L’espace aérien, on partage ? (2)

Nous avons vu dans le précédent post qu’il était important de connaître les règles d’insertion dans l’espace aérien pour faire décoller un drone, même pour les loisirs. Le sujet est particulièrement complexe, et fait appel à des notions d’aéronautique qui échappent au commun des mortels. Vous avez envie de comprendre tout de même les règles que tous les télépilotes d’aéromodèles – c’est-à-dire les pilotes de drones de loisirs – sont supposés suivre ? Pour les explications, nous avons fait appel à Olivier Duque, déjà cité dans le précédent post. Il propose AIP-DRONES, un service qui facilite l’agrégation des sources d’informations à consulter. Vous allez le constater, ce service sera la bienvenue…

Helicomicro : Les “zones interdites et la proximité d’aéroports”, comment ça marche ?
Olivier Duque : L’article 4 qui concerne les vols pour les loisirs indique qu’il ne faut pas évoluer dans « l’emprise d’un aérodrome, ou à proximité d’une infrastructure destinée à l’atterrissage ou au décollage » ni interférer « avec un espace aérien contrôlé ou une zone réglementée, dangereuse ou interdite ». Toutes ces zones et restrictions sont essentiellement actives dans l’espace aérien réservé aux vols des drones, à savoir depuis le sol jusqu’à 150 mètres de hauteur. Les télépilotes de drones ou d’aéromodèles sont supposés se conformer à ces règles.

emprise-cas1-3D
Volume de protection de drones à proximité d’une piste de vol VFR, vu en 3D. Cas 1 (piste <1200 mètres)
source AIP-Drones.fr
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Volume de protection de drones à proximité d’une piste de vol VFR, vu en 2D. Cas 1 (piste <1200 mètres) – source AIP-Drones.fr
rtba
Réseau Très Basse Altitude défense. Carte DIRCAM – SIA

HM : En France, il y a des zones spécifiques aux usages militaires. Ca fonctionne comment ? Il y a un risque de se retrouver sur le chemin d’un Rafale ?
OD : En plus de leurs aérodromes et espaces associés, les militaires disposent de couloirs à très basse altitude qui les autorisent à voler en avion de chasse à très haute vitesse et sans respect des règles d’anticollision. Ou bien en hélicoptère de combat – ce sont d’ailleurs eux qui se trouvent souvent à très basse altitude. Ces couloirs sont dits RTBA, Réseau Très Basse Altitude. Pour répondre à la question, oui, il est possible de croiser un Rafale en drone puisque ces couloirs peuvent débuter au sol. Il faut savoir qu’ils sont activables sur des créneaux horaires publiés 48 heures à l’avance. Dans la pratique, si vous savez évoluer dans une RTBA, il faut impérativement vérifier les horaires d’activation ! Ils disposent aussi de zones spécifiques de protection de leurs activités au sol, par exemple pour protéger un champ de tir. Ce sont les ZIT (Zone d’Interdiction Temporaire), les ZRT (Zone Réglementée Temporaire), les P (zone interdite), les D (zone dangereuse), les R (zone réglementée). Ces zones peuvent aussi protéger un intérêt civil (centrale nucléaire, rassemblement, etc). Elles sont toutes activables par créneaux connus chaque 28 jours et par publication officielle à l’attention des pilotes. Ce sont les NOTAM (NOtice To AirMen) et les Sup AIP, c’est-à-dire Suppléments AIP (Aeronautical Information Publication).

HM : Et pour l’aviation générale et marchande ?
OD : Les aérodromes ayant une activité significative ou potentiellement de vols aux instruments se protègent avec un à trois volumes. Tout d’abord la simple zone d’aérodrome avec une fréquence Tour de contrôle qui nécessite un échange radio et une permission avant toute action et pénétration. Ce qu’un drone de loisirs ne peut pas faire. Ensuite une CTR, ConTRol zone qui est un volume “champignon” autour de l’aérodrome : il débute obligatoirement au sol et assure une protection des arrivées et départs. Enfin une TMA (Terminal Manoeuvring Area) au-dessus de la CTR qui va assurer les procédures d’approche et d’attente. Les drones ne sont pas du tout autorisés à voler dans les zones CTR puisqu’elles débutent toujours au sol. Ils ne sont pas concernés par les TMA puisqu’ils n’ont pas le droit de monter à plus de 150 mètres d’altitude. Sur la coupe ci-dessous, on voit les CTR qui chapeautent Cannes et Nice, puis les TMA au-dessus.

CTR-TMA
Coupe de l’espace aérien – extrait carte aéronautique SIA

HM : Ce n’est pas tout ?
OD : Non ! A ces 3 volumes s’ajoutent certaines classes d’espace aérien qui étendent la protection, dont la plus restrictive est la classe A puisqu’elle interdit à tout aéronef d’évoluer en VFR, c’est-à-dire en vol à vue. Il s’agit généralement de zones dans lesquelles le trafic aérien est très dense. En France, tout Paris est en classe A, impénétrable à partir du sol. Les autres classes A françaises sont au-dessus de la hauteur de 150 mètres qui constitue le plafond pour les drones. landscapeAttention : cela signifie que si un drone évolue trop haut, il se trouve dans une zone où les autres usagers ne s’attendent pas du tout à le trouver. Avec tous les risques que cela comporte. Les classes C et D nécessitent un échange radio et une permission avant toute action et pénétration. Cela signifie bien sûr que les drones ne sont pas autorisés à voler dans les zones de classes C et D.

HM : Et hors de ces zones ?
OD : Le plancher réglementaire de vol pour les aéronefs est à 150 mètres sol, ou 500 pieds sol. Soit exactement à la frontière du plafond de l’espace aérien réservé aux drones. Il faut savoir que les aéronefs peuvent néanmoins voler plus bas que 150 mètres sol et pénétrer les couloirs drones, dans le cadre d’entraînement en instruction et lors d’utilisation d’hélisurface (DZ).

HM : Tout ceci semble terriblement compliqué, carrément inaccessible pour le grand public. Où faut-il aller chercher ces informations pour les obtenir de manière officielle ?
geometreOD : Il faut disposer de plusieurs sources et savoir les interpréter. Tout d’abord l’AIP, qui est mise à jour tous les 28 jours. Il faut ensuite connaître les publications permettant de s’assurer des activations temporaires de zones restreintes. Il faut aussi disposer des bases de données AIP et de la base ULM pour répertorier les 4 cas de l’annexe II. Il faut impérativement disposer d’une cartographie aéronautique à jour. Enfin, mais là, c’est à vous de voir, il est conseillé de coopter un étudiant en Mathématiques Supérieures flanqué d’un géomaticien pour comprendre et déployer des paragraphes de l’arrêté comme celui-ci : « Lorsque la distance de l’aéronef à la droite support de l’axe de la piste, notée DA, est supérieure ou égale à 10 kilomètres, ou lorsque la distance à la droite support du seuil de piste physique le plus proche est supérieure ou égale à 15 kilomètres, l’aéronef évolue hors infrastructure destinée à l’atterrissage ou au décollage. IMG_1639-600Dans les autres cas, l’aéronef évolue hors infrastructure destinée à l’atterrissage ou au décollage lorsque sa hauteur de vol est inférieure aux valeurs suivantes définies en fonction de la distance DA… »

HM : Merci bien, Olivier, merci bien, on ne comprend plus rien du tout. Pour résumer, il faut savoir quoi ?
OD : Le télépilote de drone est un nouvel acteur aéronautique bienvenu parmi les pilotes d’avions, d’hélicoptères, d’ULM, de montgolfières, de planeurs. Ce qui est important à prendre en compte, c’est qu’il partage l’espace aérien avec l’aviation dès qu’il décolle. A ce titre, il est indispensable qu’il se conforme lui-aussi aux règles de l’air. C’est-à-dire voler éloigné des  zones peuplées et des rassemblements de personnes. Voler à moins de 150 mètres de hauteur – c’est une règle cruciale pour la sécurité puisqu’elle matérialise le plafond de l’espace aérien drone avec le plancher de l’espace aérien d’aviation générale. Il faut aussi voler hors des zones réglementées publiées (RTBA, ZIT, ZRT, P, R, D, CTR, classes A, C et D et selon les NOTAM). Enfin, voler éloigné de toutes pistes d’aérodromes, de bases d’ULM ou d’hélistations en respectant les distances et les plafonds spécifiques liés à la proximité.

Volume de protection drone
Volume de protection drone – ensemble des Cas
Carte source AIP-Drones.fr

HM : Même en pleine campagne, il faut respecter ces règles ? Voler à l’écart de tout ne semble pas bien dangereux…
OD : Il faut savoir qu’il y existe 420 aérodromes et 600 pistes en France, 450 hélistations et 800 pistes ULM. Ce qui signifie qu’il y aura toujours une aire de décollage à moins de 15 km d’un pilote de drone. Donc que le pilote risque de se trouver dans sa zone de protection associée, un espace soit totalement interdit soit limité en hauteur, en-dessous des 150 mètres habituellement à respecter. Donc oui, même en rase campagne, un drone peut faire une rencontre malheureuse… Et ce que j’en pense en tant que pilote d’hélicoptère léger ? En cas d’accident, ce n’est que quelque centaines d’euros perdus pour le télépilote du drone. Mais peut-être plusieurs morts de l’autre côté. Il faut appeler un chat un chat et se dire qu’une collision en vol est un risque qui peut avoir des conséquences dramatiques.

L’étude des cartes se révèle très instructive. Vous avez prévu un petit week-end dans la baie du Mont Saint-Michel ? L’envie de faire un tour avec votre multirotor et sa Gopro pour filmer le mont vous titille ? Sachez que l’abbaye est entourée d’une large zone interdite de vol entre le sol et 3000 pieds. monstmichelAutant dire que vous n’avez pas du tout le droit d’y faire décoller votre engin… Mais ça, encore fallait-il le savoir ! On voit cette zone notée R 12 sur la carte OACI 1:500 000e, avec 3000 souligné en rouge. Ce qui signifie du sol (pas de valeur indiquée sous le trait rouge) jusqu’à 3000 pieds, soit 915 mètres. Mais à quoi correspond cette zone R 12 ? Il faut aller sur le site du SIA (ici) pour tenter d’y trouver le PDF qui recense les zones interdites, dangereuses et réglementées. Bon courage, c’est un jeu de piste carrément chronophage. On y apprend finalement que la zone R 12 est à contournement obligatoire sauf dérogation préfectorale exceptionnelle après avis de la DSAC Ouest. La zone est un cercle de 1,6 NM de rayon centré sur l’abbaye du Mont Saint-Michel, pour protéger le site qui est classé. NM ? Mille nautique. Oui, il faut encore dégainer la calculatrice. 1,6 mille nautique équivaut à 3 kilomètres… Conclusion ? Ravisez vous, allez voler dans les prés salés sur la côte. Mais attention, vous devez vous tenir à distance de rassemblements d’animaux. Donc des troupeaux d’agneaux qui gambadent dans les prés salés…

La suite, c’est là, avec un outil destiné à faciliter (enfin !) la prise de renseignements et la consultation des diverses cartes aéronautiques…

 

31 commentaires sur “L’espace aérien, on partage ? (2)

  1. Heuuuuuuuuuuuu

    Pourquoi harcèle-t-on les enfants avec des problèmes de baignoires dont le robinet débite 56 litres à la minute tandis que ne s’écoulent que 6,7 décilitres à la seconde quand on sait pertinemment que dans la vie il suffit de fermer le robinet pour ne pas s’emmerder avec de l’eau qui déborde ?

    Bonne journee

  2. Aujourd’hui tout est encore permis sauf ……
    Mais l’administration qui a horreur du vide (juridique) va se protéger en ouvrant le parapluie en grand et ce sera :
    Tout est interdit sauf ……

  3. Ok…. bon moi je vois le drone comme un moyen de filmer des plans originaux donc 20-25 m de haut est mon plafond la plupart des cas…

  4. bien bien …. en attente de la suite ….

    HS : FRED sa pourrais peut être intéressant dans le bandeau du menu en haut de rajouté un réglementation ?? sa éviteras au prochaines personnes de galéré à retrouvé l’info 🙂

  5. … sauf pour la voltige, hmmmm 😉
    Mais ça va vite, j’en conviens, et la gravité te rappelle aussi vite à l’ordre 😉

  6. bonjour

    excellent article par contre je viens de faire un tour sur le site d’AIP et la seule chose à dire c’est que l’on ne comprends rien ! c’est d’un bordel pas possible ! tout est mélangé difficile de surfer sur ce site ni de comprendre comment s’inscrire pour avoir acces aux cartes. C’est quand meme bizarre pour un service qui se veut etre informatif aux droniste d’etre aussi complexe.

  7. Le site est tout simplement à l’adresse des pilotes grandeur. Les amateurs de radiomodélisme doivent s’y conformer, mais ce n’est clairement pas accessible. C’est là tout le souci 🙁
    (Edit : je répondais en pensant au site officiel du SIA, pas à AIP-DRONES.fr)

  8. Euh non je veux dire que le classement et l’ensemble du site fait vomir…:-) sur hélicoptère micro ya des sections et c’est facile de comprendre mais leur site est pas du tout ludique.

    D’ailleurs toujours pas trouvé où s’inscrire si ça coûte que chose ou pas bref à 2000 lieu du ludique.

  9. C’est vrai que l’on ne comprends rien à notre site, désolé 🙂 On s’est consacré depuis le début de l’année à générer les cartes drones et le service et des applis. On travaille sur le site depuis hier pour le rendre présentable et accessible dès la semaine prochaine. merci pour votre patience

  10. oui effectivement il devrait être un peut simplifié …

    pour s’inscrire il faut les contactés à première vus …

    APP IPAD … et android ? non ?

    il y a pleins de bonne idées sur leurs site … mais l’amateur ne débourseras pas un cents pour un service guère utile à leurs yeux .

    jusque la les informations donné dans les deux articles sont fort intéressant, mais très (trop ?) complexe . faut être honnête ! la majorité des droneurs / aéromodélistes ne vont pas se fatigué à lire toute c’est explications, texte de lois, carte, etc …

    50% ne cherche pas l’info
    25% veulent une info simple, clairs et précise
    25% se sont se qui s’intéresse à tous se qui entour le multi et sont univers .

    je précise que se n’est pas une critique mais une simple constatation 🙂

  11. Heuuuu… oui mais maintenant je rentre le flip sous les 15m \o/
    Mais au final ils est plus souvent écraser a terre que dans les airs ! Je risque pas d’embêter les mirages !

  12. Je suis d’accord, ils ne se donneront pas la peine. Ils ne se donnent pas la peine en ce moment, moi le premier, vue la complexité des règles de l’air. Mais tout peut changer le jour où un problème surviendra. Il ne sera pas question de tolérance (il n’y en a pas), mais simplement de respect des règles d’insertion dans l’espace aérien. D’où l’intérêt d’être au courant, de savoir ce qu’il faut faire. Ou ne pas faire. Ou faire en toute connaissance de cause, éventuellement…

  13. en passant, merci à Fred HM d’être le premier à avoir pris la peine d’aller sur le fond et d’enquêter pour publier cette série d’éclairages permettant à chacun d’être informé 😉

  14. Ha mais tu as complètement raison! D’ailleurs je viens de décider de mettre mon phantom sur Lebonc… Voler au dessus des champs de colza m’intéresse beaucoup moins maintenant!
    Et puis je viens de trouver un simulateur gratuit pour voler à plus de 150 mètres: Googlemaps. Au moins je ne risquerai pas de blesser quiconque et cela m’évitera un arrêt encéphalique à force de me demander si je fais bien de prendre les airs avec mes lunettes d’immersion dans lesquelles de toute manière je ne suis pas foutu de distinguer le moindre oiseau…
    Amertume…

  15. En tout cas j’ai hâte de mettre la main sur cette fameuse carte de zone de restriction. Si je dois aller « aéroboter » sur mon spot qui je dois le dire à l’air d’être pris en tenaille entre Orly et une zone envahie d’hélicoptères, je veux le faire l’esprit tranquille 😀

  16. je pense bien au contraire que bcp de droniste cherchent aujourd’hui à évoluer en « semi » legalité et éviter tout préjudice. Les 2 articles sont fort interessants et c’est une excellent initiative de helicomicro !!! a souligner.
    le site de AIP est malheureusement encore trop jeune et fouilli à mon gout mais ils ont choper le bon creneau cad ouvrir l’info aux dronistes! l’idee est bonne mais à concretiser.

    En france comme on dit on a pas de pétrole mais on a des idées et j’espere que l’on ira dans le bon sens pour que les dronistes soient intelligents en vol.

  17. Parisiens et une bonne partie des Franciliens, allez jouer ailleurs. Une chape de plomb sur votre tête, classe A. Nos rassemblements à Bagatelle sont strictement interdits! ;-P

  18. Mode plaisanterie ON

    Et les oiseaux?
    soumis aussi à la réglementation?

    Certains sont plus lourd que mon drone!
    et ils sont aussi plus nombreux!
    descendez moi tous ces contrevenants!

    Si un objet en plastique de 50gr (hubsan h107d)se déplaçant à 3 km/h est un danger pour l’aviation, faut que j’arrête de prendre l’avion!

    Et ce weekend attention aux cloches!

    Moi je monte un dossier pour faire établir une zone d’exclusion autour de mon jardin, comme l’on fait les commerçants du mont Saint Michel.

    Mode plaisanterie OFF

    La bulle de 150 m de rayon me parait de toute façon une question de pratique et de bon sens dans le cadre de aéromodélisme.
    Un pilote d’avion ou d’hélicoptère évoluant à moins de 150m en dehors de l’emprise d’un aérodrome s’expose à des dangers bien plus importants que de rencontrer nos jouets. Le bon sens ne doit pas être réservé aux aéromodélistes.

    Au fait, est ce que quelqu’un connait le nombre d’accidents aérien provoqué par la pratique de aéromodélisme (planeur avion rc), qui n’a pas démarrée il y a une paire d’années avec les drones, mais depuis bien 50 ans.

  19. Déjà qu’il nous propose la carte avec les aéroports et les bandes de toute les couleurs autour là !!c’est tout ce que je demande. Et cela devrait être gratuit puisque d’utilité publique. Oui je sais quand on bosse on se doit d’être payer, mais c’est la crise mon GARS !!!!!! 😀

  20. Concernant le X4, oui, il y a peu de chance qu’il aille gêner le trafic aérien. Mais ça, c’est aujourd’hui. Demain, il ira beaucoup beaucoup plus loin en FPV.
    Et le vrai risque ne vient pas, j’imagine, des jouets, mais des appareils de taille plus conséquente, style Phantom. Le risque est réel puisqu’ils vont facilement à plus de 150 mètres de hauteur. Et leurs pilotes, photographes ou vidéastes amateurs d’abord, ne savent pas forcément réagir correctement face à un ennui (un hélico qui arrive rapidement à leur hauteur).

    Concernant les chiffres, je n’ai pas… Mais il faut se dire que la pratique était jusqu’alors limitée aux clubs FFAM, avec un encadrement et souvent un écolage pour les débuts. Maintenant, c’est partout. Le nombre de pratiquants « sauvages » (c’est-à-dire la plupart d’entre nous qui ne sommes pas adhérents FFAM) monte à une vitesse impressionnante, je pense qu’il a déjà dépassé le nombre d’adhérents FFAM. Le nombre d’accidents va augmenter aussi… mathématiquement.
    En parlant de FFAM, ils ont reçu le premier rapport d’accident de particulier avec un multirotor et une voiture quand j’étais en rendez-vous avec eux il y a quelques semaines. Le premier reçu, qui ne veut évidemment pas dire le premier…

  21. Se qui me gêne dans les club associé à la FFAM (ou pas d’ailleurs ) c’est de devoirs avoir un chaperon avec des « obligations », genre volé 10 fois en écolage, donc avoir le matériel pour, certains « chaperon » ne vous font volé seulement si vous êtes en MODE 1 (se qui n’est pas mon cas),devoir attendre sont tour pour volé pendant 1h, etc … volé en sécurité oui, avec un boulet au pied non ! c’est d’ailleurs pour sa que la majorité des droneurs (et d’autre aéromodélistes) vole en « sauvage » …

    Il est vrais que quand les oies bernaches vole, elle ne suivent pas les cartes aéro ! lol
    combien d’avions on un accident avec des volatiles ???

    Certains parisiens viennent dans les clubs des départements voisins … mais bon 40 min à 1h de route (allé) pour volé 30 min je sais pas si c’est très « rentable » loisirement parlant ! lol

    dans les grandes villes il y a de grands parcs, certaines partis devrais être limité aux aéromodélistes sa simplifierais certaine choses et sa éviterais les voles en pleine ville … (même si rien n’est simple en se bas monde ! 🙂 )

  22. Si je ne me trompe, la pratique de aéromodélisme n’est pas limitée aux clubs FFAM.
    40 ans que je vole, sans licence FFAM, et je ne suis pas le seul il me semble!
    La FFAM est une association 1901, qui a force de lobbying a réussi a ce faire déclarer d’utilité publique, ce qui ne la rend pas incontournable.

    Même si la licence FFAM peut faciliter les choses (accès aux clubs, aux terrains, aux compétitions etc). Il ont réussi a presque se rendre indispensable (et surtout a le faire croire);-)

  23. Bonjour à tous,

    Je souhaite juste vous alerter sur un point qui n’est pas traité dans cet article mais qui le rejoint. Tous les appareils volants sont soumis à la réglementation aérienne que ce soit de l’ULM au A380. Par contre une catégorie particulière ne doit surtout pas être occultée : les objets volants pratiquant le vol libre (planeurs / parapentes / paramoteurs…).

    Pourquoi particulièrement ceux-ci, car les pilotes sont formés à se poser dans n’importe laquelle des situations et nous apprécions particulièrement les grands champs bien rectilignes sans ligne téléphoniques / électriques à proximités ( et si une voiture avec un mec pas loin est garé cela peut aider le pilote dans son choix de champs car au moins une personne sera présente si un problème devait apparaitre lors de l’atterrissage : bonne grosse motte de terre contre fibre de verre peut causer des dégâts matériels ou corporels) en gros les mêmes que les pilotes de drones.

    Tout ça pour vous alerter sur le fait que peut importe l’endroit où vous volez et particulièrement en campagne (il y a peu de chance de croiser un planeur ou parapente au dessus de bagatelle ou d’Orly, à moins que le pilote veuille finir ses jours en zonzon) vous êtes toujours susceptibles de voir apparaître en courte finale et ne faisant pas de bruit un planeur blanc de 20 mètres d’envergure qui ne verra pas votre drone et qui n’aura pas d’autre choix que de se poser dans « votre » champ…

    Plus de renseignement en cherchant sur google : vache planeur

    Bonne journée.

    nums

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