal d’heures de vol à leur actif. Car si le décollage est facile, le moindre changement de direction est à rétablir par vous-même, sans compter sur l’électronique embarquée. La radiocommande est très sensible dans ce « flight mode », il convient de piloter avec doigté et douceur. Avec un peu d’expérience, vous pourrez vous lancer dans de vrais loopings et tonneaux. Attention, ce sont des figures qu’il faut pratiquer à plus de 20 mètres de hauteur pour ne pas subir l’inertie et finir trop vite au sol. Si vous partez d’une hauteur suffisante, vous pouvez couper les gaz : l’appareil tombe comme une pierre. Remettez les gaz et il se rétablit tout seul ! (sauf en « flight mode » Expert).
Points de détails
Nous l’avons vu, les hélices du RC Eye One S sont fragiles, trop sans doute. Est-ce pour assurer un bon business de la pièce détachée ? Mais leur changement est facile. Tout comme celui des moteurs : il suffit d’ôter une vis, de tirer sur le connecteur, de remplacer par un moteur neuf, rebrancher, revisser, et le tour est joué. Peut-on voler à plusieurs RC Eye One S simultanément ? Le constructeur assure que cela ne pose aucun souci, la radiocommande s’appuyant sur la technologie FHSS (Frequency Hopping Spread Spectrum). La traduction dans la langue d’André Manoukian ? « La liaison entre la radiocommande et le RC Eye One S change de fréquence à intervalles hyper rapides, ce qui évite d’empiéter sur les plates-bandes d’un autre appareil ». Dans la langue de Nabilla, ça donne « Allô, mais tu es pilote de quadris et tu n’as pas une radio FHSS ? Non mais allô quoi ! ». Nous avons essayé de faire voler deux RC Eye One S simultanément. Ca marche, pas de souci. Peut-on équiper l’appareil d’une mini caméra de type Keychain (la 808 #16 testée ici ou la Mobius là) ? Les moteur ne sont pas plus puissants que sur la première version, le verdict est donc le même : c’est possible avec une 808 #16 (testée ici) en « flight mode » Sports, bien que l’appareil devienne poussif. Il y a moyen de faire mieux en allégeant un peu la caméra. L’appareil décolle avec la Mobius (testée ici), plus lourde, mais le vol est limité à quelques dizaines de secondes…
Faut-il l’acheter ?
Le principal défaut du RC Eye One S, sa fragilité, est un souci pour les pilotes débutants. Ils ne risquent pas grand-chose en « flight mode » Beginner, mais tout se complique lorsqu’ils tentent le « flight mode » Sports. Casser une ou plusieurs hélices, voire un moteur ou, pire, la structure de l’appareil, est terriblement frustrant lorsque cela arrive à cause d’une seconde d’inattention – cela ne pardonne pas. C’est pourquoi l’appareil est plutôt destiné à des pilotes ayant un peu d’expérience. Dans ce cas, le RC Eye One S est vif, agréable, avec de belles réactions en vol. Il devient un véritable challenge lorsqu’il est piloté en « flight mode » Extreme. Son prix ? Environ $79 (hors taxes et frais de port) chez RClogger (ici). Il est livré avec un jeu d’hélices de rechange, une batterie, son chargeur USB, la radiocommande, deux piles AAA et un mode d’emploi. Notez que la boutique française Fun RC Toys est distributeur de la marque RClogger, elle devrait en toute logique proposer l’appareil à son catalogue. Mais à ce jour, ce n’est pas encore le cas. Il est disponible chez Fun RC Toys, pour 69,90 € (hors promotions), ici.
Les vidéos
Quelques vols du RC Eye One S de RClogger en extérieur. Les vols sont principalement réalisés en « flight mode » Sports. La vidéo montre aussi un crash : la batterie s’est déconnectée en vol. Puis quelques tonneaux, faciles à réaliser puisque presqu’entièrement automatisés.
Quelques vidéos filmées à bord d’un RC Eye One S de RClogger avec un caméra Keychain 808 #16, puis une Mobius.
Annoncé pour fin juin et finalement dispo fin août… J’ai bien fait de porter mon regards vers un autre drone, surtout que celui-ci n’est clairement pas destiné aux débutant !
Merci pour le test 🙂
Même réaction que « U » , les délais de dispo
sont une belle plaisanterie … rclogger abuse
J’ai (trop) attendu cette machine, et cette attente
m’a ramené aux souvenirs des défauts pathologiques du rc eye one premier du nom : la fragilité !
Pour ma part un des bras a plié au niveau de sa fixation,
coupant au passage les minuscules fils… sans parler
du canopy qui part en morceau, d’un moteur qui crame sans raison autre que pas de chance… Et c’est dommage car en mode expert, ce petit quad est un vrai challenge à piloter, en plus de pouvoir transporter une keychain…
Mais on revient à sa tendance à partir en vrille lorsque
on baisse les gaz, la manette type playstation que je trouve nulle… et finalement le coût, bien trop élevé je trouve.
Donc vive le Hubsan x4 v2 😉
J’ai eu le même problème avec le X4, un moteur qui crame sans aucune raison apparente, ce n’est pas spécifique à un modèle, les liliputiens, comme j’ai pu la prendre ont souvent cette maladie.
Fred, c’est assez curieux que le connecteur pour la batterie soit un 3S. Au faîtes, le mode expert mode, où le gyro aide un peu moins, heureusement que tu l’abordes dans l’article car à découvrir c’est assez casse-gueule, et plus le modèle est gros plus c’est vrai (expérience vécu, et ça m’a marqué).
J’aime vraiment beaucoup le comportement de cette bestiole, le vol est plus agréable qu’un Ladybird ou un X4. Mais la fragilité est vraiment un souci, surtout quand on essaie de le pousser un peu…
Très juste…
Oui, mieux vaut s’y essayer avec un petit qu’un gros, pour minimiser les dégâts 😉
Hi hi, surtout voir des hélices de 25cm venir vers toi et que remettre au neutre sert à rien.
Ca aurait pu être une invention de Joseph Ignace Guillotin 😉
Bonjour
C’est qui la musique sur la 1ére Vidéo ?
http://www.endlos-toene.de/endlos.php?link=tontraeger.html&sublink=tontraeger/kgzzs.html
Salut, c’ est vrai qu’il est sympa mais tres fragile ce quad. Rc-drones.com vien de sortir un frame en une piece de carbone a 30 dollars qui devrait le rendre bien plus solide.
C’est une bonne chose que de faire l’upgrade, surtout vu le prix… http://www.rc-drones.com/rcl-CG-EyeOne-S-Frame.php
Mais ça n’empêche pas que les hélices restent terriblement fragiles, tout comme la partie plastique qui relie les moteurs à la structure…
Bonjour,
je suis a la recherche dun petit quadri tien bien au vent. Celui la me plaît surtout le mode expert qui me promet de belle gamelle. Mais est ce le meilleur contre le vent?
Salut Didou,
De manière générale les quadri tiennent très bien au vent, mais cela est essentiellement du au fait qu’il y a 4 moteurs.
Entre la Ladybird, le hubsan x4 et le eye one, tu as trois bons candidats:
Ladybird pas chère à l’entretien
Le x4 tout râblé et trop cute avec sa canopy de dandrobate
Le eye one mignon et un peu plus puissant
À toi de faire ton choix 😉
Merci Hugo pour ta reponse.
De mon expérience je trouve ca tiens pas vraiment au vent même léger. J’ai le ladybird actuellement en attente d’une embase plastique et jai un star runner.
Mais les deux lorsque il y a un peu de vent il font une translation que je peux rattraper en manoeuvrant mais cest pénible quand même.
Si le rc est plus puissant il pourra peut être resister mieux au vent.
Mais ca m’intrigue car un vent très leger suffit hors cest pas la première fois que j’entends dire que le lady marche bien même si ta du vent.
Ce que j’ai constaté, c’est que les petits rotors rapides tiennent mieux le vent que les grands rotors plus lents.
Par exemple le Nano QX tient plutôt bien alors que le Blade mQX est à la peine…
Après, comme tu le dis, il y a « tient au vent » et « tient au vent » 😉 Clairement, il faut se battre avec un mini quadri pour résister à des bourrasques et le vol n’est pas vraiment sympa. Avec le Blade mQX, mais aussi le W100S ou le Twister, c’est assez pénible, le combat pour rester en place prend le dessus sur le plaisir de voler. Mais avec un Nano QX ou, mieux, un RC Eye One, c’est plus facile et on peut retrouver les sensations de pilotage dans le vent.
Sans compter que la notion de vent selon un lorrain (que je suis) n’est pas la même que celle d’un parisien (que je suis d’adoption), qui n’est encore pas celle d’un breton (que je suis le temps d’un week-end 🙂 )…
Merci Fred pour tes précisions.
Je vais le prendre bientot je pense.
c’est son mode expert qui me tente aussi. Ca va faire mal
Hello Fred,
Je me suis a nouveau achete un RC eyes one S (ya deja 2 rc eyes en feraille lol)
Je voulais juste savoir est ce qu’en mode normal (voyant orangé) on peut faire des flips ?si oui comment faire ca j’ai cherché un peuo sur le net je n’ai pas trouvé.
ou faut il que ca soit en mode expert ?
Et puis j’ai beau à essayer le mode expert serieux je ne sais pas comment vous faites a chaque fois ca part a droite ou au gauche et puis a pres ds le mur 🙁
Oui, tu peux en mode orange, il suffit d’appuyer sur l’un des deux boutons à l’avant, puis de donner une direction immédiatement (avant, arrière, droite ou gauche). Ca te fait une cabriole rapide que tu peux rattraper très facilement.
Si tu veux faire de vrais loopings, c’est le mode rouge. Là, il faut 1) maîtriser le vol sans aide à la stabilisation (tu peux, il faut passer du temps à pratiquer) 2) prendre une bonne 30aine de mètres d’altitude avant de te lancer.
waw ok
merci Fred pour ton aide, je vais faire ca demain 🙂 🙂 🙂
Bonjour,
Vous critiquez la rigidité des hélices du eye one S pour leur fragilité. Vu qu’il existe plusieurs drones du même gabarit (avec des hélices de tailles comparable) avez vous tenté de les remplacer par des hélices de Ladybird ou de hubsan X4?
Cela change t’il le comportement du eye one S? ( plus les hélices sont rigides plus le comportement du drone sera incisif si je ne me trompe )
Les hélices du X4 et du Ladybird sont trop petites pour être montées sur le Eye One S 🙁
Merci de l’info.
J’ai fini par acheter ce petit quad (reçu vendredi). Je plussois le souci de sa fragilité. J’ai réussi a casser 2 hélices vendredi sur sa première batterie.
Depuis plus d’hélices cassé mais aujourd’hui j’ai cassé le cadre du quad :|.
J’ai voulu tester ce que donnait le mode expert ^^’.
Du coups j’ai dans mes projets la construction d’un cadre carbone maison. Apparemment ça se travaille plutôt bien à la dremel à condition de bien se protéger. Je n’ai rien contre les cadres proposé par rc-drones mais on doit le commander avant d’avoir une idée des fdp et si ils sont trop élevé on est remboursé (ça commence à faire compliqué).
Pour les hélices j’ai commandé des hélices d’un drone qui s’appel yd717. Ces hélices ont le même diamètre et semblent avoir un pas comparable. Elles sont juste un-peut moins larges. Je vous tiendrais au courant (mais il faut surement 15 a 30j pour les recevoir).
Malgré les dégâts je suis content de mon achat. Je me suis déjà bien amusé avec et vu la gamelle qu’il a pris je m’attendais à ce qu’il cède.
Ca fait longtemps mais ça peut toujours intéresser du monde.
Vous pourrez trouver sur le lien qui suiv un fichier librecad avec le plan du frame carbone que je me suis taillé pour le one S.
https://drive.google.com/file/d/0BzbFwZBa7DzER0JBSjIzSC1SYjQ/view?usp=sharing
Imprimer => coller sur une plaque en carbone, on sort la dremel et c’est parti (oubliez pas les lunettes et le masque car les poussières de carbone sont très irritantes)