Une arme de brouillage antidrone a-t-elle perturbé le grand prix F1 de Melbourne ?

La première session d’entrainement du grand prix de Formule 1 à Melbourne en Australie a été perturbée par des problèmes techniques. Les pilotes et leurs équipes n’étaient plus en mesure de suivre les autres véhicules, alors qu’il s’agit d’une pratique qui permet d’éviter les accidents pendant ces sessions. En raison d’un grand nombre de voitures simultanément à des vitesses très différentes et sans assistance électronique, la session a du être interrompue. 

Que s’est-il passé ?

Dans un premier temps, le positionnement GPS a été suspecté de mauvais fonctionnement. Un utilisateur sur Tiktok a semé le trouble en diffusant les images de la police de Victoria sur les toits des bâtiments du circuit Albert Park. Une équipe était armée d’un fusil de brouillage antidrone, un DroneGun Tactical de la société DroneShield. La police aurait-elle perturbé la réception des GPS, ou brouillé les liaisons data en provenance des véhicules ?

Non…

Le bon fonctionnement du positionnement des voitures sur les écran de retour de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), pendant toute la durée de la session d’entrainement, a montré que le fusil antidrone n’était pas en cause.

Le fautif ?

La panne était due à un serveur de la FIA en charge des données en temps réel des pneus des véhicules, données utilisées aussi par les systèmes de chronométrage et pour enrichir les lives vidéo. Le fusil antidrone n’y était donc pour rien. Le grand prix a été émaillé d’autres incidents, jusqu’à être qualifié de « chaos ». Mais le fusil antidrone ne s’est plus retrouvé sur le banc des accusés.

Source : Motorsport

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