Origin a imaginé le Beak, un drone spécialement prévu pour le largage de charges
La société lettone Origin, basée à Riga, travaille sur des drones destinés à des opérations sur des zones de conflit – le sujet est particulièrement sensible en cette fin 2023. Le Beak est un appareil capable de transporter et larguer jusqu’à 6 charges pour un poids de 4 kilos.
Les promesses ?
Origin assure que le Beak dispose d’une autonomie de 60 minutes (35 minutes avec une charge de 4 kilos), d’une portée radio, télémétrie et vidéo de 20 km et d’un système capable d’assurer la continuité de fonctionnement en environnements radio et GPS dégradés. La liaison est chiffrée en AES256, en 2200 à 2500 MHz et 4400 à 4940 MHz pour éviter les habituelles plages de fréquences souvent brouillées.
L’appareil vole à 54 km/h en vitesse de croisière, mais il est capable de pointes à 90 km/h. Il est prévu pour résister à des bourrasque de vent jusqu’à 70 km.
Nacelle multicaméra
Le Beak est équipé d’une nacelle stabilisée intégrant plusieurs caméras, étanches pour un usage par toutes les météos y compris de fortes pluies et de la neige. Il propose une « Zoom » 8x optique, une « Spotter » 4K à angle serré, et une « IR » pour des images thermiques.
Il peut être équipé, en option, d’un pointeur laser. Le Beak est piloté avec la radiocommande Ground Control, développée spécialement pour ce drone sur une base open source.
Pour 2024…
Selon Origin, le « BEAK subit actuellement des tests rigoureux de qualification produit avec plusieurs partenaires de l’OTAN, les expéditions devant commencer début 2024 ». La page officielle du Beak sur le site de Origin se trouve ici.
quand je pense qu’on a participé un peu à tout ça …
🙁
J’ai comme l’impression qu’en R&D drones il y a plus d’applications militaires que de secours aux personne ou d’applications pacifiques ! C’est quand même ballot, heureusement que pour l’IA ce sera totalement différent 🙂
@ Max Artaud : La balance des budgets penche clairement vers les applications guerroyantes…