BetaFPV a présenté le Pavo20 Pro, un cinewhoop 2,2 pouces en 3S et numérique
La famille Pavo de BetaFPV s’enrichit d’un nouveau modèle, le Pavo20 Pro. Il ressemble beaucoup au Pavo20 (testé ici), à tel point que les deux appareils sont difficiles à distinguer au premier coup d’oeil.
Le Pavo20 Pro reprend le principe des autres Pavo : il est livré sans émetteur vidéo, mais précablé et préréglé pour recevoir un émetteur DJI O3 – ou un Caddx Vista ou un RunCam Link…
Les caractéristiques ?
Le Pavo20 Pro mesure 9,37 cm de diagonale de moteur à moteur et pèse 68,3 grammes sans batterie ni O3 Air Unit. La frame est en carbone, agrémentée de protections d’hélices (en une pièce) et d’une structure centrale pour accueillir l’émetteur vidéo et sa caméra.
Le Pavo20 Pro repose sur un contrôleur de vol F4 2-3S 20A AIO FC V1. Il est basé sur un processeur F4 avec une Blackbox de 16 Mo et un baromètre altimétrique. Il est associé à un ESC 4 en 1 de 20A en Bluejay et embarque un récepteur radio ExpressLRS sur un UART. Les réglages passent par un connecteur propriétaire, à utiliser avec un adaptateurs USB-C fourni dans la boite.
Les moteurs sont des brushless Lava Series 1104 à 7200KV présentés en push (orientés vers le bas) pour des hélices tripales de 2,2 pouces Gemfan 2218. La batterie recommandée par BetaFPV est une LiHV 3S de 550 mAh avec un connecteur XT30.
Les promesses de BetaFPV ?
C’est un appareil puissant capable de se lancer dans des figures de freestyle, un support caméra qui évite de voir les protections d’hélices, des amortisseurs antivibrations, un support d’antenne efficace, des ducts revus pour un gain de puissance de 8 à 11 %, des montants pour protéger la caméra, et de quoi installer facilement un DJI O3 à bord. Plus une autonomie de plus de 6min30 et un bandeau de LED Cob bleue sur le tour des protections d’hélices. Le test permettra de vérifier ces promesses !
Le prix ?
Le Pavo20 Pro est proposé à partir de 97 € directement sur le site de BetaFPV (hors port, hors taxes) en ELRS – il peut aussi être livré avec un récepteur Crossfire Nano RX.
La bonne nouvelle ?
Puisque l’appareil n’est pas fonctionnel à l’achat et qu’il faut lui ajouter un DJI O3 (ou un autre équipement numérique), il est considéré réglementairement parlant comme un drone construit à titre privé, de moins de 250 grammes.
Il est donc autorisé à voler en catégorie Ouverte. S’il est capable de voler à plus de 68,4 km/h, il est à utiliser en sous-catégorie A3 (loin des personnes, à 150 mètres au moins des zones résidentielles, commerciales, industrielles et récréatives). Sinon il est à utiliser en sous-catégorie A1 (au-dessus des personnes et des zones résidentielles, commerciales, industrielles et récréatives).