L’espace aérien, on partage ? (3)

ipadaipdronesNous avons vu que le vol d’un hélicoptère ou d’un multirotor radiocommandé est soumis à des règles très complexes auxquelles se réfèrent les arrêtés du 11 avril 2012. Il en va de même pour les avions, les planeurs, les autoplaneurs, les autogires et autres engins volants, mais ce n’est pas simplement pas le propos d’Helicomicro… Il faut d’ailleurs savoir que les professionnels des drones civils sont soumis aux mêmes règles d’insertion dans l’espace aérien que les pratiquants pour les loisirs. Pas de jaloux, tout le monde loge à la même enseigne, et cela quels que soient les scénarios (S1, S2, S3 ou S4) dans lesquels ils évoluent. Si nous avons sollicité l’intervention d’Olivier Duque pour expliquer les règles d’insertion dans l’espace aérien, et à quel point elles sont difficiles à être suivies par les amateurs de drones, ce n’est pas innocent. Le service F-AERO qu’il propose pour les pilotes est maintenant disponible dans une version destinée aux télépilotes de drones. Les professionnels, bien sûr, mais aussi les amateurs pour leurs loisirs. Il s’appelle AIP-DRONES.fr, et ça se passe ici

app iPad : Drones - Espace Aérien France
App iPad : Drones – Espace Aérien France

Helicomicro : Votre spécialisation dans les outils de sécurité aéronautique a abouti à la diffusion d’un service destiné aux pilotes de drones – de loisirs et professionnels. Vous avez carte blanche pour en parler !
Olivier Duque : Nous avons développé la première carte aéronautique de l’espace aérien pour les aéronefs qui circulent sans personne à bord, communément appelés drones ou aéromodèles. Il s’agit du premier service cartographique dédié en France concernant l’utilisation de l’espace aérien par les drones et conditions d’insertion dans l’espace aérien, conforme aux arrêtés du 11 avril 2012. L’application cartographique AIP-DRONES.fr s’appuie sur des fonds de cartes aéronautiques de référence ainsi que les bases de données aéronautiques officielles (Eurocontrol) et de la Base ULM de la FFPLUM. Les couches Google Maps, Sat, Plan ainsi qu’OpenStreetMap permettent d’affiner la préparation d’un vol. Pour faciliter la visualisation des zones d’emprise d’aéroports et d’hélistations, l’ensemble des 1850 aires de décollage évoquées dans l’annexe II de l’arrêté régissant les vols est matérialisé de manière graphique, à l’échelle, avec une lecture aisée des différentes conditions de pénétration, accompagné par les indications de la distance et de la hauteur du plafond.

HM : Parlez-nous des différentes versions de l’application ?
OD : La première version du service cartographique AIP-DRONES.fr est proposée de 2 manières différentes : en Webservices et en application iPad. Le Webservices est une base cartographique accessible en ligne à partir d’un navigateur sur un ordinateur. Il sera également fonctionnel sur le navigateur d’une tablette (peu importe le système d’exploitation). Il faudra être connecté à Internet pour en profiter, et payer une redevance d’utilisation. L’application pour iPad est en revanche utilisable sans accès à Internet – donc en pleine nature par exemple.

HM : Vous proposez aussi des services destinés aux professionnels de l’industrie des drones ?
OD : Oui ! Pour les professionnels, le service peut peut être exploité via une interface de programmation (API) qui le rend accessible à un logiciel tiers. Par exemple un SIG, système d’information géographique, une station sol, un WMTS, Web Map Tile Service, Google Earth, etc. Il est aussi déployable à la demande en intranet sur un serveur d’un opérateur de drones ou encore cédé avec son process et ses sources à une société de services souhaitant réaliser une exploitation directe ou exclusive du projet AIP-DRONES.

HM : Parlez-nous de l’application iPad…
OD : C’est une exclusivité pour Helicomicro ! C’est une application native pour iPad, disponible sur l’App Store d’Apple. Elle coûte 9,99 €. Pour ce prix, elle fournit une carte des espaces réglementés pour les drones sur la France, métropolitaine et Corse, ainsi que les cartes aéronautiques officielles. Ces espaces réglementés sont les zones des annexes I et II de l’Arrêté du 11 avril 2012 relatives à l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord. L’application matérialise les zones interdites ou restreintes sur une carte géoréférencée.

app iPad : Drones - Espace Aérien France
App iPad : Drones – Espace Aérien France

HM : Il y a plusieurs sources d’informations pour déterminer les espaces réglementés. Que trouve-t-on dans l’application ?
OD : Avec une carte déroulante, le télépilote se géolocalise et visualise en temps réel les zones à risque autour de lui. Il peut aussi profiter d’une carte OpenStreetMap embarquée sur l’iPad, sans qu’il soit besoin d’être connecté à Internet. L’application propose les espaces réglementés et les zones réglementées. C’est-à-dire les CTR, P, D, R, RTBA, aérodromes, hélistations, terrains ULM… Elle offre également des outils pour des tracés de vols, l’indication de l’altitude, les waypoints, etc. Un achat optionnel permet d’obtenir les cartes aéronautiques officielles, OACI-IGN, SIA. Il est conseillé d’en acquérir au moins une.

HM : Pourquoi est-il conseillé en plus d’acquérir une carte aéronautique en achat intégré ?
OD : Pour avoir une vision complète des conditions d’insertion dans l’espace aérien, il s’avère nécessaire d’utiliser un fonds de carte aéronautique et de disposer de l’ensemble des informations permettant d’utiliser son drone en toute sécurité. La carte des espaces réglementés pour les drones est développée autour de données aéronautiques : une carte aéronautique facilite la compréhension de l’environnement et répertorie les agglomérations, etc.

app iPad : Drones - Espace Aérien France
iPad : espace aérien Préparation du vol Drone

HM : Pourquoi une telle différence de prix entre la  carte aéronautique optionnelle proposée « France OACI IGN » et « SIA Marseille – Delta du Rhone » ?
OD : Les prix des cartes sont fixés par le coût de la licence et redevance de l’éditeur (IGN, SIA). L’IGN publie la carte OACI au 1:500 000 de manière annuelle. Elle est proposée à 28,99 € (contre 80 € dans le commerce) et couvre toute la France. Le SIA publie semestriellement 6 cartes régionales au 1:250.000. Chaque région est proposée 14,99 €. Pour savoir celle qu’il vous faut, vous pouvez consulter cette page.

HM : Est-ce que l’utilisation de cette application permet de répondre pleinement à la réglementation France ?
OD : Cette app est un support d’information cartographique permettant de visualiser les exigences liées à l’espace aérien définies dans l’arrêté du 11 avril 2012 relatif à « l’utilisation de l’espace aérien par les aéronefs qui circulent sans personne à bord » (à consulter ici). Mais il faut aussi vous référer à l’autre arrêté du 11 avril 2012 (voir ici).

HM : Est-ce que l’app utilise des informations actualisées et d’une source officielle ?
OD : Les informations utilisées sont officielles, retraitées par AIP-DRONES. A ce titre, elles peuvent présenter des anomalies. Les cartes aéronautiques proposées en achat supplémentaire intégré sont officielles et à jour de publication. Les représentations graphiques des volumes de restrictions des vols de drones permettant la protection des aires de décollages sont générées à partir des données publiées d’avril 2014. Les mises à jour seront fréquentes, à télécharger par l’utilisateur. Pour l’instant, l’app couvre la France métropolitaine et la Corse, mais nous espérons rapidement pouvoir proposer la France d’outre-mer en obtenant les licences adéquates.

Sources AIP-Drones.fr
Principe et légende des cartes de volumes Drones Source AIP-Drones.fr

HM : Pourquoi les cartes sont-elles pixelisées lorsque j’essaie de zoomer ?
OD : Notre choix s’est orienté vers l’utilisation d’un moteur de carte déroulante géoréférencée, avec un déplacement sans besoin d’être connecté à Internet. Les cartes doivent être intégrées dans l’app, elles ne pouvaient pas conséquent pas être proposées avec un zoom élevé.

HM : Questions pratiques… Pourquoi l’app indique mon altitude en pieds (ft) ? Et pourquoi l’app indique-t-elle l’heure UTC ? Si je n’ai pas de puce GPS intégrée , est-ce cette appli fonctionne ?
OD : Le GPS indique l’altitude par rapport au niveau de la mer ( à différencier de la hauteur par rapport au sol) en pieds car c’est la référence aéronautique. Mais en tapotant sur l’indication de l’altitude en ft, celle-ci bascule en mètres. L’heure UTC (au Méridien de Greenwich) est la référence aéronautique. Pour les drones et les aéromodèles, les vols doivent se faire durant la journée aéronautique. Or lever et coucher du soleil sont indiqués en heures UTC. Si la position GPS n’est pas connue, l’iPad peut tenter d’obtenir une géolocalisation de type triangulation 3G, mais c’est uniquement si l’utilisateur dispose d’un accès à Internet. Dans le cas contraire, il peut simplement indiquer où il se trouve en touchant l’écran.

HM : A quand une version iPhone et une version Android ?
OD : Ce n’est pas pour tout de suite, nous avons préféré nous concentrer sur la version iPad. Mais le webservice de cartes est accessible aux smartphones et aux tablettes iOS, Windows ou Android via une version mobile adaptée.

Cette découverte des règles qui régissent l’insertion des hélicoptères et multirotors dans l’espace aérien est un peu perturbante pour qui désire simplement décoller après avoir acheté son engin volant dans le commerce. Surtout après avoir appris avec bonheur que les prises de vues depuis un drone étaient tolérées pour un usage privé. La complexité des textes et la variété des sources cartographiques, des informations, place ces règles hors de portée du grand public. Qui, pour autant, ne doit pas s’en dédouaner puisque la sécurité est en jeu. Evidemment, il est possible de voler sans se préoccuper de tout cela. Comme il est possible de conduire en voiture sans respecter les panneaux Stop, Sens interdit, les feux de signalisation… Aux risques et périls des autres ! Voilà pourquoi nous avons accueilli avec grand intérêt AIP-DRONES.fr, et ouvert nos colonnes à ces séances de questions et réponses avec Olivier Duque. Le service constitue à ce jour le seul moyen dont nous ayons connaissance pour rendre ces règles accessibles à tous – et pas uniquement aux spécialistes de l’aéronautique. Notre sentiment ? Il devrait même être proposé par les pouvoirs publics puisqu’il est question de sécurité !

Source AIP-Drones.fr ipad

Pour ne pas faire les choses à moitié, AIP-DRONES.fr nous fait la gentillesse d’offrir 10 licences du logiciel pour iPad. Pour en obtenir une, c’est tout simple : laissez un commentaire sur cette page en indiquant « NEED » dans le texte, nous demanderons à une main innocente de procéder à une sélection… Si vous n’avez pas d’iPad, vous pouvez tout de même commenter, hein, mais sans indiquer « NEED » pour laisser leur chance aux autres !

Edit : game over, les 10 licences ont été attribuées par la magie de la fonction Random d’Excel ! Les NEEDeurs élus ont été prévenus par email…

Une vidéo…

Elle montre un avion atterrir et redécoller d’un glacier. A cet endroit, la signalisation est inexistante, et le partage de l’espace aérien doit se faire de manière efficace.

 

58 commentaires sur “L’espace aérien, on partage ? (3)

  1. Si j’ai bien compris, pour que ma baignoire ne déborde pas, je dois indiquer “NEED”, 😉 par contre pas de cartes au 1: 250.000 pour la région Bretagne ”Raciste”, plus sérieusement pour 10 Eur si ça me permet de voler l’esprit un peut plus tranquille, et de pouvoir éduquer nos amis de la maréchaussée, je prends
    Bonne journée

  2. Moi pas, j’ai toujours voler s’en cela…
    Il suffit ou on veut voler de ce renseigner facilement après des aéro-clubs pour savoir ou on vole et ou il faut pas.
    En plus, avec de l’observation plus de la logique, vu qu’un drone ne vole pas longtemps, il y a pas besoin de plus.

    Mais très bonne article. 😉 pour 9€ 🙂

  3. Bonjour,

    Quel bonheur de trouver un outil aussi intelligent…je suis pour me part entouré d’aérodromes plus ou moins importants et finalement je ne devrait pas dépasser les 150 pieds…je me limite volontairement a 50 metres sur mon controleur de vol.

    Domage pour le  » need  » je viens d’acheter l’appli…par contre je n’arrive pas a telecharger la carte RP ???

    Amicalement

    Denis

  4. Très, très bonne idée!! Je connais le travail du même auteur pour l’aviation 1:1 (i.e. F-AERO), c’est très pratique et très bien réalisé! ça va sans doute être la même chose pour AIP-DRONE so… NEED TNX!! 🙂

  5. Bonjour ^^

    Je trouve aussi dommage d’avoir commencé par une APP @APPLE alors qu’il y a bien plus d’utilisateur d’Android … mais bon c’est un choix qu’il devait faire et le choix n’est pas toujours facile ni évident 🙂

    par curiosité j’espère voir cette APP de plus près, même si je préfère regardé directement les cartes aéro (gratuite), que j’ai déjà regardé et travaillé dessus.

    Maintenant cette APP est la bienvenus et n’oublions pas que tout travail mérite salaire 😉 ( ne piraté pas l’APP )

    Malgré mes « réticences » je leurs souhaite une bonne continuation, pour le travail déjà accomplis et se qui suivras 🙂

    Bien amicalement

  6. Pour la sécurité et pour encourager les bonnes pratiques… bravo Fred.
    Alors « Need » !

  7. Il est clair que WE NEED un tel produit pour essayer de respecter la législation au plus juste. Si le prix de l’application reste tout à fait raisonnabl, chaque extension est quand même un peu chère pour un particulier amateur, je trouve. Acheté une carte, n’est pas trop le problème, mais c’est la multiplication. En étant plus clair, je suis en région Parisienne, donc acheter cette carte + l.application, cela fait 25 €, ce qui reste raisonnable, mais si je pars et veut faire quelques vols dans différentes régions traversées, cela divisent vite exorbitant (22 régions en France, hors DOM-TOM !). Donc en tant qu’amateur je prendrais peut être l’application (une version d’essai limitée dans le temps serait un plus indiscutable pour essayer !) avec la carte IdF, et pour le reste, et bien tant pis, on fera comme avant, en pirate

  8. L’article est très bien fait, merci Fred pour ces 3 parties.

    Avant de se précipiter à acheter, ne serait-il pas « urgent d’attendre » l’arrivée d’un produit concurrentiel qui semble en cours de finalisation …. ?
    Ca promet un bon comparatif de solutions dans quelques semaines à mon avis.

  9. Bonjour,
    En cartes aéronautiques officielles, il n’existe en France que les 6 régions proposées et la France entière. Si l’utilisateur souhaitait une info complète sur toute la France, il suffit d’opter uniquement pour la carte France IGN OACI

  10. Merci pour la réponse Olivier.
    Donc, si j’achète F-aéro drones, j’ai une carte de France généraliste, et non détaillée, c’est ça ?
    Et si je veux avoir plus de détails sur une region, ou des régions, je prends en complément les cartes additionnelles, sachant qu’il n’y en a que 6 pour l’ensemble du territoire.
    Par contr, combien de Mo fait grossi modo une carte complémentaire (je me doute bien qu’il doit être variable selon la complexité de la carte )
    Will

  11. Il s’agit d’AIP-Drones :-). Oui l’app est fournie avec une carte embarquée OpenStreetMap généraliste non détaillée (détail niveau 11 comme cet équivalent en ligne http://tinyurl.com/mtv6wwa
    ) qui fait 200Mo. L’app est entièrement fonctionnelle avec cette carte et les zones AIP vectorisées, aérodromes, BaseULM, hélistations…
    L’achat optionnel d’une carte aéronautique ne vient que renforcer l’information pour tout l’environnement aéro. Une des régionales tourne autour de 30Mo et la nationale env. 170 Mo

  12. Oups !!!
    J’ai confondu avec une autre application, lorsque justement je cherchais l’application spécifique pour les drones. On va dire que je suis éventuellement à demi pardonné puisque qu’elle est créé par la même société, !
    Par contre, en cherchant AIP-Drones dans l’appstore, je ne l’a trouve pas. Il faut chercher Drones -Espaces Aérien France ( https://itunes.apple.com/fr/app/drones-espace-aerien-france/id847430929?mt=8 )
    En tout cas, merci pour le temps passé dans le développement de l’application pour un nombre pas si important d’utilisateurs potentiel, et du temps passé aussi à nous répondre 🙂

  13. NEED bien sur. Mais avec déjà la version complète de F-AERO PRO les cartes Vac et tout le toutim ça commence à faire beaucoup d’application différentes pour voler.
    Maintenant pour une fois que l’on trouve de vraies bonnes applications sur IOS avant Androïd.

  14. NEED !! en tout cas, pour répondre au post plus haut pour la concurence, si tout le monde attend pour acheter un produit ce que fait la concurrence, il n’y a

  15. aurait pas de Drone, de télémétrie, de site comme celui ci… il faut au contraire, jouer la prime à la primeur… c’est le coup d’avance qui à fait d’Apple le top pendant longtemps…

  16. NEED
    Un trés bon outil qui plus est, permet de prendre conscience que dans le ciel :
    WE ARE NOT ALONE !

  17. C’est fait pour les pilotes grandeur. Et pourtant monsieur tout le monde doit s’y conformer. C’est là tout le souci 🙁

  18. Une excellente initiative Mon cher Fred, non seulement pour l’appli, mais surtout pour cette série d’articles très instructif.
    Moi aussi, je tournais autour de cette applis depuis un certain temps sans oser l’acheter
    C’est un Must ! donc un NEED !!

    Je ne sais pas pourquoi mais depuis quelques temps, je potasse le Manuel du pilote ULM (9ème édition), très instructif sur la théorie mais qui en définitive, risque également de se révéler très utile pour voler, et si le vol avec un drone devient nécessaire avec le brevet théorique, au moins ce sera cela de gagné en temps. 😉

  19. Bravo pour ces explications, vous êtes tellement utiles aux personnes qui cherchent à clarifier toute cette législation !
    Merci beaucoup !

    Et NEED !

  20. Voila une appli utile.
    Mais j’attends avec impatience la version web ou Android car mon médecin est catégorique, je suis allergique à IOS !!

  21. Très bonne initiative mais … les utilisateurs sous Android, ils sentent le gaz ?
    Fais ch… ce snobisme systématique des développeurs en faveur de l’iCrotte.

  22. Merci Fred, merci Olivier, super appli. J’ai deux questions pour Olivier:

    – Utilisant Cavok, dois je repasser 2 fois à la caisse et re-stocker les cartes OACI en doublon sur mon Ipad?
    – Serait-il possible d’ajouter une gestion de transparence pour les zones « drone annexe 2 » pour voir la carte au dessous?

    Merci et bons vols

  23. A ce que j’ai vu, en faite, pas sûr que les zones soit respectés par les pilotes sans radiocommande… (surtout au niveau altitude, ou alors le miniosd a une marge d’erreur non négligeable…)

  24. Merci beaucoup Fred pour tous ces articles très instructifs, et surtout tout le travail que tu fais pour nous pré-macher l’information.

    Je NEED également l’application IOS, et j’attends aussi impatiemment la version Android (pour mon téléphone).

  25. Salut tout le monde, Fred,

    Super ces posts sur le partage de l’espace aérien mais comme tout le monde, je trouve ça super compliqué et c’est vrai que l’appli irait super bien sur mon ipad pour m’aider à m’y retrouver 😉
    I NEED IT 😀

  26. Bonsoir,

    Ne faisant pas parti des heureux gagnants ( rien d’étonnant, je suis en pleine période « panthère noire 🙂 ), j’ai donc acheté l’application, et je dois avoué que je suis un peu, même assez déçu 🙁

    Néanmoins, nuançons les choses. L’application a son évidente utilité , et je pense quelle peut être améliorée pour la rendre vraiment bien.

    Le premier et gros reproche, c’est que l’on est bien loin de la qualité des photos qui ont pu voir depuis un certain temps sur face de bouc. Là, les cartes me ramènent 20 ans en arrière, et me font penser a une qualité graphique CGA (ou chat mauve pour les adeptes de la pomme !). Bon, d’accord, j’exagère un peu, mais qualité VGA, et là, je n’exagère pas. La qualité graphique des cartes est très très basse, et n’a vraiment rien a voir avec ce que l’on a pu voir sur les photos promotionnelles.

    Le deuxième reproche, c’est concernant les couleurs utilisées pour schématiser les espaces interdits ou restreints. Il faudrait beaucoup plus de transparence de ses dernières, pour pouvoir voir les cartes en dessous sans devoir sans arrêt « switcher » avec ou sans « drone annexe 2 ». Il est interressant de savoir si on se trouve dans un espace autorisé, interdit ou restreint, mais il est aussi tout aussi interressant, voir même plus de pouvoir visualiser les endroits où l’on va aller voler. Ce n’est pas en arrivant à cet endroit qu’il faut savoir si on peut voler ou non !

    je conclurai en disant qu’il n’y a, je pense, rien d’irréversible, et j’espère que ces remarques permettront de proposer rapidement une version améliorée, intéressante et pratique d’utilisation, parce que cette application est vraiment utile et méritante

    Will

  27. Tout d’abord, merci pour votre article.
    Après visualisation des cartes AIP pour drones, je me pose encore des questions sur les zones où l’on peut voler ou pas. Je suis à La Rochelle où la CTR de l’aérodrome couvre une grande partie de l’agglo. Si j’ai bien compris, on ne peut pas voler dans cette zone (sauf peut être avec la mise en place d’un protocole?). Cela correspond à l’annexe 1 affiché sur la carte AIP.
    Si on utilise l’annexe 2, la zone interdite est beaucoup moins étendue, à condition de respecter bien sûr les altitudes autorisées.
    Est-ce que l’on peut considérer que l’annexe 2 est utilisable ou bien est-ce que c’est l’annexe 1 qui s’applique, CTR oblige?
    si on ne peut utiliser l’annexe 2, à quoi sert son incrustation sur la zone de La Rochelle?
    Merci
    Michel

  28. Il faut utiliser le plus grand dénominateur commun (c’est-à-dire la règle la plus restrictive) des deux Annexes lorsqu’elles se chevauchent.

    Dans le cas de la CTR de La Rochelle, pas de décollage sous tout la zone indiquée par l’Annexe 1. Dans cette zone, l’emprise de l’aéroport (et de l’héliport) et ses différentes hauteurs permises et indiquées par l’Annexe 2 sont oubliées puisque la CTR interdit tout.
    On peut être surpris de voir les zones se chevaucher, alors que le bon sens voudrait que la carte regroupe tout pour n’avoir qu’un seul « masque » indiquant la permission (ou pas) de décoller.

    Mais dans le cas d’un professionnel qui obtient l’autorisation de voler dans la CTR de La Rochelle, par exemple, il faut tout de même qu’il soit au courant du fait qu’il doit aussi se conformer aux emprises des aires de décollage/atterrissage et obtenir aussi leur autorisation (il y en a 3 dans la CTR). D’où cette persistance de plusieurs couches qui correspondent aux Annexes.

    Est-ce que ça répond à ta question ?

  29. Bonsoir Fred
    Oui, merci, cela répond tout à fait à ma question.
    Je pensais bien que cela devait être ainsi, mais j’avais besoin d’une confirmation, voilà qui est fait.
    Merci encore d’avoir pris la peine de me répondre.
    Bonne soirée
    Michel

  30. tellement pressé de needer que j’ai pas lu le paragraphe suivant. tant pis.

    merci pour l’article, très clair.

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