AR.Drone 2 et Google Glass
Nous avons eu l’opportunité de mettre des Google Glass sur le nez pendant quelques minutes. Vous savez, ces lunettes high-tech… Autant vous dire que nous avons été séduits : le potentiel de cette invention est impressionnant… même s’il pose pour l’instant plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Les Google Glass, ce sont des lunettes équipées d’un mini ordinateur animé par le système d’exploitation Android et d’un mini écran. Placé juste devant un œil, ce dispositif affiche des informations en temps réel. Une mini caméra permet de prendre des photos et de vidéos, le tout déclenché à la voix (dites « take picture », et les Google Glass vous répondent « Ok Glass » en prenant la photo !). Ou en touchant les branches, pour piloter des menus déroulants assez classiques. A quoi ça va servir ? Combien ça va coûter exactement ? Comment gérer la vie privée avec ce truc ? Imaginez que vous pourrez peut-être piloter à vue tout en visualisant le retour d’une caméra placée sur votre engin volant, avec en surimpression les données de vol : altitude, cap, vitesse au sol, vitesse ascensionnelle, position GPS, etc. On peut en rêver, surtout que tout cela risque d’arriver très rapidement !
Ca bosse dur !
Justement, Google sait qu’un tel produit ne sera un succès que s’il s’accommode de nombreux usages. La société américaine encourage les développeurs d’applications à réaliser leurs logiciels. L’un d’entre eux, Blaine Bublitz, a mis au point un système de pilotage de l’AR.Drone 2 de Parrot avec des mouvements de tête. Il utilise pour cela la caméra intégrée pour les détecter, mesurer leur amplitude, et les convertir en ordres pour le quadricoptère français. De l’avis des happy-few qui ont pu assister à une démonstration lors de l’événement International Nodebots Day, on a l’impression que le pilote est en pleine séance de télékinésie, à faire voler son objet par la force de la pensée… La vidéo montre que le système n’est pas encore totalement opérationnel : l’AR.Drone 2 gigote pas mal, des oscillations intempestives incompatibles avec un vol serein. Mais le procédé est en plein développement, son auteur parviendra certainement à gommer les effets indésirables. Et qui sait, les Google Glass seront peut-être la radiocommande de demain ! Ok, on en doute un peu, mais allez savoir…
Torticolis assuré
Faut juste pas se faire attaquer par une guêpe (ou tout autre bestiole) quand tu pilote avec les Google Glass car là, tu retrouves pas ton Ar.Drone