Parrot AR.Drone 2

Le premier modèle d’AR.Drone, proposé en 2010 par le constructeur Français Parrot, avait révolutionné le petit monde des quadricoptères. Voici venue la nouvelle version, que nous avons prise en main pendant plusieurs jours…

Quelle est la différence entre un AR.Drone et un engin volant à quatre hélices plus traditionnel ? On en compte plusieurs, à vrai dire. La première, c’est que l’habituelle radiocommande a été tout simplement supprimée. Pour remplacer cet accessoire qui semble pourtant indispensable à tout modéliste, Parrot a choisi le smartphone d’Apple, l’iPhone. La seconde, c’est que l’AR.Drone est truffé de capteurs qui lui permettent, en théorie en tous cas, de voler tout seul, sans besoin d’un pilote.

Deux ans plus tard, on s’aperçoit que l’appareil a lancé une “mode” des engins volants pilotés par des smartphones ou des tablettes. Mais en revanche, il est resté le seul appareil commercialisé dans le grand public capable de voler sans le piloter (ou si peu). Etonnant, dans la mesure où le succès de l’AR.Drone est assez impressionnant, avec plus de 300 000 exemplaires vendus dans le monde. Mais alors, pourquoi n’a-t-il pas été copié ? Le savoir-faire des ingénieurs français, qui ont su imaginer une technologie réussie et la commercialiser, y sont pour beaucoup. Le dépôt de brevets a sans doute permis de verrouiller un peu l’ardeur de concurrents.

Tour du propriétaire

Au premier regard, l’AR.Drone 2 est très similaire à son grand frère. Même look, mêmes dimensions, bref, difficile de les distinguer. D’ailleurs, leur principe de fonctionnement est exactement le même. C’est un quadricoptère animé par un ordinateur de bord (sous système d’exploitation Linux) qui utilise les informations fournies en temps réel par de multiples capteurs pour contrôler son vol. Les hélices sont exactement les mêmes que celles qui équipent l’AR.Drone 1.Pratique pour les futurs remplacements de pièces. Sous l’appareil figure la caméra ventrale, qui permet de filmer la vue sous l’AR.Drone 2. Mais sa fonction première consiste à filmer le sol en continu, une vidéo analysée en temps réel par le processeur du drone, qui détecte ainsi le moindre déplacement. S’il n’est pas ordonné par le pilote, c’est donc qu’il s’agit d’un mouvement parasite. On trouve aussi les deux capteurs ultrasons, qui mesurent l’altitude de l’appareil par rapport au sol, et ce jusqu’à une hauteur de 6 mètres environ. Un accéléromètre, invisible complète l’équipement que l’on trouvait déjà sur l’AR.Drone 1.

Sur le nouveau modèle, Parrot a ajouté d’autres appareils de mesure. On trouve un capteur de pression, qui assure une meilleure indication de l’altitude. Un gyroscope et une boussole 3D améliorent le détection de la position du drone. La caméra frontale était de type VGA (640 x 480 pixels) sur l’AR.Drone 1 : elle était très décevante, et Parrot semble avoir entendu les critiques de ses clients. L’AR.Drone 2 propose une caméra HD Ready, c’est à dire capable de filmer dans une résolution de 1280×720 pixels à 30 images par seconde, en grand angle. Voilà qui est plus intéressant ! Comme pour le premier modèle, l’AR.Drone est livré avec deux carénages en mousse. Le premier est prévu pour les vols en intérieur : il protège les hélices. A dire vrai, c’est plutôt l’inverse : c’est l’environnement dans lequel évolue le drone qui est protégé des hélices ! Le second carénage est destiné aux évolutions en extérieur. Lui n’offre de protection qu’au bloc batterie.

Avant de décoller.

La batterie de l’AR.Drone 2 est différente de celle de l’AR.Drone 1, mais compatible. La batterie en elle-même est totalement semblable, c’est une 1000mAh 11,1V 10C. Le connecteur qui permet de la brancher sur l’AR.Drone 2 est le même que sur l’AR.Drone 1. Le résultat ? Vous pouvez utiliser les batteries de l’un ou l’autre appareil, sans souci de compatibilité. La différence entre les deux batteries réside dans le mode de chargement. Celle de l’AR.Drone 1 est munie d’un connecteur pour un chargeur « classique » dans l’univers des modèles réduits. Celle de l’AR.Drone 2 est doté de contacteurs en métal exclusivement prévus pour un chargeur de type berceau.

Faut-il préférer l’un ou l’autre modèle ? Nous n’avons pas noté de différence dans le temps de chargement, il est d’environ 1h30, quelle que soit la méthode utilisée. Nous l’avons vu en préambule, la radiocommande a été supprimée par Parrot, remplacée par un smartphone. Faut-il vraiment préciser que ce smartphone n’est pas non plus fourni avec l’AR.Drone ? Par conséquent, si vous n’avez ni iPhone, ni iPod Touch (récent), ni iPad, ni smartphone ou tablette équipée du système d’exploitation Android, l’AR.Drone 2 restera inerte… Dans le cas contraire, il suffit de télécharger l’application AR.Freelight 2.0, proposée gratuitement sur l’App Store et Google Play. Placez la batterie dans son réceptable, branchez-la. Tout est prêt côté AR.Drone. Sur le smartphone, activez le Wi-Fi et connectez-vous au réseau créé par l’AR.Drone (il apparait dans la liste des réseaux détectés). Lancez l’application AR.Freelight : après quelques secondes, l’interface de pilotage apparait, et vous êtes paré pour le décollage.

Premier vol

L’écran affiche une image correspondant à ce que « voit » la caméra frontale. Il affiche aussi deux ronds qui vont permettre le pilotage. Pour un premier décollage, il est conseillé de placer le drone dans un endroit dégagé, si possible en intérieur – pour éviter tout souffle de vent. Décoller avec un quadricoptère classique est un moment stressant et délicat. Avec l’AR.Drone, il se borne à appuyer sur le bouton « Take Off » présent à l’écran. Les quatre hélices se mettent en action, les gaz sont poussés automatiquement, l’appareil s’élève de 50 cm environ, puis se stabilise. C’est aussi simple que cela. En théorie, l’AR.Drone est capable de voler en stationnaire (sur place) sans aucune intervention humaine. S’il détecte que son altitude varie, ou qu’il se déplace, il est supposé compenser automatiquement les dérives. C’est partiellement vrai.

Dans la pratique, mieux vaut être attentif aux mouvements de l’appareil, qui sont parfois perturbés par des parasites – identifiables (vent, dénivelé sous l’appareil) ou pas du tout ! Pour piloter, il faut poser les doigts sur l’écran et incliner le smartphone (ou la tablette) : l’AR.Drone interprète cela comme un changement d’assiette (d’inclinaison) qu’il répercute en modifiant la puissance des moteurs. Une autre commande permet de contrôler l’altitude. Lorsque vous décidez qu’il est temps de se poser, il suffit d’appuyer sur la touche « Landing » à l’écran. L’AR.Drone 2 descend, jusqu’à toucher le sol, puis coupe les moteurs. Voilà, premier vol réussi. Sans gloire : le tout est d’une simplicité désarmante !

Passons aux choses sérieuses

L’intérêt de l’AR.Drone 2 n’est certainement pas de le contempler en vol stationnaire à 50 cm du sol. Non, le but est de le prendre en mains pour le faire évoluer, prendre de la vitesse, raser le sol, monter en altitude. L’appareil répond bien, mieux que le premier modèle, et le pilotage est capable d’assurer de belles sensations. Car voler au ras du sol n’est pas sans danger : vous risquer de mal mesurer la puissance de l’appareil, de vous encastrer dans un obstacle, de partir en dérapage sur un virage mal négocié. Les moteurs de l’AR.Drone sont puissants. Cela s’entend : les pales vrombissent, et la poussière vole sous l’appareil. Par défaut, l’engin est bridé pour faciliter les vols en intérieur.

Pour être en mesure de prendre de l’altitude, il faut passer dans la page des réglages sur votre smartphone ou votre tablette et indiquer que vous désirez piloter sans restriction. A vous l’ivresse de l’altitude ! Attention tout de même, la distance à laquelle vous pouvez vous éloigner dépend de la portée du Wi-Fi. Parrot a amélioré le module sans fil, en tirant parti du mode n (l’AR.Drone 1 était cantonné aux modes 802.11b et g). Selon le constructeur, la portée atteint 50 mètres. Dans la pratique (c’est à dire au bois de Vincennes près de Paris), nous avons difficilement dépassé 40 mètres. Au-delà de cette distance, l’AR.Drone ne répond plus correctement. En théorie, lorsqu’il perd la connexion, il se fige et attend que vous vous rapprochiez. Si ce n’est pas le cas, il descend et se pose là où il est. Dans la pratique, ce n’est pas toujours ainsi que cela se passe. Il suffit qu’il y ait un petit vent pour le voir dériver et partir définitivement hors de portée. Et souvent, il ne se reconnecte pas, même en se rapprochant. Dans ce cas, il faut espérer qu’il ne dérive pas trop avant qu’il décide de se poser.

La vidéo

L’amélioration du module Wi-Fi profite à la caméra vidéo frontale HD. Ou plutôt à l’envoi des images en temps réel sur votre smartphone ou votre tablette. Car, c’est là l’un des points forts de l’AR.Drone 2, vous pouvez le piloter en mode FPV. Un acronyme anglais qui signifie First Person View (vue à la première personne). Dans la pratique, voler en FPV signifie voler en immersion totale. Cela ne vous dit toujours rien ? Lorsque vous pilotez « normalement », vous regardez votre engin évoluer. Mais en FPV, vous regardez l’image produite par la caméra embarquée, comme si vous étiez assis dans le cockpit du drone ! Peut-on vraiment piloter ainsi avec l’AR.Drone 2 ? Oui. Mais il convient de rester à proximité, pour être en mesure de reprendre le contrôle de l’appareil à vue.

D’un point de vue légal, sachez que cette pratique n’est pas autorisée avec l’AR.Drone 2 : le pilotage FPV n’est possible qu’en présence d’un second pilote, qui vole, lui, à vue. Mais si vous vous entraînez dans votre coin, à distance respectable de tout être humain ou installation, personne n’ira vous chercher des noises. La caméra frontale envoie donc un flux continu d’images en temps réel. Ce n’est pas le seul intérêt. L’application AR.Freeflight permet aussi d’enregistrer la vidéo, pour la visionner après le vol. Ou la partager sur les principaux réseaux sociaux, pour que le monde entier puisse visionner vos exploits. Parrot a soigné la qualité de la connexion, qui privilégie l’enregistrement, au détriment du « retour » vidéo. Ce qui signifie que les images enregistrées sont d’excellente qualité même si la connexion Wi-Fi est médiocre, ce sont les images FPV qui sont de moins bonne qualité. Vous voulez que la qualité de la vidéo soit optimale, quelle soit la connexion Wi-Fi ? C’est possible : Parrot a ajouté un connecteur USB sur l’appareil, â côté de la batterie, sur lequel vous pouvez brancher une clé mémoire. Dès que l’engin est allumé, il enregistre la vidéo. Une fois posé, vous récupérez la clé et vous visionnez la vidéo sur votre PC ou votre Mac (au format H.264). La qualité des films produits n’est pas celle d’une caméra GoPro (qui filme à 60 images par seconde), mais elle est satisfaisante, et permet de réaliser de belles images…

Mais encore ?

Un petit « plus » de l’AR.Drone 2 ? Il permet d’impressionner les spectateurs lorsque vous pilotez : une double pression à l’écran déclenche un rapide tonneau, toujours réussi (pour peu que vous soyez assez haut). La manipulation, simplissime à mettre en œuvre, ne s’est jamais soldée par un échec lors de nos nombreuses tentatives. Bravo Parrot ! On espère que d’autres acrobaties (un looping par exemple) seront ajoutées à l’avenir… Autre point positif qui ne se voit pas forcément : les parties électroniques de l’AR.Drone 2 ont été recouvertes d’une fine pellicule d’isolant, qui les protège de l’humidité. Cela ne vous permettra pas de faire de l’appareil un engin amphibie, mais en revanche vous ne craindrez pas d’atterrir dans une herbe trempée par la rosée ou une averse.

Encore un point positif ? Le pilotage de l’AR.Drone 2 est soumis aux mêmes règles de physique que les autres appareils radiocommandés. Lorsque l’appareil vous fait face, les commandes sont inversées. Cela oblige à une petite gymnastique de l’esprit lorsque vous désirez aller vers la droite ou la gauche. Un problème insurmontable si vous n’avez pas l’habitude de piloter (qui se résout généralement par des heures de pratique, en vol réel ou avec un simulateur sur ordinateur)… Mais la nouvelle version du logiciel AR.Freeflight offre un mode « novice » bien pratique : elle permet de laisser l’AR.Drone 2, ou plutôt sa boussole intégrée, gérer l’orientation de l’appareil. Vous ne vous préoccupez pas de la direction dans laquelle il pointe, l’ordinateur de bord s’occupe de réaliser la gymnastique de l’esprit à votre place. De quoi placer l’AR.Drone 2 dans les mains des plus jeunes sans trop stresser… Un dernier point positif ? L’AR.Drone 2 se remet rapidement d’un crash. Pas besoin de débrancher et rebrancher la batterie – avec souvent une perte de connexion Wi-Fi à la clé – comme c’était le cas avec le premier modèle. Il suffit d’attendre un peu que le recalibrage s’effectue, et l’appareil se trouve prêt à reprendre les airs.

Les défauts

Une batterie de L’AR.Drone 2 assure une autonomie de 10 minutes à peine. Les radiomodélistes ne seront pas surpris, c’est une autonomie correcte pour un appareil volant radiocommandé. Mais pour les autres, le plaisir ne voler ne dure que 10 minutes ! Si vous voulez profiter plus longuement de votre drone, il faut acheter quelques batteries supplémentaires.

Bon point pour ceux qui disposent déjà d’un AR.Drone 1, nous l’avons vu, les batteries sont compatibles. La distance opérationnelle de contrôle du drone, nous l’avons vu également, ne dépasse pas 40 mètres. Moins encore en milieu urbain, là où la connexion est la plus sujette à des perturbations. La caméra de l’AR.Drone 2 produit de belles vidéos. Elle peut aussi prendre des photos. Là, en revanche, la qualité est très médiocre. Si vous aviez l’intention de faire des clichés aériens de votre manoir, réfléchissez-y à deux fois. Sachez tout de même que l’AR.Drone 2 est capable de porter une petite charge supplémentaire, les 150 grammes d’une caméra GoPro 2 par exemple. Attention, dans ce cas l’autonomie est diminuée (d’un bon 50 %) et la manœuvrabilité est dégradée… Malgré l’amélioration des capteurs de l’appareil, sachez que l’AR.Drone 2 n’en fait parfois qu’à sa tête. Il change brusquement d’altitude – sans doute parce que son capteur à ultrason lui a indiqué la présence d’un gouffre dans votre appartement. Il fait une embardée soudaine alors qu’il évoluait tranquillement au-dessus de votre lit. Ce n’est pas bien grave, mais il faut être prudent et toujours évaluer les risques. Ecarter les plus jeunes et les animaux de l’aire de vol est indispensable. Cela signifie aussi que les vols « à risque » sont fortement déconseillés. Il est tentant d’aller balader l’AR.Drone au-dessus d’un étang pour chasser la grenouille. Mais c’est au risque de le retrouver à l’eau – et il ne s’en remettra pas. De la même manière, on peut avoir envie d’aller filmer au-dessus d’un monument, pour un point de vue inédit. Mais pensez aux conséquences de la chute d’un AR.Drone sur la toiture d’un bâtiment classé aux monuments historiques…

Peut-être avez-vous envisagé d’aller filmer une voisine ou un voisin à son insu ? C’est sans espoir. La portée de l’AR.Drone 2 ne suffit pas à ce type d’activité, et le bruit des moteurs, de toute façon, avertira votre cible à temps. Les radiomodélistes peuvent se poser la question : faut-il acheter un AR.Drone 2, par opposition à un 330X de Gaui, un MX400 de Walkera, un Blade mQX de Horizon Hobby ? Si vous avez l’habitude de piloter, l’AR.Drone 2 vous semblera un peu fade. Il est amusant pendant les premiers vols, mais le pilotage via le smartphone ou la tablette est trop imprécis pour être satisfaisant. Reste la solution de la bidouille pour connecter une radiocommande  à l’AR.Drone. Mais dans ce cas, le précédent modèle convient parfaitement. Notez que nous avons essayé 5 clés USB avant d’en trouver une qui soit prise en charge par le module vidéo de l’AR.Drone 2. Bizarre.

Une vidéo ?

Voici quelques séquences filmées depuis la caméra intégrée de l’AR.Drone 2, en extérieur avec beaucoup de vent (beaucoup !!) et en intérieur face à un miroir…

(passez en plein écran pour en profiter pleinement)

 

37 commentaires sur “Parrot AR.Drone 2

  1. AR.Drone
    Parrot SA
    Support à la clientèle

    J’ai acheté un AR.Drone 2 au mois de novembre 2012. Le drone est mentionné compatible avec, entre autres, iPad 1ère génération. J’ai donc installé le logiciel AR.FreeFlight 2.1.12. Tout fonctionne et le drone est vraiment ludique, une réussite.
    Hélas, hélas, dernièrement j’ai dû réinitialiser mon iPad et télécharger à nouveau AR.FreeFlight. La version en cours est la 2.2.7 qui nécessite iOS 6.0. Je ne peux pas l’installer sur mon iPad. Je mail mon problème à Parrot SA et voici sa réponse :

    « Bonjour,

    Parrot a décidé de ne plus assurer la compatibilité de son application AR.FreeFlight avec l’ancienne version du système d’exploitation iOS 5 afin de concentrer ses efforts sur l’iOS6 et notamment sur le nouveau système de cartographie d’Apple : Apple Maps.
    Ce choix permettra aussi de faciliter les mises à jour ultérieures puisqu’il n’y aura plus qu’un seul système d’exploitation à supporter et il s’inscrit dans l’évolution d’Apple.

    Parrot n’est pas en mesure de fournir d’anciennes versions de ar free flight.

    Sachez néanmoins qu’il existe aujourd’hui des applications autres que celle de Parrot vous permettant de piloter le Drone depuis l’app store en tapant Ar Drone control. »

    Bel exemple de support à la clientèle, d’autant plus que le logiciel proposé n’est pas compatible avec l’iPad.
    Un simple site chez Parrot permettant de télécharger les anciennes versions d’AR FreeFlight serait un minimum. Mais non !!!

    Belle mentalité donc choisissez vos produits.

  2. Ce qui est certain, c’est que la fuite en avant des mises à jour est pénible… Le problème est surtout du côté d’Apple, qui bloque des appareils encore jeunes ! De là à y voir une magnifique illustration de l’obsolescence programmée, il n’y a qu’un pas que je franchis allègrement 🙁 Le pire, c’est que Parrot ne peut même pas proposer son appli sur son site, tout doit passer par Apple et son store… Ce que pourrait faire Parrot, en revanche, c’est de conserver une version d’AR.FreeFLight sur le store pour les machines « anciennes ». Mais encore faudrait-il qu’Apple accepte de l’héberger, ce qui n’est pas certain du tout.

    Une solution – mais encore faut-il accepter de dépenser encore 200 € – est de modifier l’AR.Drone 2 pour être piloté d’une radiocommande. Les avantages ? La maniabilité est bien meilleure, la portée est sans commune mesure. Les inconvénients ? Il faut un peu plus d’apprentissage pour piloter avec une radio, c’est un peu cher.
    Mais c’est une solution que je conseille sans réserve – je l’ai adoptée pour mon AR.drone 1 (parce que j’en avais assez de piloter approximativement et de perdre la liaison au-delà de 40 mètres). Le kit est vendu ici, par exemple. Pas besoin de s’y connaître en électronique pour le monter – la preuve, c’est que j’ai réussi 😉

  3. De la bombe a mort !!!
    Après avoir crashé mon Ar drone (la pointe d’un sapin et paf le bitume a 7m)
    Le SAV Parrot m’a envoyer un AR drone tout neuf et gratuit alors que je l’avais acheté en occasion et que j’avais plus de facture.
    ça ma couter que les frais de port (13e)

  4. Joli geste de la part de Parrot, c’est bien d’avoir de type de retour. Pour ma part, je n’ai pas eu cette chance avec le SAV. Mais c’est bon signe, sans aucun doute !

  5. Bonjour, si on utilise ce drone sur iPad et ensuite sur son iPhone, le contenu de ar.freelights (records, distances parcourues) et tout ça seront sauvegardés sur iPhone alors que je l’ai utilisé pour la 1è fois sur iPad ? Merci

  6. Les données des vols sont stockées dans le « Cloud », c’est-à-dire en ligne. Donc elles sont consultables indifféremment d’un iPhone, iPad, sur l’interface web de l’Academy…
    Note que je n’ai pas essayé depuis quelques mois, mon AR.Drone ayant passé l’arme à gauche 😎

  7. Merci Fred, une autre question : si pour ce drone j’utilise une batterie des mêmes dimensions, mais de 2000 mAh ou plus, je vais endommager l’appareil ou cramer quelque chose ? Merci Fred

  8. Si elle a les même dimensions, il est probable qu’elle repose sur la même technologie et donc peu de chance de connaitre des soucis. Attention tout de même aux batteries chinoises bas de gamme qui n’ont pas le même niveau d’exigence en sécurité que celles importées en Europe. Cela ne veut pas dire qu’elles vont endommager qqchose, mais simplement qu’elles ont passé moins de tests de résistance aux chocs/décharge rapide/changements de température, etc.

  9. Bonjour,
    il existe un mod rc chez la drone shop avec une radio eurgle, est ce que quelqu un saurait me dire si avec cette radio je pourrais aussi faire voler mon hubsan x4 et si oui comment bien sur 😉

  10. Bonjour,
    Malgré toutes mes visites sur différents sites, impossible de savoir si le ar drone 2 est livrė avec chargeur ! Merci de vos réponses

  11. bonsoir

    Est ce que le drone peut s envoler a 30 métre perdre le signal est partir tout droit a des Km est donc perdre 300euro
    cordialement 😉

  12. Non, normalement l’AR.Drone 2 est supposé se poser tout seul quand la connexion est rompue… Mais il peut y avoir une complication à tout moment qui fait échouer la procédure d’atterrissage…

  13. bonjours
    j’aimerai savoir si notre appareil a besoin d’une connexion internet pour pouvoir faire voler le drone?
    par exemple avec mon ipod touch 5eme génération au milieux de mon jardin sans connexion internet le drone pourra-t-il fonctionner ?

  14. Oui, pas de souci. L’AR.Drone 2 crée un hotspot Wifi juste pour ton ipod/phone/pad, en liaison directe. Donc même si tu es au milieu de nulle part, ça fonctionnera… L faut simplement vérifier que ton iPod Touch est compatible avec le logiciel (je ne sais plus quel OS il peut y avoir sur la génération 5). Si tu peux le télécharger et le lancer, c’est tout bon…

  15. Bonjour Fred, très instructif tes post, j’ai un hubsan et je m’éclate comme un gamin avec, j’ai du changer les moteur mais c’est reparti,

    je me tate pour un ar drone 2.0 avec mode RC mais on m’a indiqué du « lag » (décallage) entre la commande et le parrot (a priori en wifi) je ne sais pas si cela impact le mod RC, si tu as une idée ?

    Sinon j’ai déjà fait du modélisme et je voulais savoir ce que tu conseil pour un user « medium » pas novice,

    En te remerciant et bravo pour ton site,

    amicalement,

    F.

  16. Si tu es utilisateur intermédiaire, tu vas t’ennuyer avec l’AR.Drone 2, même avec un mod pour radiocommande… Mais tout dépend de ce que tu veux faire de ton multirotor et de ton budget 😉
    Pour le lag, il est léger, la connexion Wifi ne s’effectue que sur qques centimètres. Ce qui est plus perturbant, ce sont les outils d’assistance au pilotage qui s’ajoutent à la prise en mains de la radio. C’est assez déroutant et parfois un peu frustrant (tu ne peux pas tout faire)…

  17. Salut fred, content de te lire, ce que je me pose surtout comme question c’est de savoir s’il y a du lag avec le mod rc, (ce qui voudrait dire niet pour moi) je ne veux pas de décallage et a priori ça passe par du 2,4ghz donc pas le wifi, dixit un forum pas de lag, mais vu le prix de la bête + télécommande je ne veut pas me planter : (

    pour l’utilisation c’est surtout m’amuser (rien de pro ou semi pro) je suis tellement emballé par mon petit hubsan que je voudrais passer au dessus,

    j’ai fait de l’avion etc… et ça me stresse trop, chose que je n’ai pas ressenti avec le hubsan, (enfin vu le prix ça vas)

    mas c’est plus zen, que 600€ qui trace dans le ciel,

    pour les aides, je me débrouille mais je ne suis pas un « pro » du modélisme alors si ça peut éviter de le crasher, a voire

    En tout cas merci de ta réponse et bravo pour l’article du hubsan 107 (avec cam) ça m’a évité d’en acheter un, en fait le mien suffit dans ce format

    Bonne journée,

    f.

  18. Bonjour,
    j’hésite entre l’AR drone 2.0 power edition (300€) et le DJI phantom 2 à 750€.
    Je vais partir à l’étranger en guadeloupe pendant 6mois et j’étais tenté par un drone.

    J’ai une Gopro 3 black.

    Je me dis que la qualité de l’AR drone 2 est moyenne et avec le temps de vol et la portée indiquée c’est pas terrible.
    La meilleur solution serais le DJI 2 mais vu le prix, je me tate encore.

    question: puis je installer ma gopro (avec le caisson) ? pour éviter de bousiller la caméra en plus du drone si jamais il y a chute… en plus si je veux faire des videos au dessus de l’eau et que l’AR drone perd le signal et se pose dans l’eau…

    je pense que c’est assez cher vu l’utilté que j’en aurais je pense. mais je peux toujours le revendre en rentrant de mes 6mois.

    merci de votre aide.

  19. Le pilotage de l’AR.Drone 2 est fun, mais pas très précis. Idem pour la caméra : fun, mais pas de haute qualité. La portée est un peu juste si tu veux faire de beaux paysages…
    Si le prix du Phantom 2 te semble élevé, opte pour le Phantom 1 (v1.1.1). La principale différence avec le 2, c’est l’autonomie. Mais tu compenses avec plusieurs batteries sans souci.

    Oui, tu peux mettre ta Gopro dans son caisson étanche, il va bien sous le Phantom et le poids n’est pas handicapant. C’est en revanche trop lourd pour l’AR.Drone 2.

    N’oublie pas que si l’un et l’autre se posent sur l’eau, ils ne flottent que peu de temps. Après, tu devras faire de la plongée pour aller le rechercher… ce que je ne te souhaite pas.

  20. Bonjour,

    Je me suis vu offrir un Ar DRone V01 (z’auraient pu me filer le v02 quand même 🙂 ) Bon bref, je suis heureux comme peut l’être un ado de 40 ans.
    Mais je ne possède aucun appareil muni d’une pomme sur son verso. Mon téléphone est un HTC Legend (pas tout jeune) avec Android 2.2 (requis par l’appli freeflight). Mon téléphone ne reconnait pas du tout l’ar drone dans le wifi. J’ai effectué la mise à jour qui va bien mais rien ne change. Y a t’il des téléphones incompatibles avec mon joujou ?

    Merci de votre réponse.

  21. Aie, ça ne me dit rien… Normalement, c’est l’appli qui pose pb sur certains téléphones. Je n’ai pas connaissance d’appareils qui ne détectent pas le Wifi de l’AR.Drone.
    Tu n’as pas d’autres appareils en wifi sous la main (PC, Mac, autres), pas pour te connecter, mais juste pour vérifier que l’AR.Drone met bien en route le réseau local Wifi ?

  22. Merci de ta rapidité….
    J’ai.essayé avec le téléphone de junior (Alcatel one touch).
    Il trouve le WiFi du Drône mais impossible de se connecter.
    Mon ordi quand à Lui se connecte sans problème… grrrrrr.

  23. Bon alors je reviens après un test avec ma tablette Galaxy tab……. et toujours pas de connexion. J’ai appelé le sav Parrot (très sympa). Il y aurait un problème avec la carte mère.
    Coût de l’opération 100€ . il me revient cher le cadeau. Si quelqu’un a des pistes pour des carte mère V1 d’occaz je suis preneur.
    Merci.

  24. Après l’utilisation de mon ar.drone 2.0 avec mon iPad je voulais visionné les vidéos mais impossible je n’ai pas mis de clé USB et après ça , je suis aller dans les réglages et key USB était sur ON .
    Est ce possible de récupérer les vidéos j’ai cru comprendre qu’il y avait 4GB de mémoire dans l’appareil .Je suis une quiche dans ce domaine .
    Merci de m’éclairer en espérant 1 réponse positive c’était mon mariage .

  25. Non, désolé, pas de mémoire disponible pour l’enregistrement…
    Désolé pour les images de ton mariage ! Mais tous mes voeux de bonheur quand même !

  26. Bonjour,

    Savez vous si utiliser des hélices à 3 pales permet de meilleurs résultats qu’avec 2, et donc avoir une plus grande autonomie avec les batteries ?
    Merci de votre réponse.

  27. les Tri-pales ont pour elle en théorie une poussée plus importante à un plus faible régime de rotation. Elle sont dans les faits moins efficaces car les flux aérodynamiques sont perturbés.

  28. Merci pour la réponse 😉
    Autre question, pour augmenter l’autonomie de mon AR Drôme 2, n’est-il pas possible de mettre 2 batteries sur le drone ? Si oui, comment les relier ?
    Merci 😉

  29. salut
    j’aimerais savoir s’il y a une application android pour commenter mon octocopter à partir d’une tablette

  30. mon ar drone 2.0 n’en fait que a sa tete il veut absolument aller a droite.Il decole puis meme avant que je touche les commande il va a droite.

  31. Salut,
    On vient de m’offrir ce joli joujou qu’est Ar drone 2.0. On m’indique un temps de vol de 10 à 12mn. Je l’ai fait voler quelques fois et à chaque coup la batterie était morte au bout de 5mn à peine. La caméra bouffe t’elle du jus ou d’autres réglages sont à faire?

  32. @Chris 07 : il est fort probable que la ou les batteries ne soient pas de prime jeunesse, et peut-être usagées. La solution, dans ce cas, est d’en acheter une nouvelle pour vérifier si cela corrige le problème…

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