Gouvernement Trump : la Chine et DJI sont dans le viseur de l’administration !

trumpDonald Trump constitue son gouvernement pour une entrée en fonction le 20 janvier 2025. L’une des principales voix qui s’élevaient contre DJI était celle de la républicaine Elise Stefanik. Elle avait mené la fronde contre le constructeur chinois, réussissant à convaincre un groupe bipartite (républicains et démocrate) à la suivre.

Son ambition était de bannir les produits de DJI des Etats-Unis, aussi bien dans les administrations que dans les entreprises et le grand public (voir ici).  

elise stefanik
Elise Stefanik et Donald Trump.

Mais elle ne sera sans doute plus celle qui incarnera ce combat des USA contre les drones chinois et DJI. Car Donald Trump a décidé de la choisir pour occuper le poste d’ambassadrice des Etats-Unis auprès des Nations-Unies.

Son poste est central dans la politique de durcissement des USA face à l’ONU, mais il est probable qu’elle réduise son implication dans le contrôle du commerce extérieur. 

Front anti-Chine, par Trump

mike waltz
Mike Waltz.

L’avenir restera cependant très incertain pour les constructeurs de drones chinois, notamment pour le leader du marché DJI. Car deux nominations vont dans le sens d’une ferme opposition aux drones en provenance de Chine….

Donald Trump a nommé Mike Waltz au poste de conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche. C’est un ancien militaire qui ne cache pas son hostilité envers la Chine. Dès 2020, il avait indiqué sa position : « Ce sera un problème de sécurité nationale, un peu comme celui auquel nous avons dû faire face avec l’Union soviétique pendant une grande partie du XXe siècle ». On peut s’attendre à ce qu’il s’emploie à empêcher DJI de se développer aux Etats-Unis, dans le cadre d’une lutte contre l’espionnage mené par la Chine. 

marco rubio
Marco Rubio.

Le président-élu a nommé Marco Rubio au poste de secrétaire d’Etat, qui officie comme chef de la diplomatie. Il s’est fait connaitre pour ses positions anti-Chine. Dans un rapport qu’il a publié en 2024, il affirme que « Par le vol, les subventions qui faussent le marché et la planification stratégique, Pékin est désormais leader dans de nombreuses industries qui détermineront la suprématie géopolitique au 21e siècle ». Le ton est donné : il devrait s’employer à écarter les constructeurs chinois pour appliquer une politique de préférence nationale.

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